Le suspense concernant le retour de l’ex-international des Vert, Essaïd Belkalem, a duré jusqu’au bout. A moins de 4 heures de la clôture du marché des transferts, ni les dirigeants et moins les supporters n’étaient certains de son retour.
Sans club depuis l’été dernier, l’enfant de Mekla a été sollicité au mois de septembre
dernier par l’ancien président du directoire Hamid Sadmi, mais celui-ci a toujours refusé de s’exprimer sur son retour même après la signature de son contrat, il donne rendez-vous aux journalistes pour ce jeudi sous prétexte qu’il est sous pression. Ses négociations avec le futur président Chérif Mellal étaient serrées jusqu’au bout. Il a fallu 3 jours aux deux hommes pour qu’ils parviennent à un terrain d’entente et cela après l’intervention de certaines personnes. Pourtant, l’entraîneur Saâdi avait affirmé après la rencontre face à Oued R’hiou que Belkalem n’a rien exigé et que son seul souci est son manque de compétition, or ce qui s’est passé hier à l’hôtel Itourar a prouvé le contraire.
Il quitte la table puis revient
Même s’il a passé sa visite médicale dans la matinée d’hier, Belkalem a failli faire faux bond aux responsables kabyles après leur avoir promis de signer dans la soirée de lundi. Il s’était entendu avec Chérif Mellal pour qu’il signe pour un contrat de 18 mois pour un salaire de 250 millions de centimes. Mais comme il a exigé une avance de 4 mois, c’est-à-dire, un milliard de centimes, il a refusé catégoriquement de prendre les 750 millions de centimes que lui a remis Chérif Mellal. Il avait aussi refusé d’être présenté à la presse sous prétexte qu’il est sous pression. N’ayant ramené avec lui que 750 millions de centimes surtout qu’il avait offert 450 millions de centimes à Guitoune, Mellal lui a clairement dit qu’il n’aura pas les 4 salaires d’avance qu’il exige. Irrité par cela, Belkalem se retire de la table des négociations puis quitte carrément l’hôtel, mais il revient quelques minutes plus tard après avoir reçu quelques appels de certains de ses amis.
Une clause pour partir à l’étranger
Rêvant toujours de décrocher un contrat en Europe, Belkalem a insisté pour mettre une clause dans son contrat stipulant qu’en cas d’offre de l’étranger, la direction le laissera partir sans aucune condition. Cela n’a pas été du goût du futur président, mais il a accepté pour que le retour de Belkalem se concrétise. Il a signé un contrat de 18 mois, mais s’il reçoit une offre de l’étranger, il partira sans que la direction bénéficie de quoi que ce soit de son transfert.
Conférence de presse
Même s’il a fini par accepter d’être présenté à la presse après la signature de son contrat, Belkalem a refusé de se prêter au jeu des questions des journalistes sous prétexte qu’il est soumis à une terrible pression. Son attitude a déplu à la plupart des supporters qui s’attendaient à ce qu’il s’adresse à eux au moins après l’officialisation de son retour.
- Boumali
Chérif Mellal : «J’ai promis 2 grands joueurs et je les ai ramenés»
Le futur président Chérif Mellal n’a retenu que l’officialisation des transferts de Guitoune et Belkalem de la soirée d’hier. Approché par nos soins à la fin de la cérémonie de la signature de ces deux joueurs, Mellal affirme : «J’ai promis deux grands joueurs et je les ai ramenés. Je crois que j’ai fait un recrutement de qualité et je ne pourrai qu’être optimiste pour la suite du parcours.»
«Les supporters doivent nous aider»
Estimant qu’il a fait ce qu’il fallait pour renforcer l’équipe avec des joueurs de valeur, Chérif Mellal avoue que les supporters doivent apporter leur pierre à l’édifice. «Maintenant c’est aux supporters de nous aider pour enregistrer les meilleurs résultats possibles. On a besoin d’eux pour remonter la pente», a-t-il dit.
- H.
Saâdi : «Avec ces renforts, notre défense sera stabilisée»
L’entraîneur Noureddine Saâdi est très content de l’issue des négociations avec Guitoune et Belkalem. C’était lui qui avait insisté auprès de Chérif Mellal pour les recruter et lui aussi a pesé de tout son poids pour que le retour de Belkalem se concrétise. «Avec ces renforts, notre défense sera stabilisée. J’ai demandé le renforcement de la défense et avec l’arrivée de ces deux joueurs, je ne peux qu’être optimiste pour l’avenir de l’équipe», a déclaré Saâdi.
- H.
Benabderrahmane : «Mellal est un vrai responsable»
Nommé au poste de président par intérim, Nassim Benabderrahmane n’a pas tari d’éloges sur le futur président Chérif Mellal. «Mellal a injecté de l’argent avant même qu’il ne soit installé d’une manière officielle à la tête du club. Il a racheté la lettre de libération de Guitoune et lui a aussi offert une avance en compagnie de Belkalem. C’est un vrai responsable et on doit être derrière lui pour l’aider à concrétiser son projet.»
Chérif Mellal s’engage à ramener 10 milliards d’ici dimanche
Candidat à la présidence de la SSPA/JSK, Chérif Mellal a promis aux membres de l’assemblée des actionnaires d’injecter au moins 10 milliards de centimes dans les caisses du club d’ici dimanche. Au cours de l’assemblée des actionnaires tenue mercredi dernier et qui a débouché sur l’éviction de Lakhdar Madjène et Saïd Zouaoui, Mellal a appelé les membres de l’AG pour leur dire qu’il est prêt à leur remettre le chèque au plus tard le lendemain de la réunion. Toutefois, pour ne pas mettre la pression sur lui, ils lui ont fixé un ultimatum jusqu’à ce dimanche.
Chèque de banque
Pour vérifier que ce ne sera pas un chèque en bois, les membres de l’AG des actionnaires affirment qu’il devra leur remettre un chèque de banque. Il a certes engagé Guitoune et Belkalem et il a aussi promis aux joueurs de leur accorder un salaire avant la rencontre de ce week-end face à l’USMB, mais les actionnaires attendent de lui à ce qu’il tienne sa promesse, celle d’injecter 10 milliards de centimes dans les caisses avant son intronisation le 25 de ce me mois à la tête du conseil d’administration. Lui souhaite devenir l’actionnaire majoritaire, mais d’après les échos qui nous sont parvenus, cela ne se fera pas aussi facilement qu’il le pense.
- Boumali
Il n’a pas été payé depuis plus de deux mois
La Fecafoot demande à la direction de payer Ekedi
Le cas de l’attaquant camerounais Steve Ekedi n’a pas encore connu son dénouement. Certes, après l’avoir écarté pendant plusieurs semaines, les anciens membres du directoire Lakhdar Madjene et Saïd Zouaoui avaient fini par le réintégrer sous pression de la Fédération camerounaise de football, laquelle avait envoyé une délégation à Tizi Ouzou pour obliger les dirigeants kabyles à réintégrer Ekedi, faute de quoi, la Fecafoot saisira la FIFA. Il a certes réintégré le groupe avant la dissolution du directoire, mais comme il n’a pas été payé depuis plus de 2 mois, c’est-à-dire, 20 000 euros, la Fecafoot exige de la direction actuelle de lui accorder deux mois de salaire. Autrement dit, elle devra lui payer 20 000 euros. Mais comme le futur président Chérif Mellal entretient de bons rapports avec l’attaquant camerounais, il trouvera certainement un terrain d’entente avec lui. Il lui a apporté son soutien lorsque les anciens dirigeants l’avaient marginalisé et avant même que l’AG des actionnaires ne lui accorde sa confiance, Chérif Mellal avait rassuré Ekedi en lui disant que s’il reprend à la JSK, il comptera beaucoup sur lui.
- Boumali
Hammar reprend
L’attaquant Ziri Hammar a réintégré le groupe après une absence de quelques jours. Il est arrivé hier avec un retard de 10 minutes, mais le staff technique l’a autorisé à reprendre avec ses partenaires. Le futur président Chérif Mellal et l’entraîneur Nouredine Saâdi devaient s’entretenir avec lui dans la soirée d’hier afin de lui donner des garanties concernant son argent.
Dîner à l’hôtel Itourar
Le futur président Chérif Mellal a invité hier les joueurs à un dîner à l’hôtel Itourar. En dînant avec eux, Mellal veut créer une certaine symbiose entre les dirigeants, les membres du staff technique et les joueurs.
Guitoune officialise sa venue
Comme nous l’avons rapporté dans notre dernière édition, le défenseur Ali Guitoune portera le maillot des Jaune et Vert en cette phase retour. Il a officialisé hier soir sa venue en signant un contrat de 18 mois avec un avenant de 6 mois. Il a rallié la ville de Tizi Ouzou tôt dans la matinée de lundi dernier plus précisément à 4h et il a rejoint directement l’hôtel Itourar où les dirigeants lui avaient réservé une chambre. Il a passé la rationnelle visite médicale dans la matinée avant d’apposer sa signature sur le contrat qui lui a été présenté par Chérif Mellal dans la soirée. Le recrutement du désormais ancien défenseur du DRB Tadjenanet est un bon renfort pour la défense de la JSK, laquelle a montré beaucoup de signes de faiblesse lors de la première manche du championnat.
Compétitif
Ayant joué pratiquement tous les matches de la phase aller avec son ancienne équipe, Guitoune sera prêt pour le match de ce week-end face à l’USMB. Il était prévu qu’il entame les entraînements avec les Jaune et Vert, mais comme les dirigeants lui avaient fait savoir que la signature du contrat était prévu à 16h, il était resté à l’hôtel jusqu’à 19h, heure à laquelle il a officialisé son transfert. L’entraîneur Noureddine Saâdi va sans nul doute compter sur lui pour le match de ce week-end, car au vu de ce qu’il a confié à ses amis, il n’a pas été satisfait par le rendement de ses défenseurs face à la modeste équipe d’Oued R’hiou.
- H.
Guitoune : «J’apporterai le plus attendu de moi»
Le néo-défenseur des Jaune et Vert, Ali Guitoune, promet d’ores et déjà d’être à la hauteur de la confiance placée en lui. Conscient que les dirigeants et l’entraîneur Noureddine Saâdi comptent beaucoup sur lui pour stabiliser leur défense, le désormais ancien pensionnaire du DRB Tadjenanet confie quelques minutes seulement après la signature de son contrat qu’il stabilisera la défense de la JSK. «J’apporterai le plus attendu de moi. Les dirigeants m’ont fait appel et je ne les décevrai pas», a-t-il déclaré lors de la cérémonie de sa présentation à la presse.
«Je veux terminer ma carrière avec les Canaris»
Signataire d’un contrat de 18 mois au profit des Jaune et Vert, Guitoune avoue qu’il était disposé à signer pour 3 ou 4 saisons. «Je veux terminer ma carrière avec les Canaris. J’étais disposé à signer pour 3 ou 4 saisons, si les dirigeants me l’avaient demandé. C’est un honneur pour moi de porter le maillot de la JSK qui reste l’un des plus grands clubs en Algérie.»
- H.
Saâdi et Boufenara n’ont pas dirigé la séance d’hier
L’entraîneur Noureddine Saâdi et son adjoint Hakim Boufenara ont suivi la séance d’hier à partir de la ligne de touche. Le successeur d’Aït-Djoudi a longuement discuté avec les joueurs avant l’entame de l’entraînement. C’est le préparateur physique Wahab Bourzag qui a dirigé la séance d’hier.
Le CSA/JSK nage dans l’illégalité
La situation est insoutenable à la JSK. La rue gronde, les supporters s’impatientent et les hauts responsables de la région et même du pays, conscients de la place qu’occupe la JSK dans le cœur et la vie quotidienne des habitants de la région, s’inquiètent sérieusement de la tournure que prennent les choses et les conséquences qu’une telle pagaille puisse engendrer dans cette partie de l’Algérie connue pour être sensible et extrêmement instable.
Des gens haut placés parlent d’un changement radical à la JSK. «Cette révolution annoncée», puisque c’en est une, toucherait toutes les structures du club, à commencer par le CSA, actionnaire majoritaire de la SSPA/JSK. On n’en connaît pas tous les détails, mais on connaît les grands axes des changements qui devraient avoir lieu. Le premier consiste à remettre le CSA/JSK dans la légalité.
Samy Idres devait être remplacé après 45 jours
Tout le monde sait que le CSA détient tous les pouvoirs à la JSK. En sa qualité d’actionnaire majoritaire, le club amateur, aidé par quelques actionnaires, a destitué Hannachi, placé Sadmi, avant de remplacer ce dernier par un directoire composé de Madjène, Zouaoui et Aït-Djoudi pour enfin les enlever et dérouler le tapis rouge à Chérif Mellal. Le CSA aurait été tout à fait dans son rôle si son président élu, Samy Idres, en l’occurrence, avait pris ses décisions, mais ce n’est pas le cas. En effet, et dans ce cas précis, la loi sur la gouvernance d’un club sportif amateur donne le droit au vice-président d’agir avec une procuration pendant une période bien définie (6 mois). En cas de vacance annoncée (décès, longue maladie ou autres empêchements) au niveau du poste de président, le vice- président est tenu d’organiser une assemblée générale élective dans les 45 jours qui suivent. Dans les deux cas, Samy Idres a violé la loi tout comme son vice-président d’ailleurs.
Le CSA peut-il être geré par procuration ?
Pour mieux comprendre ce qui se passe, il faudra revenir au mois de mai dernier. Samy Idres qui venait d’être réélu pour un autre mandat olympique voulait démissionner de son poste et organiser une AG élective le jour où il a appris qu’un projet de retrait de confiance à Hannachi était en étude. Samy Idres a refusé de trahir celui qui l’a fait président, mais d’un autre côté, Zeghdoud, Meftah et d’autres proches du club lui ont mis la pression pour le pousser à destituer Mohand-Chérif Hannachi. Pris entre le marteau et l’enclume, il a choisi de faire une procuration à ces derniers et rester en dehors de tout ça le temps que ça se calme. Ce jour-là, Idres avait offert le club le plus titré d’Algérie à Zeghdoud et Meftah, le seul bémol, c’est que ces deux derniers ne savaient pas que ce pouvoir n’était pas eternel et la procuration n’était pas valable jusqu’à la fin du mandat olympique de Samy Idres en 2021.
Tout est nul !
Supposons qu’Idres a fait la procuration à Meftah et Zeghdoud dans les règles, la durée de vie de ladite procuration prend fin au bout de six mois maximum. Ainsi, et jusqu’au mois de décembre dernier, Zeghdoud et Meftah étaient dans leur rôle et avaient tout à fait le droit d’agir en toute liberté dans le respect des lois qui régissent les associations sportives. Mais depuis un peu plus d’un mois, le CSA nage dans l’illégalité totale. La procuration qu’a faite Samy Idres, président du CSA à Meftah Hanine et Mohamed Zeghdoud n’étant valable que 6 mois, et parce qu’aucune AG élective n’a été organisée pour élire un nouveau président et se mettre à l’occasion en conformité avec les nouveau textes de loi, le CSA, donc la JSK est dans l’illégalité la plus absurde. De ce fait, et conformément aux statuts des associations et au droit commercial, le CSA actuelle n’a aucune légitimité, donc aucun pouvoir, par conséquent, la SSPA/JSK est aussi dans l’Illégalité et toutes les décisions prise pendant cette période sont nulles et non avenues.
Le DJS prévoit une AGEX pour réparer tout ça
Beaucoup se demandent comment la DJS, le DRAG et le commissaire aux comptes sont passés à côté de tout ça, surtout qu’il s’agit d’une association médiatisée dont le nom et la notoriété dépassent les frontières de l’Algérie, parce que les choses ne cessent de s’amplifier, il se dit que le DJS de Tizi Ouzou compte réagir bientôt pour réparer tout ça, d’abord parce que la loi l’exige, mais aussi parce que la JSK ne peut pas continuer dans cette voie. On ne sait pas si cela va intervenir en ce mois de janvier, ou plus tard, mais ce qu’on sait par contre, c’est que des gens bien connus à Tizi Ouzou sont en train de tout faire pour enlever le pouvoir au CSA actuel et le remettre entre les mains d’autres personnes, physiques ou morales. On parle de l’ancien directoire, de Chérif Mellal à un degré moindre, mais aussi d’une société étatique, Cosider, pour ne pas la nommer.
Sid-Ali Asli : «Je ne participerai pas à la mise à mort de la JSK»
Bien que sa démission soit rejetée, Sid-Ali Asli, le désormais ex-président du comité de supporters, est décidé plus que jamais à partir. Voulant savoir pourquoi il tient à démissionner de son poste, celui-ci affirme : «Je ne participerai pas à la mise à mort de la JSK. Des lendemains incertains attendent notre club et je ne veux en aucun cas que mon nom soit mêlé à ce qui arrivera à notre cher club. Je suis pessimiste pour l’avenir de notre JSK, car j’ai constaté beaucoup de choses anormales ces derniers jours et c’est pour cela que j’ai décidé de me retirer pour laisser ma place propre.»
«Lorsque je leur ai parlé de Chérif Mellal, ils m’avaient dit qu’il n’a pas les moyens»
Avant l’installation de Lakhdar Madjene, Saïd Zouaoui et Azzedine Aït-Djoudi, Asli avait défendu la candidature de Chérif Mellal avant de prendre ses distances par rapport à cela. «Lorsque je leur ai parlé de Chérif Mellal, ils m’avaient dit qu’il n’avait pas les moyens et maintenant ils veulent lui confier la présidence de la SSPA/JSK. Je n’ai rien contre Mellal, mais je ne cautionnerai jamais l’injustice. J’ai peur pour notre JSK, car rien ne prête à l’optimisme», poursuit le désormais ancien président du comité de supporters.
«J’ai participé à l’éviction de Hannachi, je ne participerai jamais à son retour»
Le désormais ancien président du comité de supporters jette un pavé dans la mare en annonçant que ceux qui ont évincé l’ancien président Mohand-Chérif Hannachi font tout pour le réhabiliter maintenant. «J’avais participé à l’éviction de Hannachi, mais je ne participerai jamais à son retour. Je n’ai pas un double visage. J’ai toujours été correct et je ne changerai pas. Je remercie tous les supporters qui m’ont apporté leur soutien, mais ils doivent me comprendre. Je ne peux pas continuer à travailler dans un environnement aussi malsain, car il faut être un irresponsable pour cautionner ce qui se passe à la JSK», explique Sid-Ali Asli.
- Boumali