Comme nous l’avions rapporté dans notre édition d’hier, Chérif Mellal a tenu une grande réunion avec son entraîneur au vestiaire à l’issue de la rencontre de son équipe devant le NAHD.
Lors de cette réunion, le numéro 1 des Jaune et Vert n’a pas hésité à demander des explications à son entraîneur concernant bien sûr le semi-échec que l’équipe a concédé une nouvelle fois à domicile. Selon une source crédible, les explications fournies par l’ancien entraîneur de l’ESS et de l’USMA ont convaincu Chérif Mellal qui a jugé sur-le-champ de renouveler sa confiance à son entraîneur. Une décision qui a irrité les supporters et l’entourage proche du président qui réclame un autre coach sans attendre. Tout ce beau monde attendait une décision sage des deux parties, c'est-à-dire le départ de l’entraîneur surtout que l’équipe a besoin beaucoup plus d’un déclic que des explications techniques ou tactiques. Ceci dit, Chérif Mellal a tenu une autre réunion dans la soirée de samedi, cette fois-ci, avec les dirigeants. Lors de cette réunion, ces derniers ont soutenu la décision de Mellal, celle de maintenir Saâdi mais en sursis puisque le coach n’aura pas le droit à l’erreur lors de la prochaine journée. Comme les Canaris du Djurdjura seront appelés de voyager la semaine prochaine à Tadjenanet pour croiser le fer avec une autre équipe menacée par la relégation, Saâdi jouera tout simplement sa tête à Tadjenanet. Par malheur et en cas de défaite devant le DRBT, Mellal ne pourrait plus soutenir son coach…
Le coach l’a convaincu
A la fin de la rencontre face au NAHD, certains pensaient que la direction allait opter pour la solution extrême en mettant fin aux fonctions de l’entraîneur Noureddine Saâdi. Etant dans tous ses états, Mellal avait refusé de faire la moindre déclaration après le nul concédé par son équipe sur son terrain. Mais après la réunion qu’il a tenue avec son entraîneur à l’intérieur des vestiaires durant laquelle il a demandé des explications sur cet énième semi-échec à domicile, Mellal a affirmé à ses dirigeants et aux proches du club qui réclamaient le départ de l’entraîneur que le problème n’est pas Saâdi avant de leur ajouter que ce dernier bénéficie toujours de sa confiance. Il a été convaincu par les arguments qui lui ont été présentés par l’entraîneur en chef qui lui a expliqué que malgré le nul, l’équipe a fait un match plein et que c’est la malchance et la belle forme affichée par le gardien Merbah qui ont valu à la JSK de perdre deux points sur son terrain. Même s’il dispose d’un effectif limité, le coach de la JSK a tout fait pour protéger ses joueurs, car il sait que ce sont eux qui jouent sur le terrain et qu’il doit les mettre à l’abri de la pression et des critiques pour espérer sauver l’équipe de la relégation. Il faut reconnaître que Saâdi a imposé une discipline de fer ces derniers jours et il a redonné la joie de jouer aux joueurs et il lui reste seulement de gagner en championnat pour redonner l’espoir aux supporters qui s’inquiètent de plus en plus de l’avenir de leur équipe.
N. Boumali
Mellal : «La JSK ne descendra pas»
PAR ABDELLAH HADDAD
Le premier responsable de la formation du Djurdjura était très déçu samedi soir à l’issue de la rencontre face au NAHD, lui, qui misait sur les trois points de la partie.
Contrairement à plusieurs supporters qui craignent, sérieusement, sur l’avenir de leur équipe, Chérif Mellal reste confiant et optimiste en même temps concernant le maintien de la formation de la ville des Genêts en Ligue 1 Mobilis. « La JSK ne descendra pas, je n’aime pas trop parler, moi, je préfère travailler que parler dans le vide mais je peux vous dire aujourd’hui que la JSK ne rétrogradera pas, d’ailleurs, je tiens à rassurer les supporters du club à travers vos colonnes, l’équipe chère à tous les Kabyles jouera en Ligue 1 Mobilis la saison prochaine.»
«Notre mission ne sera pas facile, mais on sauvera l’équipe»
Même si Chérif Mellal reste confiant concernant le maintien de son équipe en Ligue 1 Mobilis, ce dernier avoue quand même que la mission ne sera pas facile : «Je sais que notre mission ne sera pas facile mais je vais mettre tous les moyens nécessaires à la disposition des joueurs et des membres du staff technique rien que pour assurer le maintien. Ce n’est pas de ma faute si aujourd’hui l’équipe est en bas du tableau, ceci dit je ne vais pas fuir mes responsabilités ou chercher des prétextes, au contraire, je vais lutter pour sauver l’équipe, pour sauver l’honneur de la Kabylie.»
«Le problème de la JSK n’est pas l’entraîneur»
Au moment où la plupart des supporters demandent le départ de l’entraîneur en chef de l’équipe, Mellal, continue à soutenir son coach : «Je ne suis pas fou pour limoger l’entraîneur après quatre matchs, limoger Saâdi en ce moment, c’est se tirer une balle dans la tête. Je peux vous dire, sans entrer dans les détails bien sûr, que le problème de la JSK n’est pas l’entraîneur, je sais ce que j’avance, hélas, on a hérité de cette situation, on va se bagarrer pour assurer notre maintien, par la suite, on va procéder à la restructuration du club.»
«On doit gagner à Tadjenanet»
Le président du club le plus titré d’Algérie exige, et ce, dès maintenant, la victoire à Tadjenanet : «Les joueurs et les membres du staff technique doivent coûte que coûte gagner à Tadjenanet. Moi, je vais mettre tous les moyens à leur disposition, ils n’auront pas droit à l’erreur, le match devant le DRBT sera le match de la saison pour nous.»
«J’assume mes responsabilités»
Pour conclure, Mellal reparle de l’avenir de l’entraîneur : «C’est moi qui ai choisi Saâdi, c’est mon choix et je l’assume. Maintenant que l’équipe est sérieusement menacée, on doit trouver les bonnes solutions au lieu de se focaliser sur le départ de l’entraîneur. Ce n’est pas le moment de chambouler le staff technique, l’équipe a besoin de calme et de sérénité et non pas de bruit.»
- H.
Pour bien préparer le match contre le DRBT
Un psychologue pour les joueurs
Vu la situation de l’équipe en championnat, c'est-à-dire au classement général et vu cette grande pression qui pèse quotidiennement sur les épaules des joueurs, les responsables de la formation du Djurdjura ont jugé utile d’engager un psychologue.
Ce dernier se déplacera au stade pour parler aux joueurs et essayer de les réconforter moralement. Comme tout le monde le sait, la JSK sera appelée de jouer un autre match capital pour son avenir en Ligue 1 Mobilis le week-end prochain à Tadjenanet. Pour bien préparer ce rendez vous, la direction du club mettra tous les moyens à la disposition des coéquipiers de Redouani comme elle fera appel aussi à un psychologue qui va encadrer les camarades de Hammar durant toute la semaine qui précédera le match devant le DRBT. En plus du volet physique, du technique et du tactique, les membres du staff technique, devraient aussi soigner le moral de leur joueur, Saâdi et ses adjoints, pourront compter sur les services d’un psychologue pour booster les joueurs moralement et espérer réaliser un bon résultat à Tadjenanet devant le DRBT local.
- H.
Saâdou est dépassé par les événements…
Vivement le baptême du feu de Belkalem
Le retour de Belkalem ou plutôt le baptême du feu de ce dernier et vivement attendu par les amoureux des Jaune et Vert et pour plusieurs raisons. D’abord, avec son expérience, ses grandes qualités physiques, techniques et morales, l’enfant de Mekla pourra apporter un grand plus à l’équipe. Et puis, avec cette crise que la JSK traverse la présence d’un vrai leader dans le vestiaire ou sur le terrain est plus qu’importante. C’est la raison, pour laquelle d’ailleurs, les dirigeants des Jaune et Vert ont recruté ce joueur cet hiver. Sur un autre plan, la titularisation de Belkalem dès le prochain match de l’équipe en championnat, c'est-à-dire dès vendredi prochain contre le DRBT est plus que vitale vu la forme de Saadou. Ce dernier qui est en baisse de forme depuis plusieurs jours déjà, semble être dépassé par les événements ces derniers jours. Contre le NAHD, l’ancien joueur de l’OM a commis plusieurs fautes. Il ne rassurait plus ses équipiers sur le terrain, d’ailleurs, avant même cette rencontre contre les Sang et Or, Noureddine Saâdi, a songé à titulariser le jeune Tizi-Bouali ou même le milieu du terrain Djerrar aux côtés de Guitoune que prendre de risques avec un Saadou en baisse de forme. Certes, l’attaque kabyle reste le maillon faible de l’équipe mais la défense ne rassure pas aussi. Avec un Belkalem en forme et un Guitoune plus souple et plus rapide dans la relance, le staff technique de la JSK pourra verrouiller l’arrière-garde de l’équipe avant de trouver des bonnes solutions au milieu du terrain et beaucoup plus en attaque.
- H.
Saïb : «J’ai applaudi la venue de Saâdi mais comme manager»
- «Je m’attendais à ce qu’une compétence soit à ses côtés»
- «J’aime Saâdi, mais dire qu’il n’a pas de baguette magique, excusez-moi… ce n’est pas un argument»
- «Cette fois-ci, j’ai vraiment peur pour la JSK»
- «Laisser partir Doudane était une grave erreur»
- «Il est temps de lancer Oukaci et Tafni»
Entretien réalisé par
ISLAM Z.
L’ancien joueur et entraîneur du club kabyle ne comprend pas ce qui se passe au sein de son équipe qui patauge dans les profondeurs du classement et qui n’y arrive plus. Pour lui, il est temps de relancer la concurrence en lançant les jeunes. Il revient sur l’éviction de Doudane qu’il juge comme une erreur et avoue qu’il est inquiet par rapport à l’avenir des Canaris en Ligue 1 Mobilis.
La JSK a encore été tenue en échec à la maison. Qu’en pensez-vous ?
Franchement, je ne saurai expliquer ce qui se passe sur le terrain. Des séquences que j’ai vues à la télé, l’équipe a été grandement en difficulté. Heureusement qu’elle a pu égaliser et a pu prendre un point, ce qui reste toutefois insuffisant. Je ne comprends pas ce qui se passe au sein du groupe mais la situation devient très compliquée. Avec 19 points, le club n’est pas tiré d’affaire, loin de là.
Une chance que les concurrents directs aient perdu…
Effectivement mais il ne faut pas regarder les concurrents, il faut que les choses changent au sein de l’équipe. Je n’ai pas compris les choix de l’entraîneur au cours de ce match et je me demande pourquoi il ne relance pas la concurrence en misant sur les jeunes qui ont été pas mal au cours du match de coupe (Oukaci et Tafni, ndlr).
Justement, à la fin de la rencontre, Saâdi a déclaré qu’il n’avait pas de baguette magique. Qu’en dites-vous ?
Excusez-moi. J’aime beaucoup Noureddine qui est un entraîneur chevronné et tout mais avant de venir, il était au courant de la situation et savait qu’il a été recruté pour sauver l’équipe. Dire qu’il n’a pas de baguette magique n’est pas un argument car il doit trouver des solutions pour faire bouger les choses et rapidement. Il a beaucoup d’expérience et peut remédier à la situation mais il doit avant tout trouver les solutions et cela passe par instaurer une concurrence saine au sein de ce groupe.
Vous aviez été le premier à applaudir sa nomination. Pensez-vous que c’est toujours le bon choix ?
Bien sûr que oui. J’ai dit dès son installation que c’était le bon choix mais j’aurais aimé qu’un jeune entraîneur soit avec lui. Saâdi, je le vois plus dans un rôle de manager à l’anglaise ou un DTS, ça lui convient mieux de tout gérer et de laisser le travail de terrain à celui qui aurait pu l’accompagner. Il y a une chose que je regrette beaucoup aussi.
Laquelle ?
C’est l’éviction de Karim Doudane. Saâdi est arrivé alors qu’il ne connaît pas l’équipe actuelle et même son adjoint ne la connaît pas. Je pense que ça a été une erreur de laisser partir Doudane qui est, à mon avis, un homme très important. Il connaît l’équipe, a fait beaucoup de bonnes choses et aurait été un atout non négligeable pour l’entraîneur. C’est une erreur que de l’avoir mis à l’écart.
Les supporters demandent le départ du coach. Qu’en dites-vous ?
Ce n’est pas la bonne solution. Si la JSK en est arrivée là, c’est parce qu’elle n’a pas connu de stabilité que ce soit sur le plan administratif ou encore sur le plan technique. C’est le 4e coach depuis l’entame de la saison et ça a des conséquences sur la situation actuelle.
Même Hannachi s’est attaqué à lui et à Mellal…
Je comprends sa réaction. Lui aussi a été critiqué lorsqu’il était critiqué. Il en fait de même et c’est son droit mais ce que je trouve vraiment bas et mesquin, c’est le fait qu’il s’attaque à Saâdi.
C’est de la méchanceté gratuite.
Et maintenant, il faut faire quoi, selon vous ?
L’équipe a besoin de prendre des points car je pense qu’avec 36 ou 37 points, elle peut s’en sortir mais ce qui est compliqué, c’est que la JSK ne gagne pas à domicile. Après le match de Blida, on avait dit qu’il restait 6 matchs à la maison mais maintenant, après le NAHD, ça devient de plus en plus serré et là, il faudra faire tout ce qu’il faut pour réagir sous peine de se retrouver encore plus en difficulté.
D’aucuns estiment que l’arbitrage n’a également pas joué en faveur des Canaris…
Franchement, l’erreur est humaine et d’accord, il peut y avoir des erreurs mais pour se prémunir, pourquoi ne pas marquer deux buts pour se mettre à l’abri. Face à Blida par exemple, si la JSK met deux buts, elle est à l’abri. Il y a des joueurs quand même. Redouani peut jouer dans n’importe quelle équipe, Raïah, Ferhani et Benaldjia qui est à mon sens le meilleur joueur de l’équipe. Donc, la pâte existe. Il faut laisser les individualités de côté et penser à l’intérêt de l’équipe.
Le prochain match ce sera à Tadjenanet. Qu’en dites-vous ?
Attention, c’est une très bonne équipe ! Je ne comprends pas son classement en championnat. Elle a de bons joueurs. Pour la JSK, il est clair que la défaite est interdite au cours de cette rencontre. Il faut prendre des points.
Pensez-vous que le club pourra s’en sortir ?
On est partis sur les mêmes bases que la saison dernière mais cette fois, j’ai vraiment peur pour la JSK. J’espère que les choses s’arrangeront et je veux ajouter quelque chose…
Allez-y…
J’en appelle aux supporters. Ce n’est pas en insultant les joueurs que les choses vont s’arranger. Il faut être derrière l’équipe et l’encourager. Après, en fin de saison, ils pourront demander des comptes mais maintenant, il faut juste rester derrière l’équipe.
Revenons à vous. Mellal vous voulait à ses côtés. Y a-t-il du nouveau ?
Effectivement, mais je me suis lancé dans un projet et j’ai donné ma parole. Je ne peux revenir là-dessus car il y a des gens qui comptent sur moi. Après, je suis prêt à aider mais à distance comme je l’ai dit à Mellal. Un conseil sur les joueurs ou peu importe. Je suis prêt à aider l’équipe.
- Z.
Une idée qui se précise de jour en jour
Raho, l’homme de terrain qui manque à la JSK
Depuis quelques jours maintenant, plusieurs voix s’élèvent pour réclamer la tête de Saâdi. Cependant, le président lui voue une grande confiance et tient beaucoup à lui, du moins, pour l’instant. Toutefois, ses proches lui ont conseillé un homme de terrain et l’unanimité est faite autour de Slimane Raho.
La situation devient de plus en plus difficile au sein de la maison kabyle. Toujours pas de succès en championnat depuis la rencontre face à El-Harrach. Forcément, un bilan qui fait tâche. D’ailleurs, même l’entraîneur actuel, Nouredine Saâdi ne trouve pas les solutions adéquates pour faire face à cette situation qui devient de plus en plus compliquée semaine après semaine. Les supporters ont déjà manifesté leur colère et demandent le départ du coach mais Mellal tient à lui. Toutefois, d’après une source bien informée, ses proches et conseillers lui ont suggéré de garder Saâdi et de nommer un homme de terrain. Un entraîneur. Rapidement, le consensus a été fait autour d’un ancien qui connaît parfaitement la maison, il s’agit de Slimane Raho.
Saâdi, manager à l’anglaise ?
L’idée qui est en train de prendre forme et qui se confirme peu à peu est claire. Saâdi dans le cas où il refuserait cette option jouera sa tête à Tadjenanet. Dans le cas contraire, il restera dans le staff avec des tâches bien précises mais aura un homme de terrain à ses côtés qui viendrait avec des idées nouvelles et un regard neuf sur la situation. Il faut dire que Saâdi seul ne peut gérer l’ensemble de l’effectif. Raho, lui ; entre dans cette catégorie d’homme de terrain, jeune, motivé, assoiffé de succès et d’exploit. Slimane Raho connaît la maison, comprend la mentalité des joueurs et sait faire face à de telles situations grâce à son vécu de joueur. Ainsi, l’idée de voir Saâdi comme manager à l’anglaise avec une compétence à ses côtés pour l’aider et surtout pour essayer de provoquer le déclic et aider l’équipe à surmonter cette terrible mauvaise série en championnat qui prend forme. Il faut bien sûr que Raho, ou un autre ait des prérogatives notamment en ce qui concerne le programme de travail, le onze et la stratégie à adopter.
Diplôme UEFA
Depuis qu’il a pris sa retraite, Raho a rapidement démarré sa reconversion en entraîneur. En effet, c’est en France qu’il a fait ses premiers pas en obtenant un diplôme UEFA qui lui ouvre le droit d’exercer en Algérie. Ce n’est pas tout, depuis, il travaille également à Noisy-Le-Sec avec l’ancien entraîneur de la JSK, Nasser Sandjak, parti depuis quelques semaines à El-Hoceima. Donc, il remplit tous les critères pour être le chainant manquant au sein du club kabyle.
Disponibilité
La priorité de Raho, c’est d’être sur le terrain et ne pas se contenter d’un rôle secondaire ou mineur. Lorsqu’il a été sollicité pour prendre le poste de manager, il a poliment décliné arguant le fait que son souhait était d’être présent sur le terrain. D’ailleurs, avec cette idée lancée par les proches du président Mellal, ça change la donne puisque le concerné serait alors disponible pour venir prêter main-forte à son équipe de toujours et l’aider à se sortir de la mauvaise passe dans laquelle elle se trouve. Affaire à suivre.
- Z.
Ferhani : «Ce n’est pas le moment de changer d’entraîneur»
- «On doit être des guerriers sur le terrain pour sauver l’équipe»
- «Il ne faut pas qu’on perde à Tadjenanet»
- «La pression est terrible, mais on redressera la barre»
- «On a bien joué face au NAHD, mais la chance n’était pas de notre côté»
Le latéral gauche des Jaune et Vert, Houari Ferhani, avoue que la pression qui pèse sur l’équipe devient de plus en plus insupportable. Il affirme néanmoins que le groupe est déterminé à faire le nécessaire pour sauver la JSK de la relégation, avant d’ajouter que ce n’est pas le moment de changer d’entraîneur.
Vous êtes sans nul doute déçu après ce énième semi-échec concédé à domicile devant le NAHD…
Bien sûr, on comptait sur la réception du NAHD pour renouer avec la victoire en championnat, malheureusement la chance nous a trahis encore une fois. On a bien joué et on a tout donné, mais on s’est fait accrocher par notre adversaire qui a eu plus de chance que nous.
Votre équipe n’a pas gagné en championnat depuis le 17 octobre dernier, ne pensez-vous pas que c’est trop ?
Oui, cette série de mauvais résultats en championnat a trop duré, mais que voulez-vous qu’on fasse ? On a fait de notre mieux pour glaner les trois points de la rencontre, mais on a joué de malchance. L’efficacité nous a fait défaut, le NAHD a eu plus de chance que nous.
On a senti chez vous l’envie de récolter les trois points, comme en témoigne votre tir qui a frôlé la transversale…
Tout le groupe était déterminé à arracher les trois points. On a tout essayé pour surprendre le gardien du NAHD, y compris des tirs de loin ; malheureusement, ça n’a pas marché.
Certaines voix se sont élevées pour demander le départ de l’entraîneur, ne pensez-vous pas que ce n’est pas le moment pour changer d’entraîneur en cette période cruciale ?
Effectivement, ce n’est pas le moment de changer d’entraîneur. Il faut de la stabilité pour qu’on puisse redresser la barre. J’avoue qu’il y a une terrible pression sur l’équipe, notamment après le nul concédé devant le NAHD, mais avec le soutien de nos fans, on parviendra à relever le défi.
Le match face au DRB Tadjenanet sera un tournant décisif dans la course au maintien, ne croyez-vous pas que la défaite est interdite ?
Absolument, on ne dispose que d’un point d’avance sur le DRBT, qui est le premier relégable et de ce fait, on ne doit aucunement perdre à Tadjenanet. Le match ne sera pas facile, mais on doit tout faire pour revenir avec un bon résultat.
Les supporters affirment que les joueurs doivent se comporter comme des guerriers pour qu’ils puissent sauver l’équipe de la relégation…
C’est évident qu’on doit se comporter comme des guerriers pour sauver l’équipe de la relégation. On a grillé tous nos jokers et il faut qu’on entame l’opération sauvetage à partir de la prochaine rencontre pour ne pas compromettre nos chances de maintien.
Vous êtes en train de vivre un véritable cauchemar, n’est-ce pas ?
Oui, on a envie que ce cauchemar finisse le plus vite possible. La situation est alarmante, mais on fera tout pour sauver l’équipe de la relégation. On a été confrontés à la même situation la saison dernière et on ne perd pas espoir pour redresser la barre.
N. Boumali
Il devrait leur parler aujourd’hui
Mellal veut mettre les points sur les i avec ses joueurs
Le président Chérif Mellal a du mal à digérer l’énième semi-échec concédé à domicile devant le NAHD. Il allait provoquer une réunion avec eux à la fin du match, mais après réflexion, il l’a reportée pour aujourd’hui de peur que les choses s’enveniment davantage. Certaines personnes qui «rodent» autour du club l’ont monté contre quelques joueurs, mais il a préféré finalement leur demander des explications à la reprise des entraînements qui aura lieu aujourd’hui. Son équipe a dominé le NAHD pendant 80 minutes, mais Mellal leur reproche leur manque d’agressivité et de n’avoir rien fait durant les 10 dernières minutes de la partie. Il était dans tous ses états et pour ne pas dire des choses qui pourraient être mal interprétées par quelques éléments, il a décidé de ne pas s’adresser à eux sous la colère. Il a bien fait d’attendre jusqu’à aujourd’hui, car avec la tension qui régnait dans le vestiaire à la fin du match, il y aurait eu certainement des débordements surtout que tout le groupe était sous pression. Venu pour sauver l’équipe de la relégation, Mellal qui pensait que sa venue allait provoquer le déclic tant attendu commence à se rendre compte que sa mission ne sera pas aussi facile qu’il le croyait.
Les mettre devant leurs responsabilités
Ne voulant pas entrer dans l’histoire par la petite porte en menant la JSK en Ligue 2 Mobilis, Mellal veut mettre les joueurs devant leurs responsabilités. Certes, ces derniers ont tout fait pour battre le NAHD, mais leur volonté n’a pas suffi pour renouer avec la victoire en championnat. Il exigera d’eux un sursaut d’orgueil face au DRB Tadjenanet, car il sait parfaitement qu’une défaite lors de la prochaine journée hypothéquera sérieusement les chances de maintien de son équipe. C’est pour cela qu’il veut secouer ses joueurs dès la reprise des entraînements. Il n’usera certainement pas de la langue de bois, car au vu de la situation dans laquelle se trouve l’équipe, les joueurs sont dans l’obligation de réagir positivement face au DRBT. Mellal leur a accordé deux salaires depuis qu’il a repris le club, mais il y a de fortes chances que désormais il exigera des résultats d’eux pour les payer. A son arrivée, il leur promettait des primes astronomiques, mais malgré ça ils n’arrivent toujours pas à gagner en championnat.
N. Boumali
Yousfi présent à la réunion
Nommé au poste de DTS des jeunes, Salah Yousfi a assisté à la réunion ayant regroupé Chérif Mellal à son entraîneur. Celui-ci aurait dit à son président que certains joueurs n’ont pas eu le rendement escompté. La présence d’Yousfi à cette réunion prouve que Mellal le consulte même sur ce qui ne va pas en équipe première. Le nouveau président veut unir toute la famille de la JSK autour de lui, mais avec la situation qui prévaut actuellement au sein du club, il n’y a eu qu’Iboud, Amara, Adghigh et Haffaf qui ont répondu par l’affirmative à son appel.
Reprise ce matin
Pour préparer le prochain match dans de bonnes conditions, les équipiers de Raïah reprendront le chemin des entraînements ce matin. La reprise aura sans nul doute à huis clos pour éviter d’éventuels incidents.