Ce qui s’est passé hier à Tadjenanet ne doit pas passer sous silence.
Rien ne justifie les pratiques extra-sportives utilisées par les responsables tadjenanetis pour gagner ce match qui leur permettra de quitter leur position de relégable et par voie de conséquence, de reléguer la JSK derrière eux. Cela ne servira pas notre football qui est déjà au fond du gouffre. Déjà à l’arrivée de la délégation kabyle au stade, ils ont été accueillis par des voyous qui ont usé d’insultes et d’intimidations pour faire peur aux équipiers de Raïah. Ces pratiques d’un autre âge n’honorent aucunement les responsables du DRBT qui, au lieu de recourir à ces pratiques pour gagner leur match, auraient dû assurer une certaine stabilité à la barre technique et dans leur effectif, comme c’était le cas les saisons précédentes. Ils ont réussi, certes, à gagner leur match, mais cette victoire leur restera comme une tâche noire, car elle n’a pas été acquise dans des conditions normales. Ils ne sont pas contentés d’intimider les joueurs kabyles qui ont fait abstraction de l’environnement dans lequel ils ont évolué, ils s’en sont pris aussi au trio d’arbitrage sur lequel ils ont exercé une terrible pression.
Les arbitres assiégés
N’ayant pas réussi à faire peur aux joueurs de la JSK qui ont réalisé une première mi-temps acceptable, ils ont fait pression sur les arbitres pour qu’ils privilégient leur équipe. Le vestiaire de Boukhalfa, Zerhouni et Benali a été totalement assiégé par les Tadjenanetis durant la pause citron. D’ailleurs, l’arbitre Boukhalfa n’a pas regagné le terrain à temps en deuxième mi-temps, car il attendait que la sécurité soit assurée pour revenir sur le terrain. On pensait que ces pratiques étaient bannies de notre football, malheureusement ce qui s’est passé à Tadjenanet nous a prouvés le contraire. Boukhalfa a fait une belle première mi-temps, mais en deuxième mi-temps, il a fait basculer le match en validant un but entaché d’une faute et fermant les yeux sur le penalty valable de Djabout.
Comportement à l’africaine
Les responsables de Tadjenanet ne se sont pas contentés d’intimider leurs adversaires et l’arbitre, ils ont aussi donné des consignes à leurs joueurs pour perdre du temps. C’est pour cela que les poulains de l’entraîneur tunisien n’arrêtaient pas de tomber sur le terrain après l’ouverture du score bien sûr. Mais ce qui s’est passé dans les dernières minutes où les équipiers de Belkalem jouaient le tout pour le tout dépassait tout entendement. Par moment, deux ou trois joueurs du DRBT se trouvaient à terre. Mais la palme d’or revient vraisemblablement à Maroci et au gardien Litim qui sont tombés par terre plusieurs fois. Cela se passait avant en Afrique noire.
Islam Z.
Stade de Tadjenanet
But : Benmokhtar (52’) DRBT
DRBT
Litim 2
Terbah 2
Houggas 4
Benmokhtar 3
(Senoussi, Ferloul 73’)
Medahi 3
Aib 3
Hadded 3
Koudjou 4
Taieb 3
(Khaled Abel 46’)
(Hamouche (83’)
Demane 4
Maroci 4
Ent. : Hamadi Dou
JSK
Asselah 2
Ferhani 4
Redouani 3
Guitoune 3
Djerrar 2
Tizi Bouali 2
Yettou 2
Raiah 2
(Belkalem 78’)
Oukaci 2
(Benyoucef 63’)
Benaldjia 2
(Tafni 68’)
Djabout 3
Ent. : Saâdi
Temps clément, terrain praticable, affluence nombreuse, trio d’arbitres Boukhalfa, Zerhouni et Benali
Averts :
DRBT : Maroci (42’), Abel (82’)
JSK : Raïah (50’), Djerrar (90’+3)
Saâdi : «Boukhalfa s’est retourné contre nous en 2e période»
L’entraîneur Nouredine Saâdi a expliqué cet énième échec concédé par son équipe devant le DRB Tadjenanet par le mauvais arbitrage de
Boukhalfa. «Je connais l’arbitre Boukhalfa depuis bien longtemps. Il s’était toujours distingué par son bon arbitrage, mais aujourd’hui, il s’est retourné contre nous en deuxième mi-temps. Il a influé sur le résultat final et c’est à cause de lui qu’on a perdu», regrette Saâdi.
«Les Tadjenanetis sont entrés dans son vestiaire à la mi-temps et il est revenu avec 10 minutes de retard sur le terrain»
Poursuivant son réquisitoire contre l’arbitre de la rencontre, Saâdi à l’instar de son président a confié au coup de sifflet final que Boukhalfa a subi une terrible pression par les responsables locaux durant la pause citron. «Les dirigeants de DRBT sont entrés dans le vestiaire des arbitres durant la pause-citron pour faire pression sur eux. Ils sont revenus sur le terrain avec près de 10 minutes de retard.»
«Le but de Demane n’était pas valable, car il y avait une charge sur Djerrar»
L’entraîneur Saâdi se dit surpris que l’arbitre valide le but de Demane, alors que ce dernier avait poussé Djerrar qui s’est affaissé sur le terrain. «Le but de Demane n’était pas valable, car il avait poussé Djerrar, mais à notre grande surprise, l’arbitre l’a validé», dénonce-t-il.
«Il nous a privés d’un penalty valable»
Scandalisé par l’arbitrage de Boukhalfa en seconde période, Saâdi ne s’est pas contenté de dénoncer le but accordé au DRBT, mais il a signalé aussi le penalty non sifflé à Djabout qui a été fauché à l’intérieur de la surface de réparation. «Il y avait penalty sur l’action de Djabout, mais l’arbitre ne l’a pas sifflé. C’était un penalty valable.»
«Avec tout ça, il nous était impossible de gagner»
Bien qu’il soit déçu par le résultat final, Saâdi avoue qu’avec un arbitrage pareil, il était impossible pour son équipe de revenir avec un bon résultat. «Avec ces paramètres que je viens de citer, il nous était impossible de gagner à Tadjenanet. Beaucoup de choses se sont passées durant la pause-citron et cela nous a été fatal.»
«L’arbitre a influé sur le résultat final»
L’entraîneur Saâdi est convaincu que si l’arbitre était correct, la
JSK n’aurait jamais perdu face au DRB Tadjenanet. «L’arbitre a influé sur le résultat final. C’est à cause de lui qu’on a perdu. S’il avait arbitré en seconde période comme il l’a fait en première mi-temps, on serait revenus avec un bon résultat. Malheureusement l’arbitrage a été à sens unique et il nous a pénalisés en deuxième mi-temps. Il avait sifflé des fautes qui n’existaient pas au profit de DRBT et il n’avait comptabilisé que 4 minutes, alors qu’il y avait beaucoup d’arrêts de jeu», estime Saâdi.
«Malgré toutes les intimidations, on a fait une belle première mi-temps»
En plus du mauvais arbitrage dont a été victime l’équipe, Saâdi n’a pas omis de dénoncer le mauvais accueil réservé par les responsables du DRBT à son équipe. «Les Tadjenanetis ont usé de pression et d’intimidations pour gagner ce match. Malgré ça, on a résisté et on a fait une belle première mi-temps, mais après que l’arbitre s’est retourné contre nous, on ne pouvait rien faire. On a fait face à la pression, mais pas à l’arbitrage qui a été à sens unique.»
«On est dans une situation très critique, mais on continuera à se battre»
Reconnaissant que son équipe se trouve dans une position très critique à l’issue de la 20e journée, Saâdi ne baisse pas pour autant les bras.
«On est dans une situation très critique, mais on continuera à se battre jusqu’au bout. Il reste encore 10 matches et on fera tout pour sauver l’équipe», a réaffirmé Saâdi.
Islam Z.
Mellal : «Les Tadjenanetis ont menacé l’arbitre durant la pause»
Selon le président de la formation du Djurdjura, son équipe ne mérite pas de perdre à Tadjenanet : « Pour plusieurs raisons, on ne mérite pas de perdre cette rencontre, on a joué mieux que l’adversaire lors du premier half, on a créé plusieurs occasions, néanmoins, on a encaissé un but en seconde période qui n’était pas valable. Je n’ai jamais critiqué les arbitres mais cette fois-ci, c’est trop, on ne pouvait pas gagner avec un arbitre pareil.»
« Ce n’est pas du football ni du sport »
Le premier responsable du club le plus titré d’Algérie n’a pas hésité aussi à la fin de la rencontre de son équipe de dénoncer un acte très grave selon lui : « Durant la pause, les dirigeants de la formation du DRBT ont investi et en forcé le vestiaire de l’arbitre, ils ont exercé une grande pression sur lui, je ne comprends pas comment on a laissé les gars de Tadjenanet s’approcher et de cette manière au vestiaire des arbitres, c’était trop flagrant, ce n’est pas du football ni du sport, ce que s’est passé hier au stade de la ville de Tadjenanet.»
« Boukhalfa nous a cassés en seconde période »
Pour ce qui concerne les fautes d’arbitrage, Mellal Chérif estime : « Je ne sais pas s’il avait peur ou si pour autre chose qu’il a changé en seconde période. Une chose est certaine, l’arbitre Boukhalfa nous a cassés en seconde mi-temps. D’abord le but marqué par l’adversaire n’est pas valable, il y avait bel et bien faute sur Djerrar. Pour ce qui concerne le penalty non sifflé en notre faveur après le fauchage de Djabout dans la surface de réparation, tout le monde a vu cette action, le match était en direct, tout le monde m’a appelé pour me dire que les images de la télévision démontrent bel et bien le tacle sur Djerrar. C’est l’arbitre qui nous a battus hier et non pas le DRBT.»
« Des voyous ont accueilli l’équipe au vestiaire »
Selon toujours le premier responsable du club le plus titré d’Algérie, son équipe a vécu l’enfer à Tadjenanet : « Je dénonce aussi tout ce que s’est passé avant le coup d’envoi de la partie. A notre arrivée au vestiaire, on a trouvé un grand nombre de voyous à notre attente, ils ont insulté les joueurs et les autres membres de la délégation comme ils n’ont pas cessé de menacer les joueurs, c’est très grave ce que s’est passé hier aux vestiaires du stade de la ville de Tadjenanet, moi, je pense, que le football n’est qu’un sport.»
« Désormais, on utilisera les mêmes méthodes à Tizi Ouzou »
Pour les cinq matchs restants de la JSK à Tizi Ouzou, les adversaires ne seront pas les bienvenus, apparemment. Mellal explique pourquoi : « Nous à Tizi Ouzou, on accueille nos adversaires avec des fleurs, c’est le terrain qui tranchait toujours. Les adversaires se sentent très à l’aise à Tizi Ouzou alors que la JSK souffre lors de chaque déplacement. Les arbitres, les voyous, les menaces, les insultes…, on affronte plusieurs adversaires à la fois lorsqu’on joue en dehors de nos bases. Si ces méthodes entrent dans les règlements du football, on va les utiliser désormais.»
« Ne me parlez plus de l’entraîneur, ce n’est pas lui le problème »
Questionné sur l’avenir de Nouredine Saâdi, surtout que ce dernier était en sursis hier, Mellal a piqué une grosse colère, il n’a pas apprécié qu’on lui parle de l’entraîneur alors que ce dernier n’a récolté que deux petits points depuis qu’il est à la JSK. « Ne me parlez plus de l’entraîneur, ce n’est pas un problème d’entraîneur, je pèse bien mes mots et je sais ce que je fais.»
« On va travailler très dur pour sauver l’équipe »
Malgré la défaite de son équipe, celle de trop, Mellal reste confiant, il conclut en balançant cette phrase : « Nous allons continuer à travailler, à cravacher très dur pour sauver l’équipe de la relégation.».
Les dirigeants ne comptent pas se taire
Un rapport accablant contre Boukhalfa
En raison de l’arbitrage scandaleux de Boukhalfa dont a été victime leur équipe, les dirigeants kabyles comptent envoyer un rapport accablant contre lui à la FAF. Ils savent que s’ils ne font rien devant des erreurs aussi impardonnables, leur équipe descendra à coup sûr en Ligue 2 Mobilis. Ils signaleront dans leur rapport le but entaché d’une faute et accordé quand même au DRBT, le penalty non sifflé en faveur de Djabout et les décisions intempestives de l’arbitre qui ont influé sur le résultat final, sans oublier le temps perdu non comptabilisé par Boukhalfa qui, en outre, a été soumis à une terrible pression durant la pause citron.
- Z.
La JSK file en D2
Que fera «le PATRON» ?
Lors d’une émission télé, Cherif Mellal, le président de la JSK, a défendu corps et âme sa décision de préférer Saâdi à Badou Zaki en déclarant : «C’est moi le patron et j’ai choisi Nouredine Saâdi ; j’assumerai cette décision et lui aussi est prêt à faire de même.» Un mois plus tard, la JSK collectionne les échecs en championnat et est aujourd’hui relégable et plus que jamais menacée par le spectre de la D2. On ne sait pas si Badou Zaki aurait fait mieux, mais ce qu’on sait en revanche, c’est qu’il lui sera vraiment très difficile de faire pire. Comment le patron de la JSK va-t-il faire pour sauver la JSK et sauver sa tête en même temps ?
Il est vrai que Mellal a investi de l’argent, il est vrai aussi qu’on ne peut pas lui mettre sur le dos les malheurs de la JSK - Hannachi s’en est bien chargé -, néanmoins, par entêtement, ignorance ou inexpérience, le nouveau président de la JSK a commis des erreurs fatales. Les plus graves d’entre elles sont sans doute l’abandon de la piste Badou Zaki, le choix d’engager Belkalem, loin, très loin de son niveau au détriment d’un Banouh, d’un Hamia ou d’un Gasmi et enfin le renvoi de Doudane qui faisait un travail titanesque à la JSK et qui avait réussi à arracher le O.-K. de Badou Zaki et Banouh. Pourtant, Mellal a été averti quant à l’importance de ses premières décisions et leur impact sur l’avenir du club et le sien à la tête de la JSK. Certains disent qu’il est mal conseillé, mal entouré, d’autres diront qu’il a lui-même choisi qui écouter et surtout qui écarter.
Les supporters ne pardonneront pas
Maintenant, ce qui est fait est fait et personne ni aucun entraîneur au monde ne peut réparer les dégâts causés. Néanmoins, on a des raisons de croire qu’à dix journées de la fin du championnat, certains dégâts peuvent être limités. Comment ? On a posé la question à Chérif Mellal, hier en fin de match, avec l’espoir d’entendre de sa bouche des solutions ou des décisions. Mais à notre grande déception, il s’est contenté de fustiger les arbitres et les dirigeants tadjenanetis et de promettre la réciprocité aux prochaines équipes qui vont venir le défier à Tizi-Ouzou. A la question sur l’avenir du coach, il répondra en colère : «Ne parlez pas de l’entraîneur, ce n’est pas lui le problème !» Par conséquent, on a le droit de poser la question suivante : que fera Mellal aujourd’hui ? On sait que l’engagement d’un nouvel entraîneur est présentement à écarter, sauf si Saâdi démissionne, on sait aussi que l’idée de renforcer le staff technique a été rejetée par l’entraîneur en chef. Comme la JSK ne peut plus recruter, ni faire ce que fait le DRBT, l’USB et beaucoup d’autres équipes à domicile pour gagner leurs matches et se maintenir en L1, on arrive à la conclusion suivante : si Mellal ne fait rien maintenant, la JSK descendra. Par les arbitres ou sur le terrain, la JSK goûtera à la relégation pour la première fois de son histoire, et les noms de Mellal et de Saâdi resteront collés à cela à jamais. Que la JSK n’ait personne pour la défendre au niveau de la LFP, de la FAF, du CFA, de la CRL et dans aucune autre structure du sport et du foot en Algérie ne va pas beaucoup l’aider.
- B.
Il lui a accordé un but entaché d’une faute et n’a pas sifflé le penalty de Djabout
L’arbitre Boukhalfa a fait gagner le DRBT
Auteur d’une première mi-temps exemplaire, l’arbitre Boukhalfa a raté volontairement ou involontairement sa deuxième mi-temps. C’est à cause de lui que la JSK a perdu un match important dans la course au maintien. S’il avait arbitré comme il l’a fait en première période, personne n’aurait remis en cause son arbitrage à l’exception peut-être des responsables du DRBT. Il a influé directement sur le résultat de la rencontre, car non seulement il a validé un but entaché d’une erreur pour l’équipe locale, mais a aussi privé la JSK d’un penalty valable. Djabout s’est fait accrocher à l’intérieur de la surface de réparation, mais Boukhalfa a laissé jouer comme si de rien n’était. Mais là où toutes les interrogations se posent, c’est le but comptabilisé pour Benmokhtar. Ce dernier a carrément poussé Djerrar pour se débarrasser de lui avant de mettre le ballon au fond des filets après avoir driblé Asselah ; l’arbitre a fermé les yeux sur la poussette du joueur de DRBT. Tout le monde a vu qu’il y avait faute sur Djerrar, sauf Boukhalfa qui, faut-il le rappeler, a subi une pression terrible durant la pause citron de la part des responsables tadjenanetis. Il ne s’est pas contenté de fermer les yeux sur un penalty valable et un but entaché d’une faute, mais s’est distingué aussi par ses interventions intempestives pénalisant l’équipe adverse et favorisant bien sûr l’équipe locale.
Temps additionnel
La rencontre a connu beaucoup d’arrêts de jeu, mais l’arbitre Boukhalfa n’a ajouté que 4 minutes de temps additionnel. Pourtant, les poulains de l’entraîneur tunisien n’ont pas cessé de perdre du temps durant la dernière demi-heure de jeu, mais le directeur de jeu n’a pas comptabilisé tout ce temps perdu sans oublier que les deux équipes ont épuisé leurs changements. Il avait tellement hâte de se soustraire de toute cette pression exercée sur lui durant la pause citron qu’il ne pensait qu’à siffler la fin de la rencontre. Il a rendu le sourire aux responsables du DRBT. Son arbitrage a scandalisé tous ceux qui ont suivi la rencontre. C’est vraiment malheureux qu’en 2018, on assiste à un arbitrage pareil, alors que les instances chargées de notre football réaffirment à chaque fois qu’elles veilleront pour que notre football aille de l’avant.
Islam Z.
Veut-on faire reléguer la JSK ?
Ce n’est un secret pour personne, la JSK ne dispose pas d’un effectif qualitatif susceptible de rendre le sourire à ses fans. Il faut reconnaître néanmoins qu’elle est victime du mauvais arbitrage pratiquement à chaque match. Depuis le début de la phase retour, elle a été déjà pénalisée à trois reprises, à savoir face à l’USMB, le PAC et le DRBT. S’il n’y avait pas eu des erreurs d’arbitrage contre elle, elle ne serait pas relégable aujourd’hui à l’issue de la 20e journée du championnat. Ces erreurs d’arbitrage à répétition, que ce soit à domicile ou à l’extérieur, ouvrent la voie à toutes les supputations, y compris la relégation de l’équipe en Ligue 2 Mobilis.
Déjà dans le coma à cause de l’instabilité au niveau de la direction et de la barre technique, la JSK est achevée par les arbitres qui auront certainement une part de responsabilité si jamais elle ne parvient pas à assurer son maintien en Ligue 1 Mobilis. Les supporters kabyles ne demandent pas à ce que leur équipe soit favorisée par les arbitres, mais juste que ces derniers soient corrects et qu’ils n’influent pas sur ses résultats. La JSK n’a pas connu le purgatoire depuis son accession en première division en 1967, mais si les arbitres continuent à s’acharner contre elle, surtout qu’elle ne dispose pas de grands joueurs de valeur, elle évoluera certainement en Ligue 2 Mobilis la saison prochaine. Les responsables de la Fédération doivent arrêter ce «massacre» contre le club le plus titré d’Algérie, car ce n’est pas normal qu’un grand club comme la JSK descende en Ligue 2 Mobilis à cause des erreurs d’arbitrage.
Islam Z.
Zekrini : «Le but de Benmokhtar n’était pas valable, car il y avait une poussette sur Djerrar»
L’ex-arbitre Zekrini et actuel consultant pour la Télévision algérienne a été surpris par la décision de Boukhalfa de valider le but de Benmokhtar. «Le but de Benmokhtar n’était pas valable, car il y avait une poussette sur Djerrar. L’arbitre aurait dû siffler faute au profit de Djerrar, au lieu de valider le but», a-t-il déclaré.
«Il y avait penalty sur l’action de Djabout»
Enumérant les erreurs commises par Boukhalfa, Zekrini n’a pas compris pourquoi il n’a pas sifflé penalty pour Djabout qui a été fauché à l’intérieur de la surface de réparation. «Il y avait penalty sur Djabout. C’était un penalty valable», regrette Zekrini.
Raïah passera une échographie aujourd’hui
Remplacé par Belkalem à 12 minutes du coup de sifflet final, Malik Raïah passera une échographie aujourd’hui afin d’être fixé sur sa blessure. Ne pouvant pas terminer le match à cause de sa blessure, l’entraîneur Saâdi l’a fait sortir pour incorporer à sa place le revenant Belkalem.
Explication joueurs-supporters sur l’autoroute
Les supporters de la JSK ont garé leurs voitures et bus à l’entrée de l’autoroute Est-Ouest pour attendre le bus de la JSK. L’idée était de s’expliquer violement avec eux. Une fois le bus arrivé, les joueurs ont demandé au chauffeur d’arrêter le bus et Belkalem est descendu pour leur parler. Les deux camps ont parlé de l’avenir du club et comment il sera sauvé. Belkalem a promis de tout faire pour sortir la JSK du gouffre tout en leur demandant de les aider à réussir ce pari. Les choses se sont passées dans le calme, même si certains supporters se sont emportés au début de la discussion. Cherif Mellal est arrivé quelques minutes plus tard, il s’est arrêté lui aussi et a longuement parlé aux fans kabyles dépités par tout ce qui se passe dans leur club.