La formation kabyle a raté son entame de la phase retour lorsqu’elle s’est inclinée à Béchar sur le score de deux buts à zéro. Tout se passait bien jusqu’à l’expulsion de Ziri, chose qui a complètement changé la donne durant cette partie.
On le sait bien, la JSK ne réussit pas ses déplacements à Béchar et hier, les Kabyles voulaient changer les choses et essayer de ramener un bon résultat. Le début de la rencontre a été marqué par une légère domination des locaux mais cette domination était stérile et il faut le dire, il y avait également un bon Boultif qui a été beaucoup sollicité durant ce premier half. La JSK bien en place a réussi à bien gérer l’adversaire et même si elle n’a pas pu atteindre la cage adverse à diverses reprises, il n’en demeure pas moins que la prestation offerte était assez solide. Cependant, durant la seconde période, tout a changé et cela est essentiellement dû à l’expulsion express de Ziri Hammar pour deux cartons jaunes consécutifs à la 55e et la 56e minutes qui lui ont valu de quitter ses équipiers et les laisser en infériorité numérique. D’ailleurs, à partir de là, tout a changé pour les Kabyles qui n’ont pas réussi à relever de la tête après ce fait de jeu important et qui est le tournant de la partie pour les Canaris.
Djallit se charge du reste
Bien sûr, l’expulsion de Hammar a donné plus d’espace à l’équipe adverse mais un joueur s’est particulièrement illustré au cours de ce match et il n’était même pas titulaire. Mustapha Djallit qui a débuté en tant que remplaçant n’a pas manqué de faire parler de lui et de quelle manière. Incorporé à la 55e minute de jeu, il a mis 7 minutes pour trouver le chemin des filets et délivrer les siens. Poison constant, c’est lui également qui marque le second but après une construction de toute beauté. Un doublé qui a été suffisant pour son équipe afin de l’emporter au cours de cette partie et de continuer à mettre la pression sur le leader qui jouera aujourd’hui face au NAHD.
Ça se gâte pour les Jaune et Vert
En concédant la défaite à Béchar, la JSK se complique l’existence puisque même si elle est assurée de ne pas être relégable à l’issue de la 16e journée, il n’en demeure pas moins que si les équipes du bas parviennent à gagner leurs matchs, le club se retrouverait sous une énorme pression. C’est ce qui fait que la prochaine rencontre de championnat à la maison et qui plus est face à un concurrent direct sera plus que jamais importante pour les Canaris pour essayer de s’éloigner un peu de la zone rouge.
- H.
Stade du 20-Août-1955 de Béchar
Buts
Djallit (62’ et 86’)
JSS
Boukacem 3
TIboutine 3
Bekakchi 3
Berka 3
Bourahla 3
Bousmaha 3
Bourdim 5
(Saâd 88’)
Zaïdi 3
(Djallit 55’ 5)
Hamia Amine 3
(Messaoudi 83’)
Messala 3
Yahia Chérif 3
Ent. : Bouali
JSK
Boultif 3
Guemroud 3
Ferhani 3
Saâdou 3
Redouani 3
Raïah 3
Yettou 3
Djerrar 3
Benaldjia 4
Hammar 0
Benyoucef 4
(Tafni 87’)
Ent. : Aït Djoudi
Temps ensoleillé, affluence moyenne.
Arbitrage de MM. Arab, Baiod et Benacer.
Averts
Djerrar (17’), Raïah (25’), Hammar (55’ et 56’), Messala 79’
Expl. : Hammar (56’)
Film du match
10’ Tir puissant de Bourdim, Boultif relâche et Saâdou dégage en corner.
12’ Tir des 18 mètres de Bekakchi, Boultif en catastrophe en corner.
29’ Jolie action de la JSS, Messala seul face à Boultif perd son duel.
31’ Joli tir de Bourdim, claquette de Boultif qui renvoie en corner.
33’ Lob de Raïah qui a failli faire mouche.
43’ Très bon travail de Bekakchi qui centre vers Zaïdi qui rate un but tout fait.
58’ Très beau coup franc de Yahia Chérif. La transversale sauve la JSK.
62’ Faute de la défense kabyle, Djallit profite du cafouillage et ouvre le score.
66’ Djallit encore bien servi par Bourdim seul face à Boultif et met le cuir entre les deux pieds mais Saâdou sauve sur la ligne.
72’ Joli travail de Benaldjia qui dribble deux joueurs et tire mais le poteau sauve la JSS.
86’ Tiki-taka de la JSS, Yahia-Chérif lance Djallit qui ajoute le second but.
Le tiki-taka de la JSS
Le second but de la JSS est un vrai petit bijou. En effet, la beauté demeure dans la construction de l’action puisque les joueurs ont adopté le tiki-taka avec pas moins de 15 passes consécutives avant que Yahia-Chérif ne lance Djallit qui s’offre le doublé et met son équipe à l’abri.
La JSK privé d’un penalty à la 81’
Les Kabyles ont vivement contesté l’arbitrage d’Arab qui, selon eux, a avantagé l’équipe locale. En plus du carton rouge jugé sévère, il a privé la JSK d’un penalty valable, selon les dirigeants du club en fin de match. «Arab n’aurait jamais sorti le rouge s’il s’agissait d’un joueur de la Saoura», nous dira un responsable kabyle.
- H.
Bouali : «On fait le match qu’il fallait»
«On a fait un bon match. C’est vrai qu’on a trouvé des difficultés en première mi-temps mais durant la seconde mi-temps, on a réussi à trouver la faille pour marquer. Je félicite mes joueurs pour la bonne prestation fournie au cours de cette partie et maintenant, on doit se focaliser sur la suite du parcours.»
Il a été expulsé à la 55e minute
Hammar rate ses débuts avec les Canaris
L’attaquant Ziri Hammar fait déjà parler de lui sous le maillot des Jaune et Vert. D’abord, en menaçant de ne pas accompagner son équipe à Béchar en signe de protestation contre le non-paiement de l’avance sur laquelle il s’est entendu avec les dirigeants à la signature de son contrat, ensuite en se faisant expulser hier à la 55e minute face à la JS Saoura, son ancienne équipe. Ses débuts avec la JSK n’ont pas été une réussite. Non seulement il a raté une occasion pour se mettre en valeur dès son premier match sous le maillot des Jaune et Vert, mais il a aussi pénalisé son équipe qui a joué pendant 35 minutes en infériorité numérique face à la JSS, une équipe intraitable à domicile. Il faut dire que l’entraîneur Azzedine Aït-Djoudi lui avait dit que s’il ne se sentait pas à 100% de ses capacités, il ne le prendrait pas avec lui à Béchar, mais le vice-président Saïd Zouaoui avait insisté pour que Hammar soit du voyage après lui avoir donné des garanties qu’il sera payé après le match.
Enigmatique
L’expulsion de Hammar reste une énigme. Sifflant à la 55e minute un coup franc en faveur de l’équipe locale, l’arbitre de la rencontre n’a pas hésité à lui accorder un carton jaune pour ne pas avoir respecté la distance réglementaire, mais quelques instants plus tard, il lui sort un deuxième carton jaune synonyme d’expulsion. On ignore ce qu’il avait dit au directeur de jeu, mais son expulsion a fait basculer le match. Il a été accueilli par des insultes par les supporters de la JSS et cela l’a certainement déstabilisé. Mais est-il prêt à jouer ce match sachant qu’il avait réclamé son argent avant de menacer de ne pas accompagner l’équipe à Béchar ?
Aït Djoudi ne voulait pas le convoquer
La nouvelle recrue de la JSK a été, comme rapporté par nos soins, convoquée à la dernière minute pour le match de la JSS. Ziri Hammar a suscité les interrogations par rapport à sa convocation à la toute dernière minute pour le déplacement à Béchar. Beaucoup de choses ont été dites par rapport à cette histoire, voilà ce qui s’est réellement passé cette semaine : Le joueur n’a jamais menacé publiquement de boycotter la rencontre en question. Une de nos sources nous a fourni les explications de ce qui s’est réellement passé avec le joueur. Lorsqu’il a signé à la JSK, le joueur a demandé une petite avance et s’est mis d’accord avec la direction pour que le reste lui soit versé sur son compte. Comme convenu Hammar a pris un chèque, et pensait trouver le reste sur son compte, ce n’est pas ce qui est arrivé. L’ancien de l’USMA est passé à la banque à plusieurs reprises mais n’a rien trouvé. Après une semaine, toujours rien. A partir de là, Hammar a envoyé des signes de démobilisation au cours des différentes séances d’entraînement. Cela n’a d’ailleurs pas échappé à Aït-Djoudi puisque ce dernier a vu que son élément n’était pas concentré. Démobilisé, Hammar a même passé beaucoup de temps en compagnie du kiné Guillou que sur le terrain pour s’entraîner. Lors des deux dernières séances d’entraînement, Hamar est venu en retard à l’entraînement prétextant une blessure. Voyant tout ça, Aït Djoudi a décidé de ne pas le convoquer pour le match de la Saoura.
Doudane l’a emmené voir Madjène
Ayant remarqué tout ce qui se passait, Karim Doudane est allé voir le joueur et rapidement, il a compris que le problème de Hammar était d’ordre financier et rien d’autre. Les deux hommes sont partis voir Madjène pour aborder le sujet et comprendre pourquoi le virement n’a pas été fait. Dans ce sens, Madjène a immédiatement rassuré le joueur qu’il allait rapidement toucher son argent. Quelques minutes plus tard, le président du Directoire a informé Aït Djoudi de la situation et c’est à partir de là qu’il a été décidé de convoquer le joueur pour la rencontre. Ce fut une très mauvaise décision.
«Je ne pardonnerai pas à l’arbitre»
C’est avec la tête basse que Ziri Hammar a quitté le stade de Béchar. En plus de ce qu’il avait vécu toute la semaine, Hammar qui a été convoqué à la dernière minute a été déconcentré par les insultes des supporters de la Saoura depuis qu’il a foulé le terrain. Il a pris un carton jaune avant d’en prendre un second quelques secondes plus tard. On l’a abordé en fin de match pour avoir ses impression, ce dernier qui a refusé de s’exprimer au début a fini par nous faire cette déclaration : «Je ne mérite pas le rouge. L’arbitre m’a vraiment choqué, je ne lui pardonnerai pas. Je n’ai rien fait pour mériter le second carton jaune. Je le jure que je n’ai rien fait. De plus, je n’oserai jamais faire quelque chose comme ça et surtout pas exprès. Je ne voulais pas débuter comme ça…» avant de monter dans le bus.
- H.
Faute de licence
Aït-Djoudi interdit du banc
L’entraîneur Azzedine Aït-Djoudi n’a pas été autorisé à prendre place sur le banc hier face à la JS Saoura. Faute de licence, il a suivi la rencontre derrière le grillage se trouvant derrière le banc de son équipe pour pouvoir communiquer de temps à autre avec son adjoint Salim Gaci. Plus de deux mois après sa venue, Aït Djoudi ne dispose pas de licence lui permettant de coacher son équipe. Si lors des matches de la phase aller, la Ligue de football professionnel s’est montrée clémente en lui délivrant à chaque fois une dérogation pour lui permettre de prendre place sur le banc, pour ce premier match de la phase retour, la LFP s’est montrée intransigeante. Il est utile de souligner pour qu’un entraîneur bénéficie d’une licence, il doit déposer son contrat au niveau de la LFP. Or, les responsables kabyles pour des raisons que tout le monde n’ont pas pris cela au sérieux.
C’est la première fois qu’on constate qu’un entraîneur qui travaille pendant plus de deux mois avec son équipe ne dispose pas de licence.
- H.
Longue discussion Bouali-Doudane et Aït Djoudi
Peu avant le coup d’envoi de la rencontre et au moment où les deux équipes étaient en train de s’échauffer, l’entraîneur de la JSS s’est rapproché de Doudane et Aït-Djoudi. Il faut dire que les deux hommes sont des amis de longue date et ils ont profité de l’occasion pour avoir une longue discussion, le tout dans la bonne humeur.
Réveil musculaire pour les Kabyles
L’entraîneur de la JSK, Azzedine Aït-Djoudi n’a pas manqué de faire travailler ses joueurs hier matin. En effet, les joueurs ont eu droit à un réveil musculaire puisqu’ils se sont entraînés pendant 25 minutes à l’hôtel avec des jeux programmés par le coach.
JSK en blanc, la JSS en jaune et vert
Pour cette rencontre, la JSK a évolué en blanc du moment que l’équipe qui reçoit, à savoir la JSS, a préféré opter pour sa tenue traditionnelle qui est… Jaune et Vert.
200 supporters de la JSK
Malgré la très longue distance, 200 fidèles de la JSK ont tout de même fait le déplacement du côté de Béchar à partir de Tizi-Ouzou pour suivre la rencontre et apporter leur aide aux leurs.
Baptême du feu pour Hammar et Benyoucef
L’entraîneur kabyle n’a pas mis longtemps pour compter sur les services de ces deux nouvelles recrues, à savoir Hammar et Benyoucef pour essayer de prendre le dessus sur la JSS.
Ziri insulté par les fans de la JSS
Ayant porté les couleurs du club local, Hammar a eu droit à un accueil particulièrement hostile de la part des fans bécharis qui n’ont apparemment pas oublié comme leur joueur avait quitté le club pour rejoindre les Rouge et Noir de l’USMA il y a deux ans maintenant.
Réserves : JSS 0 – JSK 0
En ouverture de la rencontre, ce sont les deux équipes réserves qui se sont affrontées et au bout d’un match assez moyen, les 22 acteurs n’ont pu se départager et se sont quittés sur un score nul et vierge.
Une première pour Ouaguenouni
Au cours de cette rencontre, le coach kabyle a décidé d’offrir une première convocation au jeune Ouaguenouni. Ce dernier a pris place sur le banc de touche.
- H.
Monsieur Boukhenchouche, vous êtes international et vous jouez à la JSK !
La JSK et tous les clubs d’Algérie et même la sélection devront revoir leurs critères de recrutement. Avant de mesurer le talent technique, physique et tactique de leurs cibles, ils devront d’abord s’assurer que le joueur en question est discipliné, professionnel, ambitieux et équilibré mentalement.
Salim Boukhenchouche, un joueur que peu de gens connaissaient avant qu’il porte le maillot de la JSK est en train de s’illustrer non pas par ses prestations sur le terrain, mais par son manque de professionnalisme et son indiscipline. Refuser de s’entraîner la semaine d’un match important pour ensuite le rater est inadmissible. C’est passible d’une lourde sanction administrative et sportive. C’est un manque de respect sans précédent d’abord au club le plus titré d’Algérie, ensuite à ses couleurs et surtout aux millions de supporters déçus et choqués par son comportement. Ceci est encore plus grave lorsque le joueur en question est un international (un statut qu’il n’avait pas avant de porter le maillot de la JSK).
Pourquoi Raïah n’a pas boycotté ?
Quel que soit le problème qu’il a avec l’entraîneur ou les dirigeants, et même s’il a un contact du Real Madrid, Boukhenchouche n’avait pas à faire ce qu’il a fait. Il a un contrat écrit et un autre moral vis-à-vis de son club employeur qu’il doit respecter. Raïah et Guemroud qui ont, eux aussi, demandé leurs papiers n’ont jamais cessé de s’entraîner et se mettre chaque semaine à la disposition du coach, Belkalem était dans la même situation il y a quelques années, mais a continué malgré ses soucis avec Hannachi de travailler très dur avec la JSK pour garder sa place en équipe nationale et aussi par respect à ce club qui a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui. Seguer au Mouloudia, Zemma à l’USMA, Soubaah au MCO, Mokrani à l’USMH, Mansouri au PAC, Hamia au CRB, Boulaouidet au NAHD, Guitoune au DRBT, Amada à l’ESS… pour ne citer que ceux-là ont tous exigé leurs papiers tout en continuant de s’entraîner et de jouer. Et c’est là toute la différence entre un joueur professionnel, respectueux de son statut, des supporters, des couleurs et du club et un autre qui agit impulsivement sans se soucier des conséquences puisque l’histoire nous a montré qu’au final, il n’y aura qu’un seul perdant : le fautif !
La JSK compte envoyer un courrier à Madjer
Boukhenchouche est inactif depuis plusieurs semaines, la seule occasion qu’il avait d’avoir un match dans les jambes avant le stage des Verts était le match de la Saoura, mais le joueur a tout fait pour ne pas le jouer. En plus du fait qu’il ne s’entraîne plus depuis plusieurs jours (et même avant) à cause de ses blessures à répétition, Boukhenchouche, l’ancien joueur de l’OM s’est illustré par un comportement condamnable et indigne d’un joueur de son statut. C’est pour cette raison que la direction a décidé de le convoquer pour l’entendre avant de prononcer la sanction qu’il mérite. Par ailleurs, nous avons appris de source officielle que les dirigeants de la JSK envisagent sérieusement d’envoyer un courrier à Rabah Madjer l’informant que son international ne s’entraîne plus, ne joue plus et est indiscipliné, donc inapte et incapable d’ajouter un plus à l’équipe nationale dans ce cas.
5/21 pts en 7 matchs
Aït-Djoudi dans l’impasse
L’entraîneur Azzedine Aït-Djoudi est toujours à la recherche de sa première victoire en championnat. Il faut le dire, il a échoué dans sa mission d’extirper l’équipe de la zone rouge
En 7 matches, il n’a récolté que 5 points sur les 21 points possibles. Son bilan est évidemment négatif. Même si certains pensent qu’il n’est pas responsable de la situation dans laquelle se trouve l’équipe, il n’en demeure pas moins que les supporters reprochent à cet entraîneur plusieurs choses, entre autres ses absences et retards aux entraînements, sa mise à l’écart d’Ekedi et Izerghouf pour faire jouer Si Salem et Mesbahi, son traitement du dossier Raïah et Guemroud, son envie de faire signer Ferguène et enfin sa gestion des cas Boukhenchouche et Hammar, et la provocation du départ d’Abdat. Autant de choses qui jouent en sa défaveur. Par le passé, Aït-Djoudi avait la baraka puisque pratiquement à chacun de ses passages, il réussissait à relever le défi, mais cette fois, la chance lui a tourné le dos. Non seulement il n’a gagné aucun match sur les 7 rencontres jouées en championnat, mais il a aussi perdu à domicile face au CSC. Le seul match qu’il a gagné, c’était face à l’ES Ben Aknoun pour les 1/32 de finale de la coupe d’Algérie.
Il faut dire qu’il avait trouvé un effectif très limité, mais il aurait pu profiter de ce mercato hivernal pour faire le nettoyage. La direction n’a recruté que deux joueurs pour le moment sous forme de prêt, à savoir Hammar et Benyoucef, mais pour que l’équipe puisse faire une remontée spectaculaire en cette phase retour, les dirigeants doivent mettre le paquet pour s’offrir deux grands joueurs et lui se concentrer sur son travail sur le terrain et laisser la gestion à Madjène et Zouaoui, si non engager quelqu’un de compétent pour le faire.
- H.
Aït-Djoudi : «Ce qu’a fait Boukhanchouche est très grave»
A la fin du match, le coach Kabyle a tiré presque sur tout le monde. L’arbitre, Hammar, Boukhanchouche et même ses deux compagnons du directoire, Zouaoui et Madjene.
L’entraîneur Azzedine Aït-Djoudi est très remonté contre son milieu de terrain Salim Boukhanchouche qui a refusé de faire le déplacement avec son équipe à Béchar. D’ailleurs, au coup de sifflet final de la rencontre face à la JS Saoura, il a tiré à boulets rouges sur lui. «Ce qu’a fait Boukhenchouche est très grave», dénonce le coach des Jaune et Vert.
«Il a abandonné l’équipe»
Ne comprenant pas le refus de son meneur de jeu de se déplacer avec l’équipe à Béchar, Aït-Djoudi estime que celui-ci a failli à son devoir. «Il a abandonné l’équipe. J’ai tout fait pour le convaincre de revenir à de meilleurs sentiments, malheureusement il a campé sur sa position», regrette le coach de la JSK. Accusant son meneur de jeu d’avoir abandonné son équipe, l’entraîneur Aït-Djoudi s’attend à ce que la direction sévisse pour qu’il serve d’exemple aux autres joueurs. «Il doit être sévèrement sanctionné», affirme-t-il.
«Je lui ai dit que s’il veut partir, on reparlera avec lui après le match»
Bien qu’il compte sur Boukhenchouche pour le reste de la saison, Aït-Djoudi lui a expliqué avant le déplacement avec l’équipe à Béchar que s’il ne veut pas poursuivre son aventure avec les Jaune et Vert, il reparlera avec lui sur ce sujet au retour de l’équipe à Tizi Ouzou. «Je lui ai dit que s’il veut partir, on reparlera de ça après le match. Mais je lui ai expliqué qu’il doit accompagner l’équipe à Béchar, mais il n’a fait qu’à sa tête», souligne Aït-
«Moi, je ne voulais pas convoquer Hammar»
Au sujet de la convocation à la dernière minute de la nouvelle recrue Ziri Hammar, le coach des Jaune et
Vert affirme : «Hammar est arrivé en retard aux séances de mercredi et de jeudi derniers et c’est pour cela que j’ai songé à ne pas le convoquer pour cette première rencontre de la phase retour face à la JS Saoura.», ainsi, l’entraîneur Azzedine Aït Djoudi dément l’information disant qu’il a songé à boycotter le match et confirme notre version qui disait qu’il ne voulait pas le convoquer et que c’était le directoire qui le lui a imposé.
«Son expulsion était le tournant de la rencontre»
L’entraîneur Aït-Djoudi est convaincu que si son attaquant n’avait pas été expulsé au début de la deuxième mi-temps, la JSK aurait pu revenir au moins avec le point du match nul de son déplacement à Béchar. «Son expulsion était le tournant de la rencontre. On était bien en place, mais l’expulsion de Hammar et les décisions intempestives de l’arbitre ont influé négativement sur l’équipe.»
«L’arbitre nous a fait perdre»
Tout en expliquant la défaite de son équipe par l’expulsion de Hammar, Aït- Djoudi pense aussi que l’arbitre de la rencontre a favorisé l’équipe locale. «La JSS n’a pas besoin du coup de pouce de l’arbitre. Ce dernier nous a fait perdre. Il a sifflé beaucoup de fautes en faveur de notre adversaire. Je le dis et je le redis, on méritait au
moins le point du match nul.»
«C’est n’est pas normal que je ne dispose pas encore de licence»
Le coach des Jaune et Vert a profité de l’échec de son équipe face à la JSS pour vider son sac. Il ne s’est pas contenté seulement de critiquer Boukhenchouche, l’arbitre et Hammar à la fin du match, mais il s’est plaint aussi du fait qu’il ne dispose pas de licence. «C’est impardonnable que plus de deux mois après mon arrivée, je ne dispose pas de licence», tonne Aït Djoudi. Il ne s’est pas étalé sur le sujet, mais cette critique est dirigée probablement contre les responsables
du club. Certaines sources laissent entendre que son contrat a été déposé au niveau de la Ligue de football professionnel, mais si c’était le cas, l’instance que dirige Mahfoud Kerbadj lui aurait délivré une licence. C’est une histoire abracadabrante, car jamais ce
cas ne s’est posé à la JSK ni dans une autre équipe.
«Je ne peux plus coacher mon équipe»
Bien qu’il ait refusé de s’expliquer davantage sur le fait que plus de deux mois après sa prise technique de l’équipe, la LFP ne lui a pas délivré de licence, Aït-Djoudi lance un véritable SOS à partir de Béchar en déclarant que cette situation ne peut plus durer à l’avenir. «Il me faut une licence pour que je puisse coacher mon équipe», a-t-il conclu. Vu la situation dans laquelle se trouve l’équipe, les dirigeants doivent impérativement régler ce problème avant la deuxième journée de la phase retour du championnat. La JSK se trouve au bas du tableau et il est temps que les dirigeants prennent les mesures qui s’imposent pour mettre leur entraîneur et leurs joueurs dans de meilleures conditions
A. H.