Alors que tout le monde s’attendait à ce que Mehdi Benaldjia soit libéré au prochain mercato hivernal, la direction, à sa tête le président Chérif Mellal, a pris la décision de résilier son contrat dans l’après-midi d’hier.
En effet, à la fin de la seance d’entraînement, les dirigeants se sont rapprochés de lui pour lui annoncer qu’il est convoqué à la direction pour discuter avec eux de son avenir avec les Jaune et Vert. A son arrivée au siège du club, il a été reçu par l’avocat du club et le président Mellal ainsi que d’autres dirigeants qui lui ont fait savoir qu’ils ont pris la décision de le libérer en concertation avec l’entraîneur Franck Dumas bien entendu. Au départ, il était réticent, mais après avoir passé quelques appels sûrement pour demander conseil, il a accepté de résilier son contrat qui expirera en principe le mois de décembre prochain.
Les raisons d’un divorce
La raison de la résiliation du contrat de Benaldjia invoquée par la direction est d’ordre purement technique, mais tout le monde sait qu’il y a une autre raison qui l’a poussée à le libérer à 4 journées de la fin de la phase aller. Toutefois, pour éviter une polémique inutile, surtout qu’il s’est toujours donné à fond depuis qu’il a rejoint la JSK, les dirigeants se sont contentés d’expliquer leur décision par le fait qu’il n’entrait pas dans les plans de l’entraîneur Franck Dumas et que lui souhaitait évoluer sur le côté gauche, ce qui n’est pas faux d’ailleurs.
Bénéfique pour les 2 parties
Le départ de Benaldjia à quelques semaines de l’ouverture du marché des transferts semble surprenant, mais cela arrange et le joueur et la direction. Le premier aura le temps pour s’occuper exclusivement de ses contacts. Les dirigeants et l’entraîneur, de leur côté, ne seront pas obligés de garder dans leur effectif un élément sur lequel ils ne peuvent pas compter lors des 4 prochains matches. Benaldjia a des qualités, mais il ne répondait pas au profil que recherchait le coach français qui l’a laissé sur le banc lors des deux derniers matches avant qu’il ne donne son feu vert à la direction pour le libérer.
- B.
Il a encaissé un chèque de 480 millions
En apposant sa signature sur la résiliation du contrat que lui a remise la direction, l’attaquant Benaldjia a encaissé un chèque de 480 millions qui représente les salaires des mois d’août, septembre et octobre. Il encaissera son chèque aujourd’hui puisqu’à sa sortie hier du siège du club, la banque était déjà fermée.
Signature d’engagements
En procédant à la résiliation du contrat qui lie la direction à Benaldjia, les deux parties ont signé des engagements chacune de son côté pour qu’elle ne dise pas de mal de l’autre. Leur collaboration a pris fin hier, mais le joueur et les dirigeants se sont engagés à ne pas faire des déclarations fracassantes.
Entre l’ESS, le MCA, le MCO, la Tunisie et l’Arabie Saoudite
S’il ne décroche pas un contrat en Arabie Saoudite ou en Tunisie, Mehdi Benaldjia devrait signer à l’ESS, au Mouloudia d’Alger ou au Mouloudia d’Oran lors des prochains jours. Les responsables de ces trois clubs ont déjà émis le vœu de l’enrôler au prochain mercato hivernal et vu qu’il a résilié son contrat hier, il pourra négocier avec eux avant l’ouverture du marché des transferts.
Mellal : «C’est une décision collégiale»
Présent hier à la salle de conférences au niveau du siège de l’équipe, le président de la JSK Cherif Mellal est revenu sur l’accord conclu à l’amiable entre la direction et le désormais ancien joueur de l’équipe. Pour lui, ce fut une décision prise de manière collégiale : «On a tenu une réunion avant-hier soir durant laquelle on a abordé la question ; finalement, on est parvenu à la décision de se séparer à l’amiable. Ce fut une décision collégiale, que ce soit de part de la direction ou du staff technique. Le joueur ne rentre plus dans les choix du coach, et c’est ce qui a motivé notre décision. Je tiens à faire savoir que Benaldjia ne sortira pas par la petite porte. On va lui organiser un dîner avec le reste du groupe jeudi. Je tiens à le remercier pour tous les services rendus à l’équipe, notamment la saison dernière où il a été l’un des joueurs les plus décisifs de l’équipe. Je lui souhaite bon courage pour la suite de sa carrière.»
Benaldjia : «On m’a dit que je n’entrais plus dans les plans du coach»
Pour sa part, le désormais ancien ailier du club assure que cette séparation s’est faite à l’amiable et qu’il ne gardera que les bons souvenirs de son passage à la JSK : «Le président m’a convoqué et m’a expliqué ce qui se passe. J’ai accepté la décision sans sourciller car cette équipe a un président qu’il faut respecter et aussi respecter ses décisions. Le coach lui a dit que je n’entrais pas dans ses plans tactiques. Pas de problème me concernant. Au sein de cette équipe, je n’ai vu que de bonnes choses et j’ai connu des hommes. J’ai adoré cette région qu’est la Kabylie. Je me suis toujours donné à fond pour le club, mais maintenant, le destin veut que nos routes se séparent. Je souhaite les meilleures choses au club, les joueurs et la direction. Si j’ai fauté avec quelqu’un, je demande pardon. Je n’oublierai jamais que c’est grâce à la JSK que je me suis relancé. Ce club est très grand et je ne suis qu’un joueur moyen qui a joué dans un grand club. Je respecte trop cette équipe et ses supporters.»
- Z.
Libération de Benaldjia
Les supporters en colère
L’aventure de Benaldjia à la JSK a ainsi pris fin hier après-midi. Une issue qui était une option, mais ce départ à deux mois de la fin de son contrat laisse les supporters perplexes et furieux.
Les Canaris perdent une pièce importante de leur équipe. En effet, tout le monde connaît le poids de Benaldjia au sein du groupe. La saison passée, il était l’un des leaders qui ont sauvé l’équipe de la relégation. Joueur à caractère qui se dépense sans compter, il était l’un des meilleurs à son poste. Cependant, à deux mois de la fin de son contrat, il l’a résilié et se retrouve désormais libre de tout engagement. Les supporters ont bien suivi cette histoire et ils ne sont pas du tout contents de cette histoire. Pour eux, le club se prive d’un élément de valeur qui aurait pu apporter le plus escompté à l’équipe au cours des quatre derniers matchs de la phase aller. Le libérer alors qu’il lui reste deux mois de contrat est un paramètre que les inconditionnels de la JSK ne comprennent pas du tout. Par ailleurs, sur les réseaux sociaux, les supporters n’ont pas manqué d’exprimer leur colère suite à cette décision.
La première bêtise de la direction
Certains fans sont allés encore plus loin pour qualifier cette histoire de grosse faute de la part de la direction du club. Pour eux, il s’agit d’une vraie bêtise commise par les responsables. Ils pensent que les dirigeants auraient pu attendre au moins la fin de la phase aller pour le laisser partir et en ne lui proposant pas de prolonger son contrat.
Malgré cela, Mellal a la confiance des supporters
Maintenant, il faut faire la part des choses. Les supporters n’ont certes pas aimé dans leur majorité l’affaire Benaldjia. Cependant, cela ne veut pas dire qu’ils vont se retourner contre Mellal, loin de là. Ils sont toujours à fond derrière lui et croient plus que jamais en son projet qui vise à ramener la JSK à sa vraie place pour jouer les titres et gagner. C’est plus le timing qui fait tache et qui interpelle les fans. Cependant, pas question de lâcher l’équipe ou le président. Le public kabyle reste à fond derrière la direction actuelle qui a su ramener de la stabilité et du calme au sein de l’équipe qui était au fond du gouffre la saison passée.
- Z.
La seule façon pour calmer les supporters
Ramener un joueur d’égale valeur ou supérieur
Benaldjia est maintenant parti avec tous les regrets que cela engendre chez les fans. Une seule issue pourra les consoler, recruter une pointure supérieure ou au moins d’égale valeur.
Cette fois, c’est bel et bien fini. Mehdi Benaldjia ne foulera plus la pelouse du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou avec le maillot jaune et vert. Tout le monde était déçu, cela se comprend notamment les supporters qui n’ont pas du tout accepté cette histoire. Il faut dire que la JSK se prive d’une gâchette pour les quatre derniers matchs de la phase aller. Il y aura de grosses cylindrées, à savoir le CSC, l’USMA, le NAHD et, enfin, Bordj. Pour les fans, le seul moyen de faire oublier cette énorme déception, c’est de recruter ; quand on parle de recrue, on parle d’un joueur de gros calibre. En effet, tout le monde exige un joueur supérieur ou au moins d’égale valeur à Benaldjia pour la seconde moitié de saison. On comprend que la stratégie du club est de lancer le plus de jeunes, mais s’il n’y a pas de joueurs d’expérience, ce sera difficile pour les jeunes de s’en sortir tout seuls.
Les moyens sont là
Ce qui laisse croire aux fans que la direction peut recruter, le fait que l’argent coule à flot au club, notamment avec les nombreux sponsors venus aider l’équipe cette saison. Pour eux, il faudra impérativement remplacer Benaldjia par un joueur de très grande qualité qui pourra faire aussi bien, sinon mieux que leur ancienne coqueluche.
- Z.
Benaldjia – Mellal, l’action qui en dit long
Au cours de leur intervention sur la page officielle du club, une action a retenu l’attention. Lorsque Benaldjia a dit : «Je comprends, moi j’aime jouer à gauche. D’après les dires du président, c’est le coach qui a décidé de me libérer.» A ce moment-là, le président intervient : «C’est une décision collégiale.» Ce petit échange laisserait croire que le président a confié au joueur que c’était sur décision du coach, avant de se raviser et de parler d’une décision collégiale. Dumas devra rétablir la vérité sur cette affaire.
Mellal en rajoute une couche
«Certains présidents font la pluie et le beau temps à la CD de la LFP»
Le président de la JSK a évoqué, lors de son passage sur Berbère TV, la violence qui gangrène le football national et qui est encore bien présente cette saison. Le moins que l’on puisse dire, Mellal n’a pas mâché ses mots et a été très clair : «Je pense que si Sétif avait pris 4 ou 5 matchs après le match face à notre équipe, il n’y aurait pas eu ce qui s’est passé à Bordj. Cependant, comme on a pu le constater, certains présidents de club font la pluie et le beau temps et dictent leur loi à la commission de discipline de la LFP. D’autres présidents novices, comme c’est le cas de Benhammadi au CABBA, en subissent les conséquences.»
«On fera tout pour battre le CSC»
A propos de la rencontre face au CSC, le président assure que les joueurs feront tout ce qu’il faut pour aller chercher la victoire : «J’ai déjà tenu une réunion avec le staff technique et les joueurs. Ils sont conscients de la mission qui nous attend. Maintenant, je sais qu’ils feront tout pour battre le CSC et prendre les trois points de la victoire. Je demande juste à nos fans d’être patients avec nous et de nous soutenir au cours de cette rencontre.»
- Z.
La direction refuse Tchaker : «Le 5-Juillet ou rien»
Selon une source autorisée, la direction de la JS Kabylie n’acceptera pas d’affronter l’USMA en aller-retour au stade Tchaker de Blida comme l’a suggéré Abdelhakim Serrar dans sa dernière déclaration accordée à notre journal. Le président Mellal avait proposé aux dirigeants usmistes, il y a quelques jours de cela, de domicilier les deux rencontres du championnat entre l’USMA et la JSK au stade de 5-Juillet pour permettre au plus grand nombre de fans d’assister à ce choc de la 13e journée du championnat. Serrar a accepté sans aucune hésitation cette proposition et il a même donné son accord verbal aux responsables kabyles pour jouer au 5-Juillet, mais moins de 48 heures, il a commencé à faire machine arrière en déclarant dans notre journal que l’état de la pelouse du stade de 5-Juillet est dans un état très critique et qu’il songe proposer le stade Tchaker de Blida aux dirigeants de la JSK dans le cas où son entraîneur donne son accord. Voulant savoir si la direction est prête à jouer à Tchaker, un haut responsable des Jaune et Vert que nous avons eu hier au téléphone déclare : «Il est hors de question qu’on joue à Tchaker. Ce sera le stade de 5-Juillet ou rien.»
«On voulait le 5-Juillet pour sa capacité et le spectacle»
En proposant aux dirigeants des Rouge et Noir de jouer au stade de 5-Juillet en aller-retour, les responsables kabyles veulent privilégier le spectacle et pour permettre au plus grand nombre de fans d’assister à ce match. «On voulait jouer au stade de 5-Juillet pour sa capacité et pour le spectacle. Mais pour qu’on joue dans un autre stade autre que le 5-Juillet, on préfère jouer sur notre terrain», a expliqué notre interlocuteur qui avoue que les responsables de l’USMA n’ont pas informé la direction kabyle de leur souhait de jouer à Blida.
«La capacité de Tchaker n’est pas énorme»
Si le directeur général de la SSPA/USMA, Abdelhakim Serrar, revient sur sa décision d’affronter la JSK en aller-retour sur le terrain de 5-Juillet, chacune des deux équipes recevra sur son terrain. De ce fait, le choc de la 13e journée se déroulera à Bologhine. «La capacité de Tchaker n’est pas énorme. Soit on joue au 5-Juillet, soit chaque équipe reçoit chez elle», a-t-il conclu notre interlocuteur.
- Boumali
Cela s’est passé lors de la réunion d’avant-hier
Dumas parle de son bilan à Mellal
Après avoir tenu une réunion avec ses joueurs dans la matinée de lundi dernier, le président Mellal s’est réuni avec son entraîneur en présence des autres dirigeants. D’après une source proche de la direction, au cours de cette réunion à laquelle ont pris part les membres du staff technique, l’entraîneur a parlé du bilan qu’il a réalisé jusqu’à maintenant. Le bilan du staff technique est plus que satisfaisant puisque l’équipe partage la première place avec l’USMA à l’issue de la 11e journée du championnat, alors que personne n’avait misé sur la JSK avant l’entame du championnat. Bénéficiant de carte blanche, le coach français a fait de son mieux pour mener l’équipe à bon port. Franck Dumas a aussi présenté son programme pour la suite du parcours lors de cette réunion.
Il n’a parlé de renforcement qu’en cas de départs
D’après une source proche de la direction, l’entraîneur Franck Dumas n’exige aucun renforcement à quelques journées de la fin de la première manche. Il a juste dit au président Mellal que le renforcement de l’équipe est tributaire des départs. S’il n’y aura pas beaucoup de départs à la fin de la première manche du championnat, la JSK ne recrutera pas au prochain mercato hivernal.
- Boumali
Des jeunes ont les qualités pour jouer avec l’équipe première
La prospection pour la détection des talents a débuté
En plus de Mekidèche, Nezla et Zaouche qui ont été promus en équipe première, on a appris d’une source proche de la direction qu’il y a d’autres jeunes qui ont les capacités de jouer avec l’équipe première. L’entraîneur Franck Dumas suivra de près tous ces jeunes et c’est lui qui décidera, s’ils ont vraiment les qualités pour jouer avec lui ou bien ils doivent attendre encore pour avoir leur chance.
Il affiche une forme éblouissante
La titularisation de Boukhanchouche se confirme
Sauf d’un revirement de dernière minute, le milieu Salim Boukhanchouche jouera d’entrée ce samedi face au CSC. Affichant une forme éblouissante aux entraînements, celui-ci a réussi à convaincre son entraîneur de lui donner sa chance. Certes, Franck Dumas n’arrêtera la liste du onze de départ que la veille ou carrément le jour de la rencontre, mais si Boukhanchouche continue à travailler de la même manière, il est certain d’être titularisé face au CSC. Il a été écarté du groupe pendant plusieurs semaines, mais il a réussi en quelques jours à démontrer à son entraîneur qu’il a changé et que tout ce qu’il demande, c’est d’avoir sa chance. L’ex-pensionnaire de l’O Médéa a d’énormes qualités et s’il se concentre que sur ce qui l’attend sur le terrain, il rendra beaucoup de services à l’équipe. Son retour ne fera que du bien à la JSK qui a alterné le bon et le moins lors des dernières journées du championnat.
- Boumali