Selon une source autorisée, le défenseur Slama devra être qualifié dans les jours à venir.
Le courrier envoyé par la FAF à la FIFA n’est pas resté sans réponse puisque d’après notre source, le responsable qui s’occupe des TMS au niveau de l’instance internationale de football a envoyé un courrier à la Fédération algérienne de football dans lequel il a demandé à la JSK de lui fournir un complément d’informations sur le cas de Slama. Autrement dit, la FIFA attend que la direction kabyle lui fournisse d’autres pièces justificatives par le biais de la FAF avant de donner son feu vert pour la qualification de Slama.
Qualification
Notre source nous a fait savoir hier soir que contrairement à ce qui a été dit çà et là, Slama n’attendra pas le mercato hivernal pour être qualifier avec les Jaune et Vert. Son cas aurait pu être réglé depuis plusieurs jours de cela, si la personne chargée des TMS au niveau de la FAF n’était pas partie en vacances. C’est pour cela que les responsables de la JSK s’étaient déplacés au siège de la fédération pour faire accélérer les choses. Ils ont eu des assurances pour que Slama soit qualifié dans les jours à venir. Sa qualification ne fera que du bien à l’équipe surtout que c’est un joueur polyvalent capable de jouer dans l’axe et au poste d’arrière gauche.
- Boumali
Les dirigeants en contact avec General Emballage, Iris et Ardis
Pour assurer une solide assisse financière au club, les dirigeants vont convaincre le maximum de sponsors pour les accompagner dans leur projet. En plus de Cevital qui est déjà le sponsor officiel du club et Cosider, Soummam et Ifri qui ont donné leur accord pour aider la JSK, les dirigeants sont en pourparlers avec General Emballage, Sim, Iris et Ardis pour ne citer que ceux-là pour les accompagner dans leur projet. S’ils parviennent à conclure avec tous ces sponsors, la JSK sera à l’abri de tout besoin.
La Réunion entre Mellal et Dumas reportée
Selon une source proche de la direction, la réunion que devait avoir le président Chérif Mellal avec l’entraîneur Franck Dumas a été reportée à une date ultérieure. Il devait le voir à la reprise des entraînements pour tenter de comprendre ce qui n’a pas marché lors de la rencontre face à l’ASAM. Même s’ils ne sous-estiment pas le nouveau promu, les dirigeants ne sont pas satisfaits du nul ramené de Batna. Le président Mellal a accordé carte blanche à son entraîneur, mais en sa qualité de premier responsable du club, c’est tout à fait normal qu’il demande à son entraîneur de lui expliquer ce qui n’a pas marché face à l’ASAM.
Le fait que le président Mellal programme une réunion avec son coach après un nul cela ne veut nullement dire qu’il remet en cause ses choix. Au contraire, le président Mellal est très satisfait du travail de son entraîneur et qu’il lui accorde entièrement sa confiance. Il veut juste comprendre ce qui n’a pas marché à Batna. Il veut voir aussi si les joueurs étaient fatigués et pourquoi certains d’entre eux n’ont pas eu le rendement escompté. Il est utile de rappeler qu’en raison de l’absence de vol, les Canaris ont rallié Batna par route la veille de leur rencontre face à l’ASAM.
- Boumali
Iboud : «Aucun sponsor n’a refusé d’aider la JSK»
Le porte-parole du club, Miloud Iboud, fait un travail titanesque depuis la saison dernière. S’exprimant très rarement dans la presse, il a consenti à répondre à nos questions dans la journée d’hier. Sur le retour des sponsors, Iboud qui a marqué de son empreinte l’histoire de la JSK affirme : «Aucun sponsor n’a refusé d’aider la JSK. Je ne dis pas que les sponsors se bousculent au portillon, mais les responsables des entreprises que nous avons sollicitées sont intéressés par le projet du club. On a déjà conclu avec Cevital et on devra conclure avec d’autres entreprises privées et étatiques dans les jours à venir. Certaines d’entres elles vont nous accompagner sur le plan infrastructurel.»
«Profilor était le premier sponsor de la JSK lorsque j’étais président»
Ce n’est un secret pour personne, l’ex-capitaine emblématique du Jumbo-Jet entretient de très bons rapports avec le richissime homme d’affaires Issad Rebrab. Il a été pour beaucoup dans le contrat de sponsoring signé avec le géant de l’agroalimentaire Cevital. A cet effet, Iboud rappelle : «C’est vrai que j’entretiens de bons rapports avec Issad Rebarb. Il ne faut pas oublier qu’il était le PDG de Profilor qui était le premier sponsor de la JSK lorsque j’étais président.»
«La JSK sera à l’abri du besoin»
Héritant d’un club endetté jusqu’au coup, les dirigeants actuels ont réussi en quelques mois à éponger plusieurs dettes. Grâce à leur crédibilité et à leur savoir-faire, ils ont attiré plusieurs sponsors dont Cevital. Sur le retour des sponsors, Iboud dira : «La JSK sera à l’abri du besoin dans les années à venir. Avec la signature des conventions de sponsoring avec les entreprises privées et étatiques avec lesquelles on est en contact, on assurera une bonne assisse financière au club.»
«Le temps a fini par me donner raison»
Le porte-parole du club, Miloud Iboud, était l’un des premiers à décrier la gestion de l’ancien président. Connu pour son franc-parler et son amour pour la JSK, Iboud avait toujours dit ce qu’il pensait sans faire le moindre calcul. Cela lui avait valu l’estime des supporters à l’exception de ceux qui soutenaient la gestion catastrophique de l’ancien président bien sûr. Iboud que nous avons interrogé à ce sujet déclare : «Je n’étais pas un perturbateur, mais je me contentais de donner mon avis lorsqu’on me sollicitait. Le temps a fini par me donner raison, car tout ce que je disais était dans l’intérêt du club.»
«Mellal et moi on est sur la même longueur d’onde»
Le président Mellal a bien fait de faire appel à Iboud. Déjà dès qu’il avait déclaré la saison dernière qu’Iboud est avec lui, les supporters ont commencé à lui faire confiance, car ils savent qu’Iboud n’acceptera jamais de travailler avec une personne qui ne tient pas ses promesses. «Mellal et moi on est sur la même longueur d’onde. Son projet est intéressant pour le club.»
« Après le sauvetage de la saison dernière, la JSK ne descendra pas dans 50 ans»
La direction actuelle a reussi un véritable exploit la saison dernière en réussissant à maintenir l’équipe en Ligue 1 Mobilis. Tout le monde voyait la JSK en Ligue 2 Mobilis, mais les dirigeants avaient su comment motiver les joueurs qui avaient pu enchaîner une série de bons résultats lors des dernières journées du championnat. «Je pense qu’après le sauvetage de la saison dernière, la JSK ne descendra pas dans 50 ans. On était relégables, alors qu’on devait affronter des équipes qui visaient le titre et d’autres qui luttaient pour leur maintien, mais malgré ça, la JSK a assuré son maintien», a-t-il confié.
«Les supporters seront fiers du parcours de leur équipe»
Maîtrisant parfaitement son sujet, Iboud est convaincu que la JSK réalisera un bon parcours cette saison. Il regrette les nombreux points perdus en ce début du championnat, mais il est confiant pour l’avenir de l’équipe. «On est sur la bonne voie, mais j’estime qu’on aurait pu faire mieux. Si on avait joué en présence de notre public face à la JSS, on aurait pu gagner. Face à nos amis du MOB, on aurait pu gagner, alors que face à l’ASAM, on avait rallié Batna avec la ferme détermination de revenir avec les trois points de la rencontre. Tout ce que je peux vous dire pour le moment est qu’on terminera la saison avec une place qui satisfera nos fans. »
«Face à l’ASAM, c’était notre plus mauvais match»
Il n’y a pas que le président Mellal qui n’était pas satisfait et du résultat et de la prestation de son équipe puisque le porte-parole du club reconnaît que l’équipe était dans un jour sans à Batna. «On était partis à Batna pour revenir avec les trois points, malheureusement on est revenus avec un point. Face à l’ASAM, c’était notre plus mauvais match», a avoué Iboud.
- Boumali
Iboud derrière le retour des sponsors
Le porte-parole du club, Miloud Iboud, a réussi là où les autres ont échoué. Les pourparlers qu’il avait entamés au mois sacré de Ramadhan dernier avec les responsables des entreprises étatiques et privées ont commencé à donner leurs fruits. La convention de sponsoring avec Cevital a été déjà signée et celles avec Soummam, Ifri et Cosider ne devraient pas tarder à être signées. Ce n’est pas un hasard si les industriels acceptent d’aider la JSK, car Iboud est quelqu’un de très crédible et ils savent que s’il a accepté de travailler avec le président Chérif Mellal, c’est que ce dernier a un projet sérieux. Il faut dire aussi qu’Iboud travaille dans la discrétion et qu’il dit toujours ce qu’il pense sans faire de calcul. Sa franchise et sa crédibilité lui ont permis d’arracher à plusieurs industriels leurs accords respectifs de principe.
Parole
Ceux qui avaient l’habitude de se sucrer sur le dos de la JSK sous l’ère de Hannachi reprochaient à Iboud qu’il ne pourra jamais ramener des sponsors, mais celui-ci leur a prouvé en quelques mois que lorsqu’il y a une direction crédible et un projet sérieux, les industriels n’hésiteront pas à aider le club.
- Boumali
Benyoucef : «Dumas m’a expliqué pourquoi il m’a laissé sur le banc»
Le milieu Lyes Benyoucef a avoué hier que l’entraîneur Franck Dumas a eu une discussion avec lui avant le match face à l’ASAM. Il lui a expliqué la raison qui l’a poussé à le laisser sur le banc à Batna, ce qui a expliqué le milieu des Jaune et Vert. Pour le prochain match face au PAC, il affirme que la victoire est impérative.
Le fait d’être sur le banc lors de la rencontre précédente face à l’ASAM a surpris plus d’un, attendiez-vous à ne pas être aligné d’entrée ?
J’avoue que l’entraîneur Franck Dumas a eu une longue discussion avec moi avant le match. Il m’a expliqué son choix en me disant qu’en raison de la fatigue et de ma blessure, il me laissera sur le banc face à l’ASAM.
Cela vous a certainement calmé même si vous auriez aimé jouer d’entrée…
Bien sûr, le fait que l’entraîneur ait parlé avec moi, cela m’a fait beaucoup de bien. J’avais bien joué face à l’USMBA et j’avais même marqué un but et il serait surprenant pour tout joueur de se retrouver sur le banc sans aucune explication.
Justement vous avez un rendement satisfaisant en ce début de saison, peut-on dire que vous vous sentez bien ?
Oui, je me sens bien en ce début de saison. Depuis que j’ai rejoint la JSK, je ne rechigne pas sur l’effort pour être à la hauteur de la confiance placée en moi.
La saison dernière, vous nous aviez confié que lorsque vous êtes remplaçant, vous aviez du mal à apporter le plus attendu de vous, est-ce toujours le même cas ?
Absolument, je dois vous préciser néanmoins face à l’ASAM, l’entraîneur m’a expliqué qu’il ne comptera pas sur moi d’entrée et cela afin de me préserver. Je revenais d’une blessure et comme j’avais fourni beaucoup d’efforts face à l’USMBA, il a préféré me laisser sur le banc.
Vous avez beaucoup changé par rapport à la saison dernière puisque vous êtes devenu plus calme…
Il ne faut pas oublier que c’est ma deuxième saison avec les Canaris et chaque année, on tire les leçons de l’exercice écoulé. Pour réussir dans sa carrière, il faut être calme.
Ne pensez-vous pas que votre équipe a raté deux précieux points face à l’ASAM ?
On était partis à Batna avec la ferme détermination de revenir avec les trois points de la partie, malheureusement on s’est contenté du nul. On a certes raté deux points, mais on doit positiver surtout qu’il s’agit d’un nul à l’extérieur.
D’aucuns disent que la force de la JSK réside dans son groupe…
Effectivement, on a un bon groupe. On constitue une véritable famille et c’est ce qui fait notre force. Il n’y a pas de clans dans l’équipe et on travaille tous pour l’intérêt de la JSK.
Comment voyez-vous le match face au PAC ?
C’est un match qu’on ne doit pas rater. Notre mission ne sera pas facile, mais on fera tout pour glaner les trois points de la partie.
Le PAC pratique du beau football et il viendra certainement à Tizi Ouzou en conquérant…
En toute sincérité, on pratique un meilleur football que le PAC. Comme je vous l’ai déjà dit, notre mission ne sera pas une sinécure, mais on fera tout pour avoir les trois points.
- Boumali
Saâdou absent
Lors de la reprise des entraînements, hier, à Tizi Ouzou, tous les joueurs étaient présents à l’exception du défenseur Saâdou. Renseignement pris, ce dernier, qui souffre d’une ancienne blessure, était aux soins.
Çhetti, une baisse de forme qui inquiète le staff
Parmi les joueurs qui avaient brillé lors de la 2e moitié du dernier exercice, le latéral gauche Lyès Chetti.
Il a contribué énergiquement au retour de la JSK au-devant de la scène, et le voilà aujourd’hui qui continue à bénéficier d’une chance de la part du staff technique de l’équipe, il a même été confirmé titulaire au tout début de la préparation, et personne n’avait le courage de lui enlever sa place de titulaire malgré le recrutement de Samy Slama.
Ceci dit, Chetti, et après un stage assez correct en Allemagne, est en train de traverser un passage à vide, car son rendement n’est pas similaire à celui de l’an dernier, il est souvent en retard lorsqu’il s’agit de la couverture défensive, le seul point positif c’est sa générosité offensive qui n’a pas changé.
Automatismes
Contre l’USMBA, tout le monde a constaté au stade ou même sur les images de la télé comment le joueur avait déserté sa zone sur le but marqué par Aït-Ferguène, ce dernier était seul au 2e poteau, et a pu reprendre tranquillement le cuir, alors que Chetti devait être là, cela a été d’ailleurs mentionné par le staff, ce dernier espérait une amélioration, mais celle-ci n’est pas intervenue. En effet, contre l’ASAM, Chetti, qui n’a pour le moment pas de concurrent dans son poste, a encore laissé du vide sur son couloir, ce qui a failli être exploité par Aïn M’lila et ses attaquants, surtout en 2e mi-temps lorsqu’ils étaient un peu plus pressants. Ce constat avec Chetti pourrait lui causer beaucoup de soucis surtout si le club avait une doublure dans ce poste, mais comme le seul élément évoluant dans ce registre c’est Slama, et ce dernier n’est pas encore qualifié, l’effet concurrence n’a donc pas fait son effet.
Slama
Le constat est donc fait, Chetti est en baisse de forme ou tout simplement il ne joue pas dans les mêmes conditions que l’an passé, car il faut reconnaître que l’équipe a changé, le milieu notamment a été composé par de nouveaux joueurs, pas facile de garantir pour le moment les mêmes automatismes qu’avant, car l’an passé Chetti était bien couvert lui qui monte très souvent, ce n’est pas le cas cette saison, même le rôle de Benaldjia a changé, il ne joue plus le long du couloir gauche et sa zone de jeu est plus située dans l’axe, cela implique des montées fréquentes de Chetti pour soutenir la ligne offensive mais malheureusement derrière ça laisse de vrais boulevards à l’adversaire. Contre l’USMBA et l’ASAM c’était visible, et cela est de plus en plus fréquent, au point d’inquiéter le coach, on se demande même qu’en cas de qualification de Slama si le Français n’aurait pas refait le coup de Belaïli et Aït-Abdeslam dans ce poste, à savoir relancer la concurrence et l’allumer pour en tirer profit au maximum.
Avant le match contre le PAC, Dumas fera en sorte d’apporter des correctifs, il ne va sûrement pas continuer à assister à ces erreurs défensives sans bouger, l’attaque ne sera donc pas son seul chantier dans la prochaine période.
- M. A.
Hattab : «Les stades de Tizi Ouzou, Oran et Baraki prêts en décembre 2018»
Mohamed Hattab, le ministre de la Jeunesse et des Sports, a affirmé dimanche que la date de livraison des stades de Tizi Ouzou, d'Oran et de Baraki aura lieu en décembre 2018, soulignant qu'aucun retard ne sera accepté. «Le taux des travaux connaît une avancée considérable au niveau des stades de Tizi Ouzou, Oran et Baraki, dont la livraison est prévue au cours du mois de décembre prochain, ainsi qu'il a été convenu lors d'une rencontre avec les responsables en charge de la réalisation de ces projets», a déclaré le ministre avant d’ajouter : «Un long travail les attend notamment en mobilisant des équipes de travail 8 heures/jour, d'autant plus que la main-d'œuvre est revue à la hausse à 488 la semaine passée et nous avons demandé la mobilisation de 500 travailleurs pour parachever les travaux.»