Une horde de sauvages composée d’une vingtaine de personnes dont le frère d’un joueur, Mesbahi en l’occurrence, a fait irruption en début d’après-midi hier au siège du club pour agresser avec une rare violence le président Chérif Mellal, les secrétaires du club Amrani et Zitouni ainsi que le photographe, le cameramen du site, le responsable des jeunes catégories et Amar Morsli, un proche du club.
La raison serait la non qualification du joueur Mesbahi recruté cet hiver et son non payement. Personne n’a échappé à leur sauvagerie puisque même le siège a été saccagé. Cette «descente punitive» de ces voyous a choqué tout le monde notamment les responsables de la JSK, les membres du staff technique, les joueurs et les supporters des Jaune et Vert. Le président Mellal a été touché à la tête, à la joue et à l’œil, alors que le secrétaire a été balafré au visage. Les autres souffraient de différentes blessures, mais l’état de tous les blessés n’est pas grave comme en témoigne le communiqué publié par la direction sur le site du club aux environs de 16h dans lequel elle rassure sur l’état de santé du président Mellal, des deux secrétaires, du photographe, du cameramen, du responsable des jeunes et du proche du club Amar Morsli. La direction a aussi appelé les supporters au calme, car certains d’entre eux voulaient venger les blessés, mais la direction leur a rappelé que l’affaire est en justice et que c’est cette dernière qui punira ceux qui s’en sont pris au président Mellal et les autres employés du club. Le plus choquant dans cette «expédition» punitive est qu’elle a été perpétrée par un groupe d’une vingtaine de personnes qui étaient armées. C’était une agression préméditée et la justice sera sans nul doute très sévère avec eux surtout qu’elle a eu lieu au siège du club.
Hôpital, procureur et commissariat
Agressés sauvagement en pleine exercice de leurs fonctions, le président Chérif Mellal et les autres employés du club ont été emmenés directement à l’hôpital où ils ont reçu les soins. L’agression dont ils ont été victimes s’est propagée comme une traînée de poudre, ce qui a fait que plusieurs supporters se sont rendus à l’hôpital pour s’enquérir de l’état de santé du président Mellal et des autres blessés. Devant les menaces de faire justice eux-mêmes, les dirigeants les ont calmés en leur expliquant qu’il y a une justice et que c’est à elle de faire le nécessaire pour punir les auteurs de cette lâche agression. A leur sortie de l’hôpital, le président Mellal et les autres employés du club ont déposé plainte chez le procureur de la République avant de se rendre au commissariat pour déposer une autre là. Mais à leur arrivée au commissariat, on leur a signifié qu’ils doivent retourner à l’hôpital pour être auscultés par un médecin légiste pour qu’ils puissent déposer plainte. C’est ce qu’ils ont fait avant de se présenter de nouveau au commissariat. A 18h 30, ils étaient toujours à l’intérieur du commissariat pour les besoins de la plainte. En dépit de la sauvagerie de leurs agresseurs, le président Mellal et les autres employés du club comptent aller jusqu’au bout pour que ces «sauvages» d’un autre âge répondent de leurs actes.
- M.
L’agression et le saccage du bureau ont été filmés par des caméras
Les services de sécurité ne trouveront aucune peine pour arrêter les auteurs de l’agression dont ont été victimes le président Mellal et les employés du club puisque tout a été filmé par les caméras de surveillance. Les agresseurs ont utilisé des chaînes métalliques, des barres de fer et d’autres armes blanches, ce qui a causé des blessures au président Mellal, aux secrétaires du club, au photographe, au cameraman du site, au responsable des jeunes catégories et à Amar Morsli, un proche du club.
- Boumali
Mellal et les autres employés du club n’ont quitté le commissariat qu’à 19h 30
Le président Chérif Mellal et les autres employés qui ont été blessés lors de la «descente punitive» perpétrée par un groupe de voyous en début d’après-midi n’ont quitté le commissariat central que vers 19h 30. Ils sont entrés au commissariat à 17h pour déposer des plaintes, mais il leur a fallu 2 heures et demie pour quitter les lieux.
- Boumali
Aucune déclaration à la sortie du commissariat
Ni le président Mellal ni les autres dirigeants n’ont fait la moindre déclaration à leur sortie du commissariat central de Tizi Ouzou. La voiture dans laquelle a été transporté le président Mellal est entrée jusqu’à la cour du commissariat et le conducteur ne s’est pas arrêté devant le parterre des journalistes qui attendaient le président Mellal pour avoir ses impressions après la lâche agression dont il a été victime. Même les autres blessés qui souffraient de différentes blessures n’ont accordé aucune déclaration. Idem pour les dirigeants qui ont accompagné les blessés au commissariat.
- Boumali
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