Les rapports entre Taoussi et Bouhafs ne sont plus au beau fixe. Le coach reproche au président d’avoir tout chamboulé lors de la dernière mise au vert, et ce, pour une histoire de prime.

Tout était bien mis en place par Taoussi et son équipe de travail durant la semaine. Le groupe était bien préparé tactiquement, et le moral des joueurs était au beau fixe. Mais mercredi soir, soit la veille du match contre l’OM, tout a basculé. Le président Mohamed Bouhafs a cru bien faire en rejoignant l’équipe sur le lieu de sa mise au vert, à l’hôtel Dar Diaf de Cheraga. Il est allé la voir pour remettre aux joueurs la prime de 5 millions de centimes suite au match nul ramené de la Saoura. Il a trouvé l’équipe en plein rassemblement après le dîner, autour d’un grand gâteau ramené par Taoussi du Maroc. Le coach avait tout mis en œuvre pour que le groupe soit au top mentalement, avant que Hadj Mohamed ne surgisse. Depuis ce moment, tout le monde s’est mis à l’heure des salaires et des primes, et ce, en élevant le ton en raison d’un désaccord entre le groupe et Bouhafs à propos du barème des primes et le retard dans le paiement des salaires.

 

Bouhafs a mal géré la colère du groupe

Le ton est monté très vite, et au lieu de calmer les esprits, le président est allé directement à l’affrontement en exprimant très clairement son refus quant à leurs doléances. Le groupe était non seulement insatisfait du barème des primes, puisqu’il y avait un accord verbal à propos des primes  qui doivent être plus importantes. Ensuite, les deux parties se sont remises à débattre des problèmes du club, en particulier les problèmes financiers. Le groupe s’est dispersé avec une profonde déception, ce qui a fait que Rachid Taoussi est très colère.

 

Cela a complètement sorti l’équipe du contexte de la rencontre

Si l’on décortique le match contre l’OM, on comprendra que le problème du CRB n’était pas d’ordre tactique ou technique, le volet psychologique a beaucoup pesé.

On peut voir très clairement que les joueurs avaient la tête ailleurs.

C’est dommage que ce soit encore le problème d’argent qui freine le CRB. Pourtant, ce n’est pas compliqué de faire en sorte que le groupe garde un seuil minimal de motivation. Ça ne demande que du bons sens.

1. B.

 

Ou va le Chabab ?

 

Par Sofiane Boulaouche

 

Le CRB joue, et souvent il joue bien, mais sans aucun réalisme devant les buts de l’adversaire. Une équipe comme le CRB, dont le meilleur buteur n’a à son actif que 3 buts. Quelle calamité !

 

Il ne reste plus que 8 journées avant la fin de la saison, et le CRB est encore loin d’assurer son maintien. Vu le classement actuel des équipes en bas du classement, personne ne peut se prononcer de manière probante sur le nombre de points nécessaires pour éviter la relégation. Après avoir raté une victoire à domicile face à l’OM, Taoussi et ses hommes se compliquent énormément l’existence puisque vu la façon avec laquelle les choses avancent, ils n’ont plus leur destin en main. Avec un compartiment offensif quasi inexistant, tout le monde se demande comment les Belouizdadis vont faire pour sortir indemnes des matchs comme le CSC (en déplacement), puis l’USMA, le MCO en déplacement, la JSK, l’USMB (ED), le PAC, le NAHD (ED), et pour conclure le DRBT.

Le maintien devient comme une mission impossible puisque le Chabab de cette saison n’est pas une équipe qui sait marquer des buts et elle va affronter des adversaires qui joueront leur va-tout.

 

Une équipe sans attaquant

C’est triste pour l’équipe fanion d’un club comme le CRB d’avoir un effectif aussi mal géré. Cette formation qu’on appelait jadis la mitrailleuse, par rapport à la force de ses attaquants et au jeu plaisant qu’ils produisaient, n’est aujourd’hui que l’ombre d’elle-même. Fort heureusement que le problème ne réside qu’au niveau du compartiment offensif, sinon ça aurait été une catastrophe. On imagine très mal la réaction des anciens joueurs, qui ont fait les beaux jours des Belouizdadis, de constater à quel point cette équipe, dont le meilleur buteur n’a que 3 buts à son actif, souffre. Pourtant, les salaires des joueurs actuels sont bien plus prestigieux et l’argent au club coule à flots.

 

Le coach en grande difficulté

6 points. C’est le chiffre que Taoussi a atteint  avec beaucoup de peine. En deux mois de travail, on voit clairement que le technicien marocain est à bout d’inspiration et trouve d’énormes difficultés pour remettre le CRB en marche d’une manière durable. Cela expliquerait que le problème du CRB cette saison ne réside pas en l’entraîneur, surtout quand on sait que Todorov a fait beaucoup mieux en atteignant la barre des 21 points, mais dans des conditions favorables par rapport à ce que connaît Taoussi aujourd’hui. Cela n’est non pas pour dire que l’un est meilleur que l’autre, mais il y a des soucis qui entravent le bon déroulement des choses.

1. B.

Nkana FC pour se réconforter

Après la très décevante prestation d’avant-hier face à l’OM, les Belouizdadis auront un nouveau rendez-vous pour se réconforter, cette fois-ci en coupe de la CAF face au club le plus titré de Zambie, à savoir Nkana FC. Ce match aller du second tour préliminaire de la compétition africaine aura lieu ce mardi au stade du 20-Août à 17h. Une nouvelle occasion pour Lakroum et ses compagnons de faire oublier les mésaventures qu’ils ne cessent de connaître au niveau local. Ils n’auront que très peu de temps pour s’y préparer. Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’un adversaire quelconque, puisque Taoussi devra arriver à bout d’un adversaire qui est classé actuellement 3^e du championnat zambien avec 71 points à seulement deux longueurs de Zanaco (2^e) et de 3 points du leader, à savoir Zesco United.

Une équipe qui occupe une bonne position au classement général, et ses statistiques sont tout aussi intéressantes, que ce soit au niveau défensif ou offensif. Les Belouizdadis auront affaire à la 4^e meilleure défense du championnat zambien avec seulement 29 buts encaissés en 38 journées, alors Nkana possède surtout la 2^e meilleure attaque avec 53 buts.

Si l’on se réfère à tous ces chiffres, ce prochain rendez-vous n’a rien de réconfortant en apparence ; il doit toujours y avoir des atouts à faire valoir. Les Belouizdadis devront faire très vite pour se réorganiser et se mettre à l’heure africaine. Rien n’est encore perdu.

1. B.

Reprise cet après-midi à Bensiam

Le staff technique a prévu la reprise pour cet après-midi à 16h au centre d’entraînement du NAHD, Bensiam. Ça sera le début de la préparation du match aller de la coupe de la CAF contre Nkana FC.

 

Plus de peur que de mal pour Belaïli

L’arrière-latéral droit Amir Belaïli a dû quitter le terrain avant-hier bien avant la fin de la rencontre. Le coach a été contraint de le remplacer après qu’il fut  blessé sur une intervention de Namani qui l’a fauché. Le joueur n’a rien de grave. Il a des égratignures au niveau de la cuisse et ressent de légères douleurs au genou suite au coup qu’il a reçu.

 

Tariket devrait intégrer le groupe aujourd’hui

Le milieu de terrain Bilel Tariket devrait se remettre au travail collectif dès aujourd’hui. Le joueur ne ressent plus aucune douleur depuis une semaine et le staff technique espère que cela perdure après qu’il réintègre l’entraînement en groupe.