Peu convaincant lors des précédentes rencontres, l’attaquant nigérian Uche aura réussi à se racheter à l’occasion du match amical d’hier contre le SG Lebach. Il a réussi un beau triplé (53’, 67’ et 88’).
Un triplé qui devrait libérer le joueur en question pour montrer ses aptitudes à donner du punch à la ligne d’attaque algérienne la saison prochaine. Pourtant, tout semblait évoluer en défaveur du Nigérian. Depuis son engagement par les dirigeants kabyles, le joueur n’arrivait à convaincre ni les membres de la barre technique ni ceux de l’administration. Le recrutement de l’autre avant-centre burundais, Fiston, signait comme une véritable menace pour l’avenir du Nigérian en Algérie. Jusqu’à hier, le joueur était tout près de la porte de sortie. Il jouait d’ailleurs sa chance à l’occasion du match amical d’hier contre le SG Lebach. A la fin de la première période, Uche semblait incapable de réagir. Sa libération semblait de plus en plus évidente. Mais c’était sans compter sur le sursaut d’orgueil du Nigérian, qui refuse de mourir. Il crève l’écran, marquant trois buts de manière différente. De la tête, du près ou de loin, Uche a montré, en l’espace de 45 minutes fantastiques, qu’il fait partie de cette pâte des buteurs racés. La révolte de survie.
Uche : « Je serai prêt pour le championnat »
Approché par Compétition en fin de match, Uche nous livre ses impressions.
Quelle lecture faites-vous de ce match amical contre cette équipe allemande ?
Il y a eu beaucoup de changements comparativement à la dernière rencontre amicale que nous avons disputée pendant ce stage allemand. Le staff technique a procédé à de nombreux remaniements au niveau du milieu de terrain. Cela s’est répercuté positivement sur la qualité de jeu, sur le plan offensif notamment. Nous avons bien joué en attaque. Nous nous sommes créé de nombreuses occasions avec sept buts marqués.
Vous venez de vous distinguer de fort belle manière en marquant pas moins de 3 buts ; un commentaire ?
C’est certainement une grande journée pour moi d’avoir retrouvé mon efficacité et mon réalisme devant les buts. Mais il est utile de rappeler que c’était juste un match amical devant une équipe qui n’a pas pesé lourd.
D’après vous, qu’est-ce qui a changé comparativement au dernier match pour avoir réussi à vous imposer de cette manière ?
Il ne pas faut oublier que j’évolue dans un environnement qui m’est complètement nouveau. C’est connu, en football, le facteur d’acclimatation est important pour chaque joueur. C’est pour vous dire que j’avais besoin de comprendre la façon de jouer de ma nouvelle équipe.
Je dois maintenant continuer à travailler pour le début du championnat qui s’approche à pas de géant.
La direction du club vient de signer un avant-centre du Burundi appelé Fiston ; qu’en dites-vous ?
Pour le moment, je suis là pour travailler, m’affirmer et convaincre par la même occasion le staff technique. Je dois rester concentré sur le travail et rien que le travail. Ce que fait la direction ou son plan de travail ne relève nullement de mes prérogatives. La direction du club est souveraine de prendre les décisions qui versent dans l’intérêt de l’équipe.
Dans environ deux semaines, il sera question du début du championnat de la Ligue 1 ; la JSK jouera la JS Saoura. Un commentaire ?
Je vais continuer à travailler sans cesse. Je serai prêt pour le début du championnat. Et je promets aussi aux supporters de mettre les bouchées doubles pour tenir mon rôle de buteur et marquer ainsi le maximum de buts.
Votre visa est sur le point d’expirer ; que comptez-vous faire maintenant ?
Le 28 juillet prochain (demain samedi), je dois me rendre au Nigeria pou régler mon cas. Je vais faire le maximum pour obtenir mon visa et revenir rapidement en Algérie pour le début de saison.
Les kabyles s’amusent
La JS Kabylie a enchaîné hier par une nouvelle victoire pendant son stage en terres allemandes. Elle s’est imposée face au SG Lebach (5e division) sur le score fleuve de 7 à 0. C’est la troisième victoire des Canaris pendant leur stage allemand contre une seule défaite. Le pré-bilan semble positif en attendant la confirmation lors des rendez-vous officiels en championnat qui débutera le 11 août prochain.
La JSK a entamé le match en fanfare. Après le premier quart d’heure d’observation, les Canaris vont prendre le match à leur compte. D’où cette superbe ouverture du score signée El Mouedden sur un coup franc direct (17’). Après avoir raté une première occasion à la 20e minute, Belkacemi est revenu à la charge pour corser la marque reprenant à bout portant un retrait d’El Moueddene (24’). La JSK aurait pu terminer cette première période sur un score plus large si le Nigérian Uche avait su profiter de son face-à-face avec le gardien adverse (40’). En deuxième période, les Canaris n’ont fait que confirmer leur suprématie. A commencer par ce troisième but d’Uche qui reprend victorieusement de la tête un retrait d’Oukaci (53’). Deux minutes plus tard, c’est au tour de Cheti de saler la note après une balle passe en profondeur d’Oukaci (55’). Ce dernier a brillé de mille feux pendant cette rencontre. Un début de mi-temps donc ‘’tout feu, tout flamme’’ devant des Allemands totalement dépassés. Uche en profitera davantage pour ajouter un cinquième but après une passe lumineuse de Rennai (67’). Ce dernier se charge 10 minutes plus tard de porter une sixième estocade après un mauvais renvoi du gardien adverse. Le festival des buts des Lions du Djurdjura ne s’arrêtera pas en si bon chemin puisqu’ils vont réussir à ajouter un septième but par l’intermédiaire du Nigérian Uche en fin de match.
Equipe alignée : Benbot (Mastene 46’), Ait-Abdeslam (Belaili 62’), Chetti, Tizi Bouali (Mekidèche 75’), Souyad (Iratni 62’), Oukaci (Ait Idir 75’), Benkhelifa (Renai 62’), El Mouedden, Hamroun (Tafni 21’), Belkacemi, Uche
………………………..
Hamroun : « J’ai le genou qui enfle »
A la 6e minute de jeu, le joueur de la JS Kabylie Hamroun contracte une blessure au niveau du genou. Il a mis en doute toute la délégation de la JSK. Mais il s’est avéré en fin de compte que sa blessure n’était pas aussi méchante. D’où d’ailleurs la décision de l’encadrement technique de le préserver dans l’équipe.
Bien que Hamroun soit revenu sur le terrain pour prendre part à la joute amicale, au fil des minutes, il s’est avéré difficile pour lui de terminer la partie. C’est ainsi qu’à la 21e minute, le coach Dumas le fait sortir pour mettre à sa place Tafni. Approché par nos soins, Hamroun dira : « Je ne sais quoi vous dire. J’ai le genou qui s’est enflé. Je dois attendre pour voir plus clair à propos de ma blessure.»
……………………………………..
La famille de Slama présente au stade
La famille du joueur émigré de la JSK Slama était présente hier au stade pour assister au match amical entre la JSK et le SG Lebach. La famille du joueur est venue de Paris pour voir à l’œuvre cette équipe des Canaris, dont le fils devra défendre ses couleurs cette saison.
……………………………………….
Faible présence des supporters de la JSK
Contrairement au dernier match disputé à Luxembourg en présence de quelque 500 fans kabyles, le match amical d’hier disputé contre le SG Lebach a été peu suivi par les supporters kabyles ; ils étaient environ une cinquantaine de supporters à avoir assisté au match. C’était le cas aussi pour les supporters de l’équipe adverse dont la présence ne dépassait pas la trentaine.
………………………………………..
Un match sous un soleil de plomb
Une forte chaleur s’est abattue hier sur Saarland, la ville qui abritait ce match amical des Jaune et Vert contre le SG Lebach. Le mercure affichait 36 degrés Celsius à l’ombre. Un phénomène rare pour les habitants de cette région d’Allemagne. Les joueurs des deux équipes ont eu du mal par ailleurs à s’exprimer sur la surface de jeu. Il a été même procédé à des arrêts de match pour permettre aux joueurs de s’hydrater.
………………………………………….
Pas de signe d’un match amical
Une heure avant le coup d’envoi de la joute amicale, rien n’indiquait que deux équipes devaient s’affronter au stade de la ville. Quand le bus transportant les joueurs est arrivé sur place, on a pensé avoir manqué le lieu exact du match. Mais il s’avère finalement que l’équipe visiteuse n’a pas une assise populaire. Elle joue en septième division et ses joueurs sont des amateurs qui exercent des métiers différents.
…………………………………………….
44’, Benbot a failli être expulsé
A une minute de la fin de la première période, un attaquant du SG Lebach est devancé par le gardien Benbot qui repousse la balle de sa main à l’extérieur de la surface. Dans ce cas de figure, il devait faire l’objet d’une expulsion, mais l’arbitre s’est contenté de lui donner un simple avertissement.
…………………………………………….
Benaldjia, Salhi, Sadou, Boukhanchouche et Benyoucef ménagés
Trois cadres de l’équipe n’ont pas pris part au match amical d’hier contre SG Lebach ; il s’agit de Benaldjia, Salhi, Sadou, Boukhanchouche et Benyoucef que l’entraîneur Franck Dumas a préféré ménager. Benyoucef en a profité pour jouer quelque peu au ballon avec des gosses qui étaient sur place.
……………………………………………
Benkhelifa : « Rien de grave »
Souffrant d’une blessure, le pensionnaire de la JSK Benkhelfa a dû quitter le terrain juste après l’heure de jeu. Approché par nos soins, le joueur se veut rassurant : « J’ai une simple petite blessure au niveau de la cheville. Ce n’est pas du tout grave. Je tiens à rassurer tout le monde donc sur mon état de santé.»
…………………………………………..
Oukaci et Tizi Bouali sous les applaudissements
A un quart d’heure de la fin du mach, l’entraîneur Franck Dumas a procédé à des changements en faisant sortir Oukaci et Tizi Bouali qui constituaient les hommes du match. Et pour cause, les deux joueurs ont quitté le terrain sous les applaudissements des supporters kabyles. Les deux joueurs en question ne cessent de gagner des points et semblent bien partis pour gagner la confiance de l’encadrement technique.
………………………………………….
La fidélité des Ultras Kabylie
Le groupe de supporters Ultras Kabylie ne cesse de montrer leur grande fidélité à l’équipe de la JS Kabylie. Lors des quatre matches amicaux disputés pendant le stage allemand, ils n’ont pas hésité à y assister pour prêter main-forte aux joueurs et à l’encadrement technique. C’est dire tout leur engagement infaillible pour le prestigieux club kabyle qui œuvre sans cesse pour retrouver ses lettres de noblesse.
Rudolph Duvernet fait le bilan : «Normalement, je reste»
«Je suis content du sérieux et de l’implication des joueurs»
«Il y a eu du bon boulot, mais le groupe a besoin de rappels»
«Le staff médical a fait un travail remarquable »
«Avec Dumas, on s’entend bien »
Le match de Lebach sonne la fin du travail physique intense ; l’occasion pour nous de faire le bilan avec Rudolph Duvernet, le dernier venu dans le staff. Le constat est très encourageant.
Le stage prend fin aujourd’hui (hier) pour vous, un petit bilan ?
Tout s’est très bien passé pour le moment ; je suis content des résultats. Maintenant, il faut un peu digérer la charge de travail. Une digestion individuelle selon les uns et les autres.
Ça va prendre quelques jours, trois jours ou pour d’autres cinq jours ; après pour moi, le premier bilan ça sera le premier match, c’est tout.
Des satisfactions particulières ?
Je suis satisfait de l’implication des joueurs dans le travail, ça c’est la première des choses, car tu peux faire les meilleures séances du monde, si les joueurs n’adhérent pas, ça sera difficile d’atteindre le but ; ça pour moi c’est la plus grande satisfaction.
Ils ont adhéré malgré toutes les difficultés, notamment la chaleur qui s’est invitée contre toute attente…
On a la chaleur, il y a aussi la concentration et l’implication. Personne n’a parlé et tout le monde a bossé et tout le monde était motivé pour travailler. Après, vu la qualité du travail effectué, on peut dire que c’est un bilan positif.
On a vu les joueurs râler, ils voulaient moins de charge, n’est-ce pas ?
C’est connu ; quand on dit à un joueur, un préparateur physique, ça doit râler, c’est un jeu.
Jusqu’où cette préparation physique peut mener les joueurs ? Combien peuvent-ils tenir ?
Une préparation qui permettra aux joueurs de courir pendant six mois, je n’en crois pas. Un physique il faut qu’il soit entretenu chaque semaine. C’est très facile de dire on fait 15 jours de travail physique, puis c’est parti pour toute une saison ; c’est impossible. Vous savez, ça s’entretient une préparation, il faut restimuler, il faut des petites piqûres de rappel.
Est-ce que ces rappels se passeront avec vous ? Vous ont-ils parlé ?
En principe, on va se revoir ; oui, je suis confiant, ça va se faire.
La JSK, vous connaissez désormais, c’est votre deuxième passage, ça vous a aidé à vous intégrer…
La JSK, c’est des souvenirs, j’ai toujours suivi. Quand j’achète France Foot, je jette toujours un petit regard au classement, voir un petit peu où se situe le club.
Ça vous a fait quoi de constater que le club se retrouve toujours dans le bas du classement ?
Ça m’a surpris, et d’habitude, il y a 7, 8 ou 9 ans, je me rappelle, je regardais le classement de la JSK ; il y avait des matches en retard et ils jouaient la Coupe d’Afrique. Ils étaient 8, 9e ; je les regardais et je disais m… ! Ah, mais non, il y a des matches en retard. Et les dernières années, je les voyais en bas, j’étais surpris de ne pas voir de matches en retard.
Le dernier avec qui vous avez travaillé à la JSK, c’était Jean-Yves Chay, n’est-ce pas ?
C’était court, une petite période en France en période d’intersaison.
On ne vous a jamais rappelé depuis ?
De toute façon après ça, je suis parti aux Emirats, j’ai travaillé à El Ain.
Vous avez gardé le contact avec Jean-Yves Chay ?
Non, du tout.
Vous avez une reprise programmée à Tizi normalement, vous y serez ou vous allez juste retracer un programme qui sera appliqué par le coach ?
Pas encore l’Algérie, il faut d’abord faire un visa.
Ça risque de prendre du temps…
Pour la JSK, ça devrait se faire un peu plus tôt que prévu, on l’espère en tout cas.
On peut en savoir un peu plus sur le programme qui reste à faire ?
Maintenant, on doit diminuer la charge, il faut faire de la fraîcheur et se préparer pour la reprise du championnat. Cela fait 15 jours que je suis là. Il faut maintenant être sûr que les joueurs évacuent la pression pour être en forme pour la reprise du championnat.
Etes-vous êtes sur la même longueur d’onde que le coach ? Sentez-vous que le message passe ?
Oui, très bien, de ce côté-là, il n’y a pas de souci.
Pourtant, vous ne vous connaissiez pas ; le club a reçu votre CV et hop vous y êtes…
Je ne l’ai jamais vu, mais ça colle très bien. En tout cas, si on n’adhère pas, vaut mieux arrêter le préparateur physique car ça ne sert à rien.
Comme le premier préparateur avec qui le club a arrêté, en parlant de ça, est-ce qu’un préparateur physique doit avoir un matériel de travail physique, par exemple des gilets, un GPS…
Ce n’est pas le préparateur physique qui doit avoir le matériel, c’est le club qui doit en avoir.
La valise par exemple…
Oui, pour avoir les données en temps réel, des enregistrements de fréquence cardiaque, des trucs comme ça, j’ai quelques cardio-fréquences mètre, avec des enregistrements de fréquences cardiaques que je peux regarder, je l’ai toujours, car j me dis que même si j’arrive dans un club où il n’y a rien, j’ai ça.
Vous n’êtes pas technicien, mais est-ce que vous avez du potentiel avec cette équipe ?
Il doit y en avoir, oui il y en a.
Il n’y a pas de joueurs en retard physiquement, des éléments qui ont accusé le coup avant la fin…
C’est une période difficile, on a des joueurs aguerris qui ont l’habitude, tout le monde s’adapte.
Lors de notre première discussion après le début du stage, vous avez dit que l’état physique n’était pas mal…
Je ne veux pas parler de mon prédécesseur, mais oui, c’était pas mal, ça bosse bien ; ils sont capables de faire de bonnes séances, ce n’est pas si mal.
Vous avez sous la main un groupe jeune ; quand c’est le cas, est-ce que les joueurs donnent plus ?
J’ai des anciens qui sont allés loin au cours des séances de travail physique.
Vous sentez qu’il y a du sérieux et une envie de réussir dans ce groupe, n’est-ce pas ?
Avant et après l’entraînement, ça rigole peut-être, mais pendant l’entraînement ça travaille. Si c’est pour faire la gueule toute la journée, ça ne sert à rien, et si c’est pour rigoler toute la journée, ça ne sert à rien aussi.
Vous avez travaillé à la JSK il y a 16 ans, mais vous n’avez pas connu Tizi…
Je n’y étais pas allé, je me suis contenté du boulot en France ; donc je vais découvrir. Ceci dit, je sais que c’est une région spéciale ; je sais aussi que la JSK est un emblème. De toute façon, on a eu un petit aperçu au Luxembourg, on le sent tout de suite.
Un club hors norme…
Vous savez, j’ai travaillé un peu aux Emirats et au Qatar, j’ai souvent rencontré des Kabyles, médecins… D’ailleurs, avec un ancien médecin de la JSK, on est toujours amis, le courant passe facilement, très ouvert d’esprit.
Vous allez faire le même constat une fois à Tizi où l’on se montre exigeant, mais pas au point d’être brutaux…
C’est tant mieux.
Le stage se termine le 28, cela veut-il dire que le travail physique s’arrêtera avec votre départ demain (ndlr : aujourd’hui) ?
On va entretenir le physique, on laissera une feuille de route ; il y a le match amical aujourd’hui (ndlr : hier. On ne peut plus demander aux joueurs la même chose ; ça se la fin et ils n’ont plus envie de faire des matches.
Ils n’ont même pas contracté de blessure, c’est magnifique…
Oui, on croise les doigts.
Le public rêve, la JSK n’est plus championne depuis déjà 10 ans…
Il ne faut pas être utopiste ; il ne faut pas se dire qu’on va gagner le championnat. Il faut aller doucement, jouer sans se mettre en danger et faire progresser les gamins et préparer l’avenir, c’est ça qu’il y a de mieux à faire. Il vaut mieux finir 9e tout en étant stable toute la saison, que de finir 5e tout en étant obligé de prendre 8 mercenaires pendant le mercato. C’est ce que je pense ; après je ne suis ni président ni supporter.
Tout à l’heure, vous avez parlé du stage qui s’est passé sans blessures ; c’est aussi grâce au travail du médecin et des deux kinés, n’est-ce pas ?
Oui, ils étaient à la hauteur, ils ont fait du bon boulot.
Le docteur a parlé de joueurs qui ont des kilos en plus…
Oh que oui (il rit).
C’est la nourriture, ils mangent trop ?
Oui, entre autres.
Rendez-vous donc en Algérie ?
Je l’espère bien.
- M. A.
Il demande des nouvelles du coach national
Visiblement, Rudolph veut tout connaître de la JSK
Le préparateur physique français nous a demandé des nouvelles sur l’identité du prochain sélectionneur ; il a essayé de comprendre pourquoi Vahid n’a pas voulu venir. Il a demandé après Belmadi ; pour lui, l’ancien Citizen peut être l’homme de la situation.
Légère mise en place tactique hier matin
Les joueurs de la JSK ont effectué une séance d’entraînement hier matin au stade d’Oppen, l’une de leurs dernières sur ce terrain.
Le coach a fait jouer tout le monde et a écourté la séance des joueurs qui devait débuter le match d’hier soir, le tout dans une ambiance bon enfant.
Mohammd Souibes et Bruno terminent leur mission avec brio
Les deux cuistots quittent le stage
Après 13 jours de travail sérieux durant la préparation de la JSK, le cuisinier Mohamed Souibes termine aujourd’hui officiellement sa mission.
Venu de Paris spécialement pour servir son club de cœur, Mohammed s’est donné à fond en accompagnant la JSK dans son travail. Il est pour beaucoup dans la réussite du stage aux côtés de l’aide-cuisinier Bruno, un Français qui bouge dans tous les sens. Ils ont travaillé main dans la main avec le staff médical et le Dr Djadjoua qui a surveillé les menus pour éviter que les joueurs ne prennent du poids.
A rappeler que Mohammed travaille dans un grand resto parisien.
Nait Athmane Mourad est venu de Paris à Weiskirchen pour voir la JSK
Il est de Boudjelil, dans la wilaya de Béjaia, vit à Paris, mais son cœur bat pour les Canaris ; lui c’est Nait Athmane Mourad, un fervent supporter de la JSK qui a défié les kilomètres en aventurier pour arriver hier matin à Weiskirchen et sans… voiture : «Je préfère me déplacer en aventurier surtout pour voir mon club préféré», nous a-t-il dit.
Hier soir, ce fan acharné des Jaune et Vert était parmi les premiers à arriver au stade de Lebach pour voir à l’œuvre Benkhelifa et consorts. Il souhaite à l’équipe de décrocher un titre cette année.
Dernier repas aujourd’hui à Open
Les joueurs de la JSK vont se restaurer pour la dernière fois aujourd’hui à Open ; la direction du stade et le club local ont réclamé leur centre, leur championnat démarrant dans une semaine. La direction kabyle a insisté pour que l’équipe y reste au moins jusqu’à ce soir.
Enfin un quartier libre
Après un travail continu, Franck Dumas a enfin décidé de donner une journée de repos aux joueurs. Aujourd’hui donc, c’est quartier libre, les joueurs ont le droit de quitter le lieu de stage après le décrassage d’après match qui aura lieu dans la matinée. L’après midi, ils peuvent quitter le lieu du stage et aller en ville à condition de ne pas faire n’importe quoi bien sûr.
Oncle de Slama : «C’est un honneur que Samy joue à la JSK»
L’oncle de Slama était présent au stade, au cours d’une discussion il nous a dit : «C’est un honneur pour la famille Slama que Samy porte le maillot de la JSK, on est vraiment fiers de lui»