Le milieu Juba Oukaci a pris attache hier avec nous afin d’apporter sa version par rapport à son arrestation dans la nuit de vendredi à samedi à l’hôtel Emir pour détention et consommation de cocaïne.

L’enfant de Fréha dément catégoriquement avoir consommé de la cocaïne, alors que les dirigeants kabyles ont confirmé que celui-ci avait reconnu devant le juge d’instruction qu’il avait consommé de la cocaïne. «Les gens ont raconté n’importe quoi sur mon arrestation. Si les services de sécurité m’avaient arrêté pour détention et consommation de cocaïne, j’écoperai d’une peine de prison ferme. Je serai en prison au moment où je vous parle», a-t-il affirmé.

«Tout le monde sait que je suis un fils de bonne famille et que je ne prends pas de cocaïne»

Niant que son arrestation dans la nuit de vendredi à samedi est à la consommation et à la détention de la drogue dure, Oukaci auquel on a rappelé que ses dirigeants ont eu la confirmation qu’il a été arrêté pour avoir consommé de la cocaïne, annonce : «Je sais que vous ne me croyez pas, mais c’est la vérité. Je n’ai pas consommé de la cocaïne et je n’ai jamais pris de drogue de ma vie. Tout le monde sait que je suis un fils de bonne famille et je ne consomme jamais de la drogue.»

«Jusqu’à maintenant, je ne sais pas ce qui s’est vraiment passé et comment je me suis retrouvé en garde à vue»   

L’enfant de Fréha que nous avons interrogé sur les circonstances de son arrestation et sur sa garde à vue avoue que pour lui c’était comme un cauchemar et qu’il a du mal à se remettre de ce qui s’est passé. «Sincèrement, je ne sais pas ce que s’est passé réellement jusqu’à maintenant et comment je me suis retrouvé en garde à vue. C’est vraiment incroyable ce qui m’est arrivé», regrette Oukaci.

«Benyoucef a agressé une fille et c’est pour cela que je me suis retrouvé en garde à vue»

Même si à chacune de nos questions, on lui rappelait que toutes les informations en notre possession font état de son arrestation pour détention et consommation de drogue, Oukaci déclare : «Vous savez, on m’a arrêté, car j’étais avec Benyoucef qui a agressé une fille. Je ne sais pas ce que celle-ci a raconté sur moi, mais si c’était pour la cocaïne, on m’aurait emprisonné. Pour les affaires de drogue dure, on ne te libère pas après 72 heures de garde à vue.»     

«Benyoucef m’avait appelé et je l’avais rejoint à Alger»

Comme nous l’avons rapporté dans nos précédentes éditions, Oukaci était chez lui à Fréha, mais l’appel qu’il avait reçu de la part de Benyoucef lui a valu non seulement d’être placé en garde à vue pendant 72 heures, mais aussi d’être exclu de la JSK. «Benyoucef m’avait appelé et je l’avais rejoint à Alger. Il avait une affaire à régler à l’hôtel Emir et la suite vous la connaissez», a-t-il expliqué.

 

«Je suis victime dans cette affaire»

Mis en garde par ses dirigeants contre Benyoucef qu’ils soupçonnaient de ne pas avoir une hygiène de vie saine, Oukaci ne les a pas écoutés et cela lui a été fatal. «Je suis victime dans cette affaire. Je n’ai fait qu’honorer l’invitation qui m’a été faite, malheureusement je me retrouve dans cette situation. Si je savais que ça allait se passer comme ça, je serais resté chez moi», regrette-t-il.

«On m’a exclu sans que j’apporte ma version»  

Insistant à dire qu’il n’a pas été arrêté pour consommation de drogue dure, Oukaci auquel on a répliqué que si ce n’était pas le cas pour la cocaïne, le président Mellal ne l’aurait pas exclu du groupe. «Les dirigeants ne savaient pas ce qui s’était passé réellement. Le président Mellal était en France. On m’a exclu sans que j’apporte ma version des faits. J’ai parlé avec le dirigeant Aziz Khial et je compte rencontrer les dirigeants pour leur raconter ce qui s’est passé.»

 

«Le commissaire de police m’a donné son numéro et qu’il est prêt à parler avec Mellal» 

Le milieu des Jaune et Vert a avoué avant de conclure la conversation avec le responsable du commissariat de police dans lequel il a été placé en garde à vue est prêt à parler avec les dirigeants de la JSK pour leur dire qu’il n’a pas été arrêté pour consommation et détention de cocaïne. «Toute cette affaire  est un cauchemar pour moi. Je n’ai rien à voir avec la drogue. Le commissaire de police m’a même donné son numéro et il m’a dit qu’il est prêt à raconter la vraie raison de mon arrestation au président Mellal, si ce dernier l’appelle», a-t-il conclu.

1. Boumali

 

Pour lutter contre la drogue et les autres écarts disciplinaires

Mellal a fait signer des engagements hier aux joueurs

 

Comme annoncé dans notre dernière édition, le président Chérif Mellal a convoqué un par un ses joueurs pour leur demander de signer des engagements dans lesquels ils autorisent la direction à lancer des poursuites en justice contre tout joueur qui consommera des drogues ou qui commettra un écart disciplinaire qui risque de nuire à l’image du club. Il est mentionné noir sur blanc dans ces engagements que dans le cas où un joueur sera arrêté pour consommation de drogue et pour un autre délit qui portera atteinte à la JSK, il sera obligé de rembourser à la direction tout l’argent qu’il avait pris. Cela poussera certainement les joueurs à faire très attention à l’avenir.

1. Boumali

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