Rencontré au lendemain de la défaite de son équipe contre le PAC, Chérif Mellal estime que les joueurs et les membres du staff technique ont une grande responsabilité dans le revers de vendredi passé.

«Ce n’est pas à moi de marquer les buts. Moi, mon travail je l’ai fait et avec une grande responsabilité. A mon arrivée au club, j’ai trouvé des joueurs très fragilisés par cette histoire d’argent, j’ai payé un salaire aux joueurs avant même mon intégration au CA, j’ai assuré le recrutement à deux jours seulement de la clôture du mercato officiel. Ce n’est pas à moi de jouer sur le rectangle vert, la JSK est en danger, chaque partie doit assumer ses responsabilités, on n’a pas le droit de décevoir à chaque fois notre public», nous dira d’emblée Chérif Mellal.

 

«Je ne fuis pas mes responsabilités, je sauverai le club»

Au moment où la plupart des supporters commencent à s’inquiéter pour leur équipe, Chérif Mellal explique et promet en meme temps. «J’ai trouvé l’équipe en bas du tableau, des joueurs totalement délaissés et abandonnés, mais je ne vais pas baisser les bras. On a promis de sauver le club et on va le sauver incha Allah, moi, je ne fuis jamais mes responsabilités, je suis un homme de parole.»

 

«J’ai promis une belle prime et un salaire aux joueurs, ils n’ont pas gagné…»

Selon Chérif Mellal, les joueurs n’auront plus le droit de parler argent, il explique pourquoi : «Les joueurs ont été régularisés après le match nul concédé à domicile contre l’USMB. Malgré cet échec, j’ai payé un salaire aux joueurs, je voulais leur montrer ma bonne foi et mes grandes intentions de régulariser tout le monde en un temps record, la preuve. Avant le match contre le PAC, j’ai parlé aux joueurs, je leur ai dit de ne se focaliser que sur le terrain. Pour bien les motiver, je leur ai promis un autre mois de salaire et une forte prime en cas de victoire. Je ne peux pas payer les joueurs au lendemain d’une défaite.»

 

«Au lieu d’insulter les joueurs, les supporters doivent soutenir leur équipe»

Chérif Mellal n’a pas aimé le comportement des supporters, ou plutôt de quelques supporters qui étaient dans les gradins du stade Omar Hamadi vendredi passé, il regrette qu’«avant même le coup d’envoi de la partie, ils insultaient les joueurs et les dirigeants, ceux qui ont fait ça ne sont pas des supporters de la JSK, ils n’aiment pas le club, ils aiment leurs intérêts. Aujourd’hui, les amoureux des Jaune et Vert doivent s’unir pour encourager comme un seul homme les joueurs et surtout pour barrer la route à ces personnes malintentionnées qui ne cherchent qu’à casser la JSK et à la détruire.»

 

«On n’acceptera aucun autre dérapage des arbitres»

Lors de notre discussion avec le futur  président de la JSK, ce dernier n’a pas hésité à reparler de l’arbitrage : «Contre l’USMB, l’arbitre nous a volés, il nous a privés de la victoire. Vendredi passé à Bologhine, tout le monde a vu cette action où le défenseur adverse avait fauché Hammar sans que l’arbitre l’expulse… C’est trop. Désormais, on ne va pas se taire, aucun dérapage des arbitres envers notre équipe ne sera toléré.»

«On jouera à fond nos chances en coupe d’Algérie»

Concernant le prochain match de vendredi en coupe d’Algérie contre la modeste équipe du DRBD, Chérif Mellal avoue : «On jouera à fond nos chances en coupe d’Algérie. Certes, le plus important pour nous actuellement est de sauver l’équipe de la relégation. Néanmoins, on va bien préparer cette rencontre de Dame coupe, on jouera nos chances à fond dans cette compétition pour ne pas avoir des regrets par la suite.»

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«Des chèques impayés, des dettes à la pelle, des amendes et des sanctions… J’ai hérité d’un cadeau empoisonné»

Pour conclure, Chérif Mellal parle de ces histoires de dettes qui angoissent la vie de la direction. «Chaque jour, des créanciers se présentent avec des chèques, même Air Algérie et la TAL ont saisi la direction du club, sans parler des menaces de la FIFA, d’autres dettes… C’est trop. Je ne sais pas pourquoi on a pris le club en otage alors qu’on n’a payé aucun centime, on a endetté le club, tout simplement. J’ai hérité d’un cadeau empoisonné, mais je ne vais pas fuir mes responsabilités, je vais continuer à payer et à dépenser sans calcul, car, moi, j’aime vraiment la JSK et c’est avec mon argent que je travaille.»

1. H.

 

Cas d’indiscipline…

Trois joueurs dans le collimateur du futur président

Depuis qu’il est à la JSK, Chérif Mellal a remarqué plusieurs anomalies dans le comportement de quelques joueurs, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Pour le moment, le futur président du club le plus titré d’Algérie n’a rien dit à ces joueurs, il a chargé Saâdi de remettre de l’ordre au sein de l’équipe en lui accordant carte blanche, mais comme le comportement de ces joueurs n’a pas changé, Mellal commence à s’inquiéter sérieusement, surtout que l’équipe est en danger. Selon une source crédible, trois joueurs sont dans le collimateur du futur boss. Ce dernier pourrait d’un moment à l’autre convoquer ces joueurs devant le CD. Il a même juré de les expulser du club s’ils dépassent la ligne rouge. Dans ces moments difficiles, les joueurs de la JSK doivent se montrer responsables, ils doivent songer sérieusement à l’avenir du club au lieu de continuer à se comporter comme des cadets ou des juniors. Chérif Mellal compte même programmer des réunions en aparté avec les joueurs pour démasquer les joueurs perturbateurs.

1. H.

 

Les membres du staff technique payés

A la veille de la rencontre PAC-JSK, Chérif Mellal a payé les membres du staff technique. Après avoir payé les joueurs et assurer le recrutement, Mellal a jugé utile de payer les entraîneurs de l’équipe première. Depuis qu’il est à la JSK, Saâdi n’a touché aucune avance sur salaire. Idem pour Boufenara alors que Gaouaoui et Bourzag attendaient leurs salaires depuis plusieurs jours.

 

Deux salaires pour Saâdi et Bourzag, un salaire pour Boufenara et Gaouaoui

Mellal a payé deux mois de salaire à l’entraîneur en chef, Noureddine Saâdi. Ce dernier est à la JSK depuis trois semaines. Même Bourzag, qui est au club depuis plusieurs jours, a touché deux mois de salaire alors que Gaouaoui et Boufenara ont touché un salaire.

 

Le comptable et le commissaire aux comptes ont été payés aussi

En plus des joueurs et des entraîneurs, Chérif Mellal a payé le commissaire aux comptes ainsi que le comptable. Ces derniers n’ont pas été payés depuis plusieurs mois. Mellal compte assainir la situation financière du club avant la fin de cet exercice sportif.

1. H.

 

Tournoi Matoub Lounès

Lalmas honoré

Ould-Ali, Zetchi, Medane, Menad, Allik, Amara, Adghigh, Saïb…

Ils étaient tous là hier lors du tournoi Matoub Lounès organisé chaque année à l’occasion de l’anniversaire de la naissance de Matoub Lounès. Après un bon couscous, les invités se sont déplacés au stade 1^er-Novembre. Trois rencontres étaient au menu de ce tournoi et se sont déroulées au niveau de la salle du stade. Les organisateurs de ce tournoi ont honoré Lalmas qui, malgré son handicap, s’est déplacé à Tizi Ouzou, ce qui a été fortement apprécié par l’ensemble des présents.

1. H.

Benaldjia s’explique : «Je n’ai pas insulté Ferhani, mais un supporter du PAC»

 

Remplacé à la fin de la première mi-temps pour avoir proféré des insultes sur le terrain, Mehdi Benaldjia a tenu à préciser qu’il n’a insulté ni Ferhani ni un autre de ses équipiers et qu’il n’a fait que répondre aux insultes d’un supporter du PAC. Sur l’avenir de son équipe, il promet que lui et ses partenaires feront tout pour la sauver de la relégation.

 

Le staff technique vous a fait sortir à la mi-temps pour avoir proféré des insultes sur le terrain, qu’en est-il au juste ?

L’entraîneur pensait que j’avais insulté Ferhani, mais ce n’était pas le cas. J’ai insulté un supporter du PAC qui n’avait pas cessé de m’insulter depuis le début de la rencontre. J’ai essayé de ne pas répondre à sa provocation, mais il avait dépassé les limites. Il m’a dit des vertes et pas des mûres et je n’ai fait que répondre à ses insultes.

 

Comment avez-vous accueilli votre changement durant la pause citron ?

J’ai accepté la décision de mon entraîneur sans rien dire. Mais à la fin de la rencontre je lui ai expliqué que je n’avais fait que répondre aux insultes d’un supporter du PAC. Je lui ai même dit en présence de Ferhani même que je n’ai insulté aucun de mes partenaires.

 

Cette énième défaite risque d’entraîner l’équipe dans une crise sans précédent…

C’est une défaite amère qu’on a concédé contre le PAC, on ne s’attendait pas à perdre à Bologhine. On avait bien commencé le match, malheureusement le penalty accordé au PAC à 5 minutes du coup de sifflet final a fait basculer le match. On est dos au mur et on est condamnés désormais à faire le plein à domicile et récolter quelques points à l’extérieur pour assurer notre maintien en Ligue 1 Mobilis.

 

Ne pensez-vous pas que votre équipe est victime du mauvais arbitrage lors des deux derniers matches ?

Effectivement, on a été victimes du mauvais arbitrage face à l’USMB et au PAC et les arbitres des deux rencontres nous ont privés d’une victoire certaine face à ces deux équipes, l’arbitrage nous a beaucoup pénalisés et le but que j’avais marqué n’a pas été comptabilisé par l’arbitre.

 

Ne craignez-vous pas que la JSK descende en Ligue 2 Mobilis ?

La JSK ne descendra pas en Ligue 2 Mobilis. J’espère que les erreurs commises par les arbitres ne sont pas préméditées. On a les moyens pour sauver l’équipe de la relégation et on ne rechignera pas sur l’effort afin de l’extirper de la zone rouge. On est dans une situation très délicate, mais il n’est pas trop tard pour redresser la barre.

 

Les supporters s’inquiètent de plus en plus pour l’avenir de leur équipe…

On leur demande pardon, ils  s’attendaient à mieux de la part de leur équipe en cette phase retour. On leur promet de se ressaisir dès les prochaines journées afin de tenter de leur rendre le sourire.

 

Vous êtes condamnés à gagner face au NAHD pour ne pas compromettre vos chances de maintien…

Il faut d’abord qu’on gagne face à Dar El-Beida en coupe avant de penser au match contre le NAHD. Comme je vous l’ai déjà dit, on ne doit perdre désormais aucun point sur notre terrain pour ne pas compromettre nos chances de maintien en Ligue 1 Mobilis.

1. Boumali

 

Saâdi sermonne Saâdou

«C’est trop, tu fais à chaque fois des erreurs»

A la fin de la première mi-temps, l’entraîneur Noureddine Saâdi s’est réuni avec ses joueurs à l’intérieur des vestiaires pour faire l’autocritique de leur prestation durant les premières 45 minutes. D’après une source proche de la direction, il n’a pas hésité à rappeler au défenseur Nabil Saâdou que ce n’est pas la première fois qu’il commet une erreur fatale à l’intérieur et à l’extérieur de la surface de réparation. «C’est trop, tu fais à chaque fois des erreurs», lui a-t-il dit. Il faut dire que si Saâdou n’avait pas perdu le ballon à la limite de la surface de réparation, l’équipe aurait terminé la première mi-temps sur le score vierge.

 

«Il ne fallait pas prendre des risques inutiles»

L’entraîneur Saâdi n’a pas attendu le coup de sifflet final pour faire ses remarques à ses joueurs. En effet, durant la pause citron, il a mis Saâdou qui avait accroché un joueur de l’USMB avant que l’arbitre ne désigne le point de penalty devant ses responsabilités. «Il ne fallait pas prendre des risques inutiles. Tu as perdu le ballon et on a payé cash ton erreur. Guitoune n’avait pas d’autre choix que de commettre une faute à l’intérieur de la surface de réparation», lui a-t-il ajouté.

1. Boumali

 

Bourzag démissionne

Le préparateur physique Wahab Bourzag a annoncé sa démission aux dirigeants le lendemain de la rencontre face au PAC. Il devra présenter sa démission par écrit aujourd’hui afin d’officialiser son retrait de la composante du staff technique de la JS Kabylie. Ce n’est pas la première fois qu’il démissionne de son poste. Déjà avec l’ancien directoire composé de Madjène, Zouaoui et Aït-Djoudi, il s’était retiré de son poste, mais Chérif Mellal l’avait convaincu de revenir. Mais ce n’était que partie remise puisqu’il a pris la décision de démissionner de son poste après le match face au PAC. Il a argué sa décision par le fait que la direction n’a pas revu son salaire et que l’entraîneur Saâdi ne l’a pas pris comme adjoint. En plus, les dirigeants n’ont pas mis à sa disposition un appartement comme ils s’étaient entendus avec lui.

1. Boumali

 

Bourzag : «On ne m’a accordé ni augmentation ni statut d’adjoint»

Le désormais ex-préparateur physique Wahab Bourzag confirme sa démission. Au cours d’une discussion que nous avons eue avec lui hier après-midi, il affirme qu’il a bel et bien annoncé sa démission aux dirigeants. «Oui, je me retire de mon poste. Les dirigeants m’avaient promis une augmentation de salaire, mais je n’ai rien vu. En plus, je me suis entendu avec Saâdi pour que je sois son adjoint, mais ça n’a pas été le cas. Le problème d’appartement n’a pas été réglé et c’est pour cela que j’ai décidé de démissionner de mon poste», explique Bourzag.

 

«Hamar m’avait promis un salaire alléchant par rapport à celui de la JSK»

Alors que certains pensent qu’il a démissionné de son poste pour protester contre le salaire que lui a offert la nouvelle direction, Bourzag déclare : «Hamar m’avait promis un salaire alléchant par rapport à celui de la JSK, mais j’avais refusé son offre, car j’avais déjà donné mon accord aux dirigeants kabyles.»

Il est utile de souligner que Bourzag a été payé par Chérif Mellal avant la rencontre face au PAC.

1. Boumali

 

Guitoune : «Je n’avais pas d’autre choix que d’accrocher le joueur du PAC»

Ayant disputé son premier match sous le maillot des Jaune et Vert, vendredi  dernier, sur le terrain de Bologhine, Ali Guitoune confie qu’il aurait souhaité débuter son aventure avec la JSK avec un succès. «Je suis déçu par cette défaite concédée face au PAC. J’aurais aimé entamer mon aventure avec un bon résultat. Malheureusement, on s’est fait battre par le Paradou. Sur l’action du penalty, je n’avais pas le choix, soit je laissais le joueur se diriger seul vers les bois gardés par Boultif, soit je commettais une faute sur lui. Je crois que les joueurs souffrent sur le plan psychologique, mais on a encore les moyens pour redresser la barre. On est dans une situation très critique, mais on est déterminés à se ressaisir afin de tirer l’équipe vers le haut. On a un match face à Dar El-Beida en coupe d’Algérie qu’on doit impérativement gagner afin de préparer le match face au NAHD dans de bonnes conditions», souligne l’ex-pensionnaire du DRB Tadjenanet.

1. Boumali

 

Saâdi contraint de revoir sa stratégie

Soumis à une terrible pression depuis le nul concédé devant l’USMB, l’entraîneur Noureddine Saâdi fait de son mieux pour trouver les solutions. Il n’a pas un grand choix devant lui, mais il est condamné à apporter des changements dans son onze pour espérer redresser la barre. Le futur président Chérif Mellal lui a apporté son soutien après la défaite concédée devant le PAC, mais certains dirigeants veulent se réunir avec lui pour voir ce qui n’a pas marché. Ils savent parfaitement que Saâdi ne dispose pas d’une baguette magique et qu’il lui faudra encore du temps pour remédier à cette situation, mais vu la situation dans laquelle se trouve l’équipe, ils espèrent qu’elle renouera avec les bons résultats dès les prochaines journées.

 

Positionnement des joueurs

L’un des points que les dirigeants aborderont avec l’entraîneur est celui relatif au positionnement des joueurs. Boukhenchouche par exemple qui avait l’habitude de jouer dans l’animation de jeu a été aligné dans la récupération lors des deux derniers matches. Il a une responsabilité sur le deuxième but encaissé face au PAC puisqu’il avait tenté de dribbler non loin de sa surface de réparation, mais dans l’ensemble le staff technique a été satisfait de sa prestation. L’entraîneur pourrait le faire jouer à son poste de prédilection lors des prochaines rencontres surtout qu’il ne dispose pas d’un meneur de jeu de métier. Même Yettou a été aligné comme milieu offensif, alors que lui affirme que son poste de prédilection est celui de milieu récupérateur. Saâdi qui a une idée précise sur chacun de ses joueurs fera jouer les meilleurs pour tenter de redresser la barre dans les prochaines journées.

 

Avant-centre

En plus du positionnement des joueurs, l’absence d’un chasseur de buts de métier ne fait que compliquer la tâche au staff technique. Vu que Steve Ekedi n’est pas encore à 100% de son niveau, l’entraîneur Saâdi devra essayer d’autres variantes en attaque. Il a essayé Djabout en pointe, mais ce dernier a toujours affirmé qu’il n’est pas un avant-centre. Il faut reconnaître que Saâdi n’a pas beaucoup de choix devant lui étant donné qu’il ne dispose pas d’un attaquant de pointe dans son effectif, mais il devra trouver une solution à ce problème d’inefficacité offensive.   

1. A.

 

Yettou et Benaldjia se sont accrochés avec des supporters

Selon une source digne de foi, le milieu Nassim Yettou et l’attaquant Mehdi Benaldjia se sont accrochés avec des supporters à la fin de la rencontre. C’est pour cela que le futur président Chérif Mellal demande aux fans de ne pas tomber dans le jeu des manipulateurs et d’apporter leur soutien aux joueurs quoi qu’il arrive pour qu’ils puissent redresser la barre dans les prochaines journées.