C’est officiel, Azzedine Aït Djoudi n’est plus l’entraîneur de la JSK depuis hier. Le président du directoire Lakhdar Madjene et son vice-président Saïd Zouaoui l’ont convoqué au lendemain de la rencontre face à la JS Saoura pour lui demander de choisir entre le poste d’entraîneur et celui du membre du directoire.
A son arrivée au siège provisoire du club, Aït Djoudi a été surpris par la proposition qui lui a été faite par les deux autres repreneurs qui lui ont demandé de faire le choix entre le directoire et la barre technique, avant de lui remettre la copie de la résiliation de son contrat pour signature. Le ton est monté car Aït Djoudi a senti que Madjene et Zouaoui ne voulaient plus de lui. Mis devant le fait accompli, il a préféré démissionner de son poste pour rester au directoire. S’il avait opté pour le poste d’entraîneur, il n’aurait aucun pouvoir et la direction pourrait le limoger à tout moment. Ce n’était pas de gaité de cœur qu’il a choisi d’être membre du directoire. Il aura les mêmes prérogatives que les deux autres repreneurs, mais la collaboration sera impossible entre les trois membres du directoire.
Il a été nommé au poste d’entraîneur juste après avoir repris le club aux côtés de Madjene et Zouaoui, mais faute de se mettre d’accord, la signature de son contrat a été retardée à plusieurs reprises. Ce qui l’a contraint à demander une dérogation à chaque fois aux responsables de la Ligue de football professionnel.
Collaboration impossible
Notre journal a été le premier à se faire l’écho de la mésentente ayant éclaté entre Aït Djoudi, d’une part, le président du directoire Madjene et son vice-président Zouaoui, d’autre part. Quelques jours seulement après leur installation à la tête du directoire, on commençait à parler de désaccord entre eux. Leur union n’a été que de façade puisque dans les coulisses, les proches du club ont prédit l’éclatement du directoire à la mi-octobre. Madjene a été désigné au poste de président du directoire par rapport à son âge et il a tout fait pour qu’une parfaite entente règne entre les membres du directoire. Mais entre Aït Djoudi et Zouaoui, rien ne va. Cette guerre de leadership a fini par être connue de tout le monde et ce qui s’est passé hier n’est pas une surprise. Le fait que le vice-président Zouaoui apporte des démentis sur les joueurs que même son désormais ancien entraîneur a contactés prouve que la collaboration entre eux est impossible. Forcé de démissionner de son poste d’entraîneur, Aït Djoudi a mal encaissé le coup. Lui-même dit que dans l’intérêt de la JSK, ses relations avec Madjene et Zouaoui seront pour le moment normales, mais il sera sans nul doute de tout son pouvoir pour imposer sa vision des choses. Il n’a jamais caché son ambition d’être le premier responsable du club, et avec sa démission de la barre technique, rien ne va l’arrêter pour concrétiser le rêve qu’il caresse depuis une dizaine d’années.
N. Boumali
Madjene : «On lui a dit de choisir entre le directoire et la
barre technique»
Le président du directoire Lakhdar Madjene, que nous avons joint hier soir au téléphone, a expliqué la démission d’Aït Djoudi par le fait qu’il ne peut pas assumer deux tâches en même temps. Pour lui, le retrait d’Aït Djoudi de la barre technique ne signifie en aucun cas une crise entre les membres du directoire. «On a tenu une réunion avec lui et on lui a demandé de choisir entre le directoire et le poste d’entraîneur», a indiqué Madjene.
«Il a choisi le directoire»
N’évitant aucune question contrairement aux autres dirigeants qui aiment user de la langue de bois, Madjene a confié qu’Aït Djoudi a fait le choix d’être membre du directoire. «Aït Djoudi a choisi d’être avec nous dans le directoire, et il n’y a aucun problème de ce côté-là.»
«Il ne pouvait pas assumer deux tâches en même temps»
Le président du directoire est convaincu que la décision prise hier ne fera que servir les intérêts de la JSK. «Aït Djoudi n’a pas été limogé de son poste. On lui a juste demandé de choisir entre le directoire et le poste d’entraîneur, et il a opté pour le directoire. Il ne pouvait pas assumer les deux tâches en même temps», explique Madjene.
«On veut Fergani, sinon Alain Michel»
Pour le successeur d’Aït Djoudi, Madjene n’a pas fait durer le suspense puisque quelques heures seulement après la démission d’Azzedine, le président du directoire annonce que le vœu de la direction est d’avoir Fergani comme entraîneur. «On veut Fergani comme entraîneur, mais si pour une raison ou une autre, sa venue ne se concrétise pas, on veut Alain Michel», affirme Madjene qui estime que Fergani est l’entraîneur idéal pour la JSK.
«Ce n’est pas vrai, je n’ai pas démissionné de mon poste»
Vu les rumeurs ayant circulé hier sur son retrait du directoire, Madjene a tenu à démentir catégoriquement tout ce qui a été dit sur sa démission. «Je ne vois pas pourquoi les gens parlent de ma démission, alors que je suis toujours en poste. Je n’ai pas démissionné de mon poste et je n’ai accordé aucune déclaration dans ce sens», a conclu Madjene.
N. Boumali
Réunion explosive aujourd’hui
Selon une source autorisée, le désormais ancien entraîneur des Jaune et Vert Azzedine Aït Djoudi se réunira aujourd’hui avec le président Lakhdar
Madjene et son vice-président Saïd Zouaoui. Après avoir accepté de démissionner de son poste, Aït Djoudi compte crever l’abcès avec les deux autres repreneurs. Il abordera tous les sujets relatifs au fonctionnement du club. Au vu ses relations conflictuelles avec les deux autres membres du directoire, la réunion de cet après-midi risque d’être explosive. Au cours de la discussion que nous avons eue hier soir avec Aït Djoudi, celui-ci nous a confirmé qu’effectivement, une réunion entre lui et Madjene ainsi que Zouaoui est programmée pour aujourd’hui.
N. Boumali
Fergani : «Madjene m’a appelé»
Se trouvant en France pour des raisons personnelles, Ali Fergani, l’ex-entraîneur de la JS Kabylie et de l’équipe nationale, a été officiellement contacté par le président du directoire Lakhdar Madjène après la démission d’Azzedine Aït-Djoudi. Joint dans la soirée d’hier, Fergani affirme : «Oui, Madjène, qui est un bon ami à moi, m’a appelé au téléphone aujourd’hui.»
«Il m’a dit qu’il a besoin de moi»
Faisant de la venue de Fergani sa priorité principale après la démission forcée d’Aït-Djoudi, Madjène lui a fait part de son souhait de le voir à la tête de la barre technique des Jaune et Vert. «Madjène m’a dit qu’il a besoin de moi, mais je lui ai dit que j’ai des soucis pour le moment. Je suis là en France pour un contrôle médical», explique Fergani qui avait marqué de son empreinte l’histoire de la JSK.
«Je ne rentrerai au pays que le 15 de ce mois»
Ne pouvant pas écourter son séjour en France, Fergani a déclaré à Madjène avec lequel il entretient de bons rapports qu’il est disposé à le rencontrer à son retour au pays. «Je ne peux pas vous dire davantage sur mes contacts avec la JSK vu que je ne regagnerai le pays que le 15 de ce mois», précise Fergani. Si les dirigeants kabyles l’attendront jusqu’à son retour au pays, il sera certainement le futur entraîneur des Jaune et Vert.
N. Boumali
Alain Michel prêt à venir
Se trouvant en pole position en compagnie de Fergani pour succéder à Azzedine Aït-Djoudi, Alain Michel a toujours rêve d’entraîner la JS Kabylie. Son nom a toujours été évoqué ces dernières années dans l’entourage du club, mais sa venue ne s’est jamais concrétisée. La seule fois que l’ancien président Mohand Chérif Hannachi avait négocié avec lui, cela remonte à une dizaine d’années de cela. Il est clair que si pour une raison ou une autre, Fergani ne vient pas, ce sera probablement Alain Michel le futur entraîneur des Jaune et Vert. Il connaît bien le championnat algérien et il ne sera pas gourmand dans ses négociations avec la direction. Nous avons tenté de le joindre à plusieurs reprises hier pour vérifier s’il a donné son accord aux responsables kabyles comme nous l’ont confié certains proches du club, mais nos tentatives sont restées vaines.
N. Boumali
Aït-Djoudi : «Je suis toujours dans le directoire»
Azzedine Aït-Djoudi confirme sa démission du poste d’entraîneur qu’il occupait depuis qu’il a repris le club en compagnie de Madjène et Zouaoui. «C’est vrai que j’ai démissionné de mon poste, mais je suis toujours membre du directoire», déclare Aït-Djoudi qui n’a pas voulu s’étaler sur le sujet.
«Dans l’intérêt de la JSK, mes relations seront normales pour le
moment avec eux»
Ne s’attendant pas à ce qu’il soit forcé de choisir entre le directoire et le poste d’entraîneur, Aït-Djoudi a mal encaissé le coup. Toutefois, il ne veut pas verser dans la polémique pour éviter que la JSK s’enfonce davantage dans la crise. «Dans l’intérêt de la JSK, mes relations seront normales avec eux pour le moment», a-t-il souligné avant de poursuivre : «On a une réunion ce dimanche afin d’aborder tous les sujets relatifs au club.»
N. Boumali
Badou Zaki et Todorov proposés
Même si la priorité de la direction est d’engager Ali Fergani ou Alain Michel en remplacement d’Azzedine Aït-Djoudi poussé à la démission, certains managers ont proposé les deux anciens entraîneurs du CRB, à savoir Badou Zaki et Todorov. Ces deux derniers ont fait du bon travail avec le Chabab, mais ont été obligés de partir à cause de la crise qui secoue ce club depuis la saison dernière.
2 attaquants camerounais et un Kenyan à Tizi pour rien
Selon une source proche de la direction, deux attaquants camerounais et un avant-centre kenyan se trouvent à Tizi-Ouzou, plus précisément à l’hôtel Concorde depuis vendredi dernier. Mais après que certaines personnes ont donné des assurances à leur manager qu’ils seront soumis à des tests, les dirigeants leur ont fait savoir hier qu’ils ne recruteront aucun d’entre eux.
N. Boumali
Banouh aujourd’hui ou demain à la JSK
Les dirigeants kabyles attendent avec impatience le verdict de la Chambre de résolution des litiges concernant le cas de l’attaquant de l’USMH Banouh, qui a saisi cette instance pour avoir sa lettre de libération. Si certaines sources annoncent que la CRL rendra son verdict aujourd’hui, d’autres laissent supposer que cela ne se fera pas avant ce lundi. Ce qui est certain, les responsables de la JSK attendent que Banouh récupère sa libération pour finaliser avec lui. Ils sont en contact permanent avec lui et prêts à satisfaire toutes ses exigences pour l’engager.
N. Boumali
L’ultimatum fixé par la direction à Belkalem arrive à terme
L’ex-international défenseur des Jaune et Vert Essaïd Belkalem devra rendre sa réponse aux responsables kabyles aujourd’hui ou demain. Les dirigeants lui ont fixé un ultimatum jusqu’au 7 de ce mois pour se prononcer sur leur offre ; pour parer à tout éventuel refus, ils le relanceront aujourd’hui ou au plus tard demain pour voir s’il est disposé à revenir ou pas. Dans le cas où il déclinerait leur offre, ils seront obligés d’explorer d’autres pistes, surtout que Guitoune, que le manager général Karim Doudane a contacté, a été bloqué par son président.
Hamia relancé
Bien que les dirigeants aient annoncé que la signature de l’attaquant de l’USMH Banou est imminente, cela ne les a pas empêchés de relancer Hamia pour parer à un éventuel échec du transfert de l’attaquant harrachi. D’après certaines indiscrétions, les dirigeants kabyles ont contacté leurs homologues du CRB pour voir s’ils sont disposés à leur céder Hamia.
Le président de Ville-Franche menace la direction
Selon une source proche de la direction, le président de l’équipe de Ville-Franche avait saisi la FIFA pour réclamer 82.000 euros à la JSK comme frais de formation de l’attaquant Oussama Abdeldjelil, lequel n’avait porté le maillot des Jaune et Vert que quelques mois. Vu que l’ancien président du directoire Hamid Sadmi s’était entendu avec les responsables de ce club pour que la directoire leur verse 8.000 euros chaque mois, ces derniers menacent de saisir de nouveau la FIFA après avoir attendu pendant près de deux mois sans encaisser la somme sur laquelle ils se sont entendus avec les responsables kabyles.
Les révélations de Boukhenchouche : «Zouaoui m’a autorisé à ne pas me rendre à Béchar»
En raison de tout ce qui a été dit sur lui, Salim Boukhenchouche décide encore une fois de sortir de son mutisme pour s’expliquer sur le bras de fer qui l’oppose à son entraîneur et sur son refus de se déplacer avec l’équipe à Béchar. Ne sachant pas s’il poursuivra son aventure avec les Jaune et Vert, l’ex-pensionnaire de l’O Médéa avoue que la balle est dans le camp de ses dirigeants. Il dément l’existence de clans dans l’équipe, mais il reconnaît que pour que la JSK relève le défi, tout un chacun doit être animé de bonne foi et que tout le monde tire dans le même sens.
Vous avez refusé de faire le déplacement à Béchar, peut-on savoir pourquoi ?
Je tiens à vous préciser que j’ai été autorisé par le vice-président du directoire Saïd Zouaoui à ne pas faire le déplacement avec l’équipe à Béchar. J’ai lui ai parlé et je lui ai clairement dit que je ne me sens pas bien moralement et que je suis du voyage, je ne serai d’aucun apport pour l’équipe. Zouaoui a été compréhensif et il m’a autorisé à ne pas me déplacer avec mes équipiers à Béchar.
L’entraîneur Azzedine Aït-Djoudi a déclaré à la fin de la rencontre que ce que vous avez fait est grave et que vous serez sévèrement sanctionné…
Je ne serai pas sanctionné du moment que j’ai été autorisé par la direction à ne pas accompagner l’équipe à Béchar. Je ne suis pas un joueur à problèmes. Je n’ai pas abandonné l’équipe, mais comme j’ai vécu une semaine très difficile, j’ai demandé
l’autorisation à mes responsables de me dispenser de cette première rencontre de la phase retour.
Depuis près d’une semaine, on ne parle que de vous, alors que depuis le début de saison, vous étiez très discret…
Je ne suis pas un joueur à problèmes. Je me contente de faire mon travail sur le terrain. Mais comme j’ai appris que la direction et l’entraîneur songent à me libérer, je tenais à avoir une explication avec eux.
Aït-Djoudi vous a rassuré mardi dernier en vous déclarant qu’il compte sur vous et qu’il n’a jamais songé à vous libérer…
C’est vrai que j’ai discuté avec lui, mais il ne m’a pas convaincu. Vous savez, un joueur ne peut pas se concentrer sur son travail lorsqu’il apprend que son entraîneur veut se séparer de lui.
Qu’avez-vous dit à votre entraîneur mardi dernier ?
Je lui ai dit, si vous n’avez pas besoin de moi, vous n’avez qu’à m’accorder ma lettre de libération. J’ai ajouté que si vous ne m’aimez pas et que vous souhaitez mon départ, je partirai sans aucun problème.
Vous avez aussi parlé avec vos dirigeants de cette histoire…
Oui, je leur ai dit que s’ils n’ont pas besoin de moi et qu’ils jugent que je ne suis d’aucun apport à l’équipe, je résilierai mon contrat en ce mercato hivernal.
Les supporters ne veulent pas entendre parler de votre départ, ils ne comprennent pas comment l’un des joueurs les plus utilisés songe à partir…
C’est ce que j’ai dit à mon entraîneur en lui rappelant que j’ai participé à tous les matches de mon équipe. C’est émouvant de recevoir des appels des supporters qui vous disent que vous n’irez nulle part et que vous êtes l’un des meilleurs joueurs de l’équipe.
Le soutien des supporters est réconfortant, n’est-ce pas ?
Absolument, les supporters de la JSK connaissent bien le football. Ils assistent au match de leur équipe et ils connaissent la valeur de leurs joueurs.
Vous n’êtes pas le seul joueur à vouloir quitter le club en ce mercato hivernal, pourquoi les joueurs veulent-ils partir ?
Moi, je ne parle jamais des autres joueurs. Je n’ai jamais songé à partir ; c’est quand j’ai eu vent du souhait de la direction de vouloir me libérer que j’ai réclamé ma lettre de libération.
On dit qu’il y a des clans dans l’équipe, est-ce vrai ?
Non, il n’y a pas de clans dans l’équipe. Je suis à la JSK depuis 6 mois et je peux vous dire que les joueurs sont tous des enfants de bonnes familles.
Les supporters se demandent toujours si Boukhenchouche poursuivra son aventure avec l’équipe ou pas…
Je vais rencontrer mes dirigeants cette semaine et ce n’est qu’à l’issue de ma rencontre avec eux que je serai fixé sur mon avenir. S’ils ne veulent pas de moi, je partirai, sinon j’honorerai mon contrat jusqu’au bout.
La balle est dans le camp des dirigeants alors…
Absolument, si la direction ne compte pas sur moi pour le reste de la saison, je partirai, mais dans le cas contraire, je resterai sans aucun problème.
Vous n’avez pas fait le déplacement avec l’équipe à Béchar, vous étiez déçu par le résultat final, n’est-ce pas ?
Bien sûr, jusqu’au moment où je vous parle, je ne sais toujours pas, si je reste à la JSK, mais à l’instar de tout le groupe, j’ai été déçu par le résultat final. J’aurais aimé que mes équipiers reviennent avec un bon résultat.
Tout le monde, y compris l’entraîneur Aït-Djoudi, a estimé que votre absence s’est fait ressentir lors de ce premier match de la phase retour…
Au risque de me répéter, j’avais vécu une semaine très difficile et je n’avais pas le moral pour jouer ce match. Je ne veux polémiquer avec personne, mais les arguments présentés par mon entraîneur ne m’ont pas convaincu.
Pensez-vous que la JSK est capable de remonter la pente ?
S’il y a de la bonne foi (niya), l’équipe est capable de réaliser un bon parcours en cette phase retour. Il faut que tout le monde tire dans le même sens pour pouvoir relever le défi.
Vous êtes le seul joueur de la JSK à être convoqué en équipe nationale
A’, cela prouve que vous êtes l’un des meilleurs de la JSK en cette première manche du championnat…
J’ai toujours donné le meilleur de moi-même et je ne m’attendais pas à me retrouver dans cette situation. Maintenant si l’entraîneur ne m’aime pas ou il ne veut pas de moi à la JSK, je partirai sans aucun problème.
Cette situation ne vous arrange pas surtout que vous êtes un international…
Evidemment que cette situation ne m’arrange pas. En tant qu’international, je dois être plus performant, mais pour que je sois performant, il ne faut pas que je me conforte dans cette situation. Tout ce que je veux est de me concentrer uniquement sur ce qui m’attend sur le terrain afin d’être à la hauteur des attentes placées en moi.
- B.
C’est officiel, Azzedine Aït Djoudi n’est plus l’entraîneur de la JSK depuis hier. Le président du directoire Lakhdar Madjene et son vice-président Saïd Zouaoui l’ont convoqué au lendemain de la rencontre face à la JS Saoura pour lui demander de choisir entre le poste d’entraîneur et celui du membre du directoire. A son arrivée au siège provisoire du club, Aït Djoudi a été surpris par la proposition qui lui a été faite par les deux autres repreneurs qui lui ont demandé de faire le choix entre le directoire et la barre technique, avant de lui remettre la copie de la résiliation de son contrat pour signature. Le ton est monté car Aït Djoudi a senti que Madjene et Zouaoui ne voulaient plus de lui. Mis devant le fait accompli, il a préféré démissionner de son poste pour rester au directoire. S’il avait opté pour le poste d’entraîneur, il n’aurait aucun pouvoir et la direction pourrait le limoger à tout moment. Ce n’était pas de gaité de cœur qu’il a choisi d’être membre du directoire. Il aura les mêmes prérogatives que les deux autres repreneurs, mais la collaboration entre eux sera impossible entre les trois membres du directoire.
Il a été nommé au poste d’entraîneur juste après avoir repris le club aux côtés de Madjene et Zouaoui, mais faute de se mettre d’accord, la signature de son contrat a été retardée à plusieurs reprises. Ce qui l’acontraint à demander une dérogation à chaque fois aux responsables de la Ligue de football professionnel.
Collaboration impossible
Notre journal a été le premier à se faire l’écho de la mésentente ayant éclaté entre Aït Djoudi, d’une part, le président du directoire Madjene et son vice-président Zouaoui, d’autre part. Quelques jours seulement après leur installation à la tête du directoire, on commençait à parler de désaccord entre eux. Leur union n’a été que de façade puisque dans les coulisses, les proches du club ont prédit l’éclatement du directoire à la mi-octobre. Madjene a été désigné au poste de président du directoire par rapport à son âge et il a tout fait pour qu’une parfaite entente règne entre les membres du directoire. Mais entre Aït Djoudi et Zouaoui, rien ne va. Cette guerre de leadership a fini par être connue de tout le monde et ce qui s’est passé hier n’est pas une surprise. Le fait que le vice-président Zouaoui apporte des démentis sur les joueurs que même son désormais ancien entraîneur a contactés prouve que la collaboration entre eux est impossible. Forcé de démissionner de son poste d’entraîneur, Aït Djoudi a mal encaissé le coup. Lui-même dit que dans l’intérêt de la JSK, ses relations avec Madjene et Zouaoui seront pour le moment normales, mais il usera sans nul doute de tout son pouvoir pour imposer sa vision des choses. Il n’a jamais caché son ambition d’être le premier responsable du club, et avec sa démission de la barre technique, rien ne va l’arrêter pour concrétiser le rêve qu’il caresse depuis une dizaine d’années.
N. Boumali
Madjene : «On lui a dit de choisir entre le directoire et la
barre technique»
Le président du directoire Lakhdar Madjene, que nous avons joint hier soir au téléphone, a expliqué la démission d’Aït Djoudi par le fait qu’il ne peut pas assumer deux tâches en même temps. Pour lui, le retrait d’Aït Djoudi de la barre technique ne signifie en aucun cas une crise entre les membres du directoire. «On a tenu une réunion avec lui et on lui a demandé de choisir entre le directoire et le poste d’entraîneur», a indiqué Madjene.
«Il a choisi le directoire»
N’évitant aucune question contrairement aux autres dirigeants qui aiment user de la langue de bois, Madjene a confié qu’Aït Djoudi a fait le choix d’être membre du directoire. «Aït Djoudi a choisi d’être avec nous dans le directoire, et il n’y a aucun problème de ce côté-là.»
«Il ne pouvait pas assumer deux tâches en même temps»
Le président du directoire est convaincu que la décision prise hier ne fera que servir les intérêts de la JSK. «Aït Djoudi n’a pas été limogé de son poste. On lui a juste demandé de choisir entre le directoire et le poste d’entraîneur, et il a opté pour le directoire. Il ne pouvait pas assumer les deux tâches en même temps», explique Madjene.
«On veut Fergani, sinon Alain Michel»
Pour le successeur d’Aït Djoudi, Madjene n’a pas fait durer le suspense puisque quelques heures seulement après la démission d’Azzedine, le président du directoire annonce que le vœu de la direction est d’avoir Fergani comme entraîneur. «On veut Fergani comme entraîneur, mais si pour une raison ou une autre, sa venue ne se concrétise pas, on veut Alain Michel», affirme Madjene qui estime que Fergani est l’entraîneur idéal pour la JSK.
«Ce n’est pas vrai, je n’ai pas démissionné de mon poste»
Vu les rumeurs ayant circulé hier sur son retrait du directoire, Madjene a tenu à démentir catégoriquement tout ce qui a été dit sur sa démission. «Je ne vois pas pourquoi les gens parlent de ma démission, alors que je suis toujours en poste. Je n’ai pas démissionné de mon poste et je n’ai accordé aucune déclaration dans ce sens», a conclu Madjene.
N. Boumali
Réunion explosive aujourd’hui
Selon une source autorisée, le désormais ancien entraîneur des Jaune et Vert Azzedine Aït Djoudi se réunira aujourd’hui avec le président Lakhdar
Madjene et son vice-président Saïd Zouaoui. Après avoir accepté de démissionner de son poste, Aït Djoudi compte crever l’abcès avec les deux autres repreneurs. Il abordera tous les sujets relatifs au fonctionnement du club. Au vu ses relations conflictuelles avec les deux autres membres du directoire, la réunion de cet après-midi risque d’être explosive. Au cours de la discussion que nous avons eue hier soir avec Aït Djoudi, celui-ci nous a confirmé qu’effectivement, une réunion entre lui et Madjene ainsi que Zouaoui est programmée pour aujourd’hui.
N. Boumali
Fergani : «Madjene m’a appelé»
Se trouvant en France pour des raisons personnelles, Ali Fergani, l’ex-entraîneur de la JS Kabylie et de l’équipe nationale, a été officiellement contacté par le président du directoire Lakhdar Madjène après la démission d’Azzedine Aït-Djoudi. Joint dans la soirée d’hier, Fergani affirme : «Oui, Madjène, qui est un bon ami à moi, m’a appelé au téléphone aujourd’hui.»
«Il m’a dit qu’il a besoin de moi»
Faisant de la venue de Fergani sa priorité principale après la démission forcée d’Aït-Djoudi, Madjène lui a fait part de son souhait de le voir à la tête de la barre technique des Jaune et Vert. «Madjène m’a dit qu’il a besoin de moi, mais je lui ai dit que j’ai des soucis pour le moment. Je suis là en France pour un contrôle médical», explique Fergani qui avait marqué de son empreinte l’histoire de la JSK.
«Je ne rentrerai au pays que le 15 de ce mois»
Ne pouvant pas écourter son séjour en France, Fergani a déclaré à Madjène avec lequel il entretient de bons rapports qu’il est disposé à le rencontrer à son retour au pays. «Je ne peux pas vous dire davantage sur mes contacts avec la JSK vu que je ne regagnerai le pays que le 15 de ce mois», précise Fergani. Si les dirigeants kabyles l’attendront jusqu’à son retour au pays, il sera certainement le futur entraîneur des Jaune et Vert.
N. Boumali
Alain Michel prêt à venir
Se trouvant en pole position en compagnie de Fergani pour succéder à Azzedine Aït-Djoudi, Alain Michel a toujours rêve d’entraîner la JS Kabylie. Son nom a toujours été évoqué ces dernières années dans l’entourage du club, mais sa venue ne s’est jamais concrétisée. La seule fois que l’ancien président Mohand Chérif Hannachi avait négocié avec lui, cela remonte à une dizaine d’années de cela. Il est clair que si pour une raison ou une autre, Fergani ne vient pas, ce sera probablement Alain Michel le futur entraîneur des Jaune et Vert. Il connaît bien le championnat algérien et il ne sera pas gourmand dans ses négociations avec la direction. Nous avons tenté de le joindre à plusieurs reprises hier pour vérifier s’il a donné son accord aux responsables kabyles comme nous l’ont confié certains proches du club, mais nos tentatives sont restées vaines.
N. Boumali
Aït-Djoudi : «Je suis toujours dans le directoire»
Azzedine Aït-Djoudi confirme sa démission du poste d’entraîneur qu’il occupait depuis qu’il a repris le club en compagnie de Madjène et Zouaoui. «C’est vrai que j’ai démissionné de mon poste, mais je suis toujours membre du directoire», déclare Aït-Djoudi qui n’a pas voulu s’étaler sur le sujet.
«Dans l’intérêt de la JSK, mes relations seront normales pour le
moment avec eux»
Ne s’attendant pas à ce qu’il soit forcé de choisir entre le directoire et le poste d’entraîneur, Aït-Djoudi a mal encaissé le coup. Toutefois, il ne veut pas verser dans la polémique pour éviter que la JSK s’enfonce davantage dans la crise. «Dans l’intérêt de la JSK, mes relations seront normales avec eux pour le moment», a-t-il souligné avant de poursuivre : «On a une réunion ce dimanche afin d’aborder tous les sujets relatifs au club.»
N. Boumali
Badou Zaki et Todorov proposés
Même si la priorité de la direction est d’engager Ali Fergani ou Alain Michel en remplacement d’Azzedine Aït-Djoudi poussé à la démission, certains managers ont proposé les deux anciens entraîneurs du CRB, à savoir Badou Zaki et Todorov. Ces deux derniers ont fait du bon travail avec le Chabab, mais ont été obligés de partir à cause de la crise qui secoue ce club depuis la saison dernière.
2 attaquants camerounais et un Kenyan à Tizi pour rien
Selon une source proche de la direction, deux attaquants camerounais et un avant-centre kenyan se trouvent à Tizi-Ouzou, plus précisément à l’hôtel Concorde depuis vendredi dernier. Mais après que certaines personnes ont donné des assurances à leur manager qu’ils seront soumis à des tests, les dirigeants leur ont fait savoir hier qu’ils ne recruteront aucun d’entre eux.
N. Boumali
Banouh aujourd’hui ou demain à la JSK
Les dirigeants kabyles attendent avec impatience le verdict de la Chambre de résolution des litiges concernant le cas de l’attaquant de l’USMH Banouh, qui a saisi cette instance pour avoir sa lettre de libération. Si certaines sources annoncent que la CRL rendra son verdict aujourd’hui, d’autres laissent supposer que cela ne se fera pas avant ce lundi. Ce qui est certain, les responsables de la JSK attendent que Banouh récupère sa libération pour finaliser avec lui. Ils sont en contact permanent avec lui et prêts à satisfaire toutes ses exigences pour l’engager.
N. Boumali
L’ultimatum fixé par la direction à Belkalem arrive à terme
L’ex-international défenseur des Jaune et Vert Essaïd Belkalem devra rendre sa réponse aux responsables kabyles aujourd’hui ou demain. Les dirigeants lui ont fixé un ultimatum jusqu’au 7 de ce mois pour se prononcer sur leur offre ; pour parer à tout éventuel refus, ils le relanceront aujourd’hui ou au plus tard demain pour voir s’il est disposé à revenir ou pas. Dans le cas où il déclinerait leur offre, ils seront obligés d’explorer d’autres pistes, surtout que Guitoune, que le manager général Karim Doudane a contacté, a été bloqué par son président.
Hamia relancé
Bien que les dirigeants aient annoncé que la signature de l’attaquant de l’USMH Banou est imminente, cela ne les a pas empêchés de relancer Hamia pour parer à un éventuel échec du transfert de l’attaquant harrachi. D’après certaines indiscrétions, les dirigeants kabyles ont contacté leurs homologues du CRB pour voir s’ils sont disposés à leur céder Hamia.
Le président de Ville-Franche menace la direction
Selon une source proche de la direction, le président de l’équipe de Ville-Franche avait saisi la FIFA pour réclamer 82.000 euros à la JSK comme frais de formation de l’attaquant Oussama Abdeldjelil, lequel n’avait porté le maillot des Jaune et Vert que quelques mois. Vu que l’ancien président du directoire Hamid Sadmi s’était entendu avec les responsables de ce club pour que la directoire leur verse 8.000 euros chaque mois, ces derniers menacent de saisir de nouveau la FIFA après avoir attendu pendant près de deux mois sans encaisser la somme sur laquelle ils se sont entendus avec les responsables kabyles.
Les révélations de Boukhenchouche : «Zouaoui m’a autorisé à ne pas me rendre à Béchar»
En raison de tout ce qui a été dit sur lui, Salim Boukhenchouche décide encore une fois de sortir de son mutisme pour s’expliquer sur le bras de fer qui l’oppose à son entraîneur et sur son refus de se déplacer avec l’équipe à Béchar. Ne sachant pas s’il poursuivra son aventure avec les Jaune et Vert, l’ex-pensionnaire de l’O Médéa avoue que la balle est dans le camp de ses dirigeants. Il dément l’existence de clans dans l’équipe, mais il reconnaît que pour que la JSK relève le défi, tout un chacun doit être animé de bonne foi et que tout le monde tire dans le même sens.
Vous avez refusé de faire le déplacement à Béchar, peut-on savoir pourquoi ?
Je tiens à vous préciser que j’ai été autorisé par le vice-président du directoire Saïd Zouaoui à ne pas faire le déplacement avec l’équipe à Béchar. J’ai lui ai parlé et je lui ai clairement dit que je ne me sens pas bien moralement et que je suis du voyage, je ne serai d’aucun apport pour l’équipe. Zouaoui a été compréhensif et il m’a autorisé à ne pas me déplacer avec mes équipiers à Béchar.
L’entraîneur Azzedine Aït-Djoudi a déclaré à la fin de la rencontre que ce que vous avez fait est grave et que vous serez sévèrement sanctionné…
Je ne serai pas sanctionné du moment que j’ai été autorisé par la direction à ne pas accompagner l’équipe à Béchar. Je ne suis pas un joueur à problèmes. Je n’ai pas abandonné l’équipe, mais comme j’ai vécu une semaine très difficile, j’ai demandé
l’autorisation à mes responsables de me dispenser de cette première rencontre de la phase retour.
Depuis près d’une semaine, on ne parle que de vous, alors que depuis le début de saison, vous étiez très discret…
Je ne suis pas un joueur à problèmes. Je me contente de faire mon travail sur le terrain. Mais comme j’ai appris que la direction et l’entraîneur songent à me libérer, je tenais à avoir une explication avec eux.
Aït-Djoudi vous a rassuré mardi dernier en vous déclarant qu’il compte sur vous et qu’il n’a jamais songé à vous libérer…
C’est vrai que j’ai discuté avec lui, mais il ne m’a pas convaincu. Vous savez, un joueur ne peut pas se concentrer sur son travail lorsqu’il apprend que son entraîneur veut se séparer de lui.
Qu’avez-vous dit à votre entraîneur mardi dernier ?
Je lui ai dit, si vous n’avez pas besoin de moi, vous n’avez qu’à m’accorder ma lettre de libération. J’ai ajouté que si vous ne m’aimez pas et que vous souhaitez mon départ, je partirai sans aucun problème.
Vous avez aussi parlé avec vos dirigeants de cette histoire…
Oui, je leur ai dit que s’ils n’ont pas besoin de moi et qu’ils jugent que je ne suis d’aucun apport à l’équipe, je résilierai mon contrat en ce mercato hivernal.
Les supporters ne veulent pas entendre parler de votre départ, ils ne comprennent pas comment l’un des joueurs les plus utilisés songe à partir…
C’est ce que j’ai dit à mon entraîneur en lui rappelant que j’ai participé à tous les matches de mon équipe. C’est émouvant de recevoir des appels des supporters qui vous disent que vous n’irez nulle part et que vous êtes l’un des meilleurs joueurs de l’équipe.
Le soutien des supporters est réconfortant, n’est-ce pas ?
Absolument, les supporters de la JSK connaissent bien le football. Ils assistent au match de leur équipe et ils connaissent la valeur de leurs joueurs.
Vous n’êtes pas le seul joueur à vouloir quitter le club en ce mercato hivernal, pourquoi les joueurs veulent-ils partir ?
Moi, je ne parle jamais des autres joueurs. Je n’ai jamais songé à partir ; c’est quand j’ai eu vent du souhait de la direction de vouloir me libérer que j’ai réclamé ma lettre de libération.
On dit qu’il y a des clans dans l’équipe, est-ce vrai ?
Non, il n’y a pas de clans dans l’équipe. Je suis à la JSK depuis 6 mois et je peux vous dire que les joueurs sont tous des enfants de bonnes familles.
Les supporters se demandent toujours si Boukhenchouche poursuivra son aventure avec l’équipe ou pas…
Je vais rencontrer mes dirigeants cette semaine et ce n’est qu’à l’issue de ma rencontre avec eux que je serai fixé sur mon avenir. S’ils ne veulent pas de moi, je partirai, sinon j’honorerai mon contrat jusqu’au bout.
La balle est dans le camp des dirigeants alors…
Absolument, si la direction ne compte pas sur moi pour le reste de la saison, je partirai, mais dans le cas contraire, je resterai sans aucun problème.
Vous n’avez pas fait le déplacement avec l’équipe à Béchar, vous étiez déçu par le résultat final, n’est-ce pas ?
Bien sûr, jusqu’au moment où je vous parle, je ne sais toujours pas, si je reste à la JSK, mais à l’instar de tout le groupe, j’ai été déçu par le résultat final. J’aurais aimé que mes équipiers reviennent avec un bon résultat.
Tout le monde, y compris l’entraîneur Aït-Djoudi, a estimé que votre absence s’est fait ressentir lors de ce premier match de la phase retour…
Au risque de me répéter, j’avais vécu une semaine très difficile et je n’avais pas le moral pour jouer ce match. Je ne veux polémiquer avec personne, mais les arguments présentés par mon entraîneur ne m’ont pas convaincu.
Pensez-vous que la JSK est capable de remonter la pente ?
S’il y a de la bonne foi (niya), l’équipe est capable de réaliser un bon parcours en cette phase retour. Il faut que tout le monde tire dans le même sens pour pouvoir relever le défi.
Vous êtes le seul joueur de la JSK à être convoqué en équipe nationale
A’, cela prouve que vous êtes l’un des meilleurs de la JSK en cette première manche du championnat…
J’ai toujours donné le meilleur de moi-même et je ne m’attendais pas à me retrouver dans cette situation. Maintenant si l’entraîneur ne m’aime pas ou il ne veut pas de moi à la JSK, je partirai sans aucun problème.
Cette situation ne vous arrange pas surtout que vous êtes un international…
Evidemment que cette situation ne m’arrange pas. En tant qu’international, je dois être plus performant, mais pour que je sois performant, il ne faut pas que je me conforte dans cette situation. Tout ce que je veux est de me concentrer uniquement sur ce qui m’attend sur le terrain afin d’être à la hauteur des attentes placées en moi.
- B.