MCO 1 ASO 2 : L’ASO qui rit, le MCO qui pleure

: Ligue 1; 16 décembre 2019

La formation du MC Oran a raté la réception de son homologue de l’ASO Chlef concédant une défaite des plus logiques ce lundi. Ce match entrant dans le cadre de la quatorzième journée du championnat a mis à nu la faiblesse de l’équipe oranaise.

Sur son terrain du stade Ahmed-Zabana, cette équipe n’a rien montré sauf qu’elle a récidivé ses dernières prestations à domicile. Adoptant un schéma quasiment défaillant, la bande hamraouie a buté sur un adversaire dont la prestation a été correcte dans l’ensemble. Les occasions côté Mouloudia ont manqué de punch. Les joueurs alignés ont tous été à la traîne donnant l’impression d’avoir de lourdes jambes. Les revenants Nadji, Mansouri et Chouiter ainsi que Hamidi n’étaient que l’ombre d’eux-mêmes. Mais en dépit d’un jeu sans attrait, les Rouge et Blanc sont parvenus à trouver la faille par le biais du milieu Mellal à la faveur d’une belle frappe (41’).

45’+1 et 46’ : deux minutes fatales pour El-Hamri

On pensait que leur équipe a fait l’essentiel à quelques minutes de la pause. Mais dans le temps additionnel, la défense s’est presque endormie sur une longue passe de Benamrane trouvant une déviation de la tête par Benzaza et une reprise du gauche du buteur chélifien Djahel (45’+1). De quoi assommer les Hamraoua qui dans la première minute de la deuxième période vont se faire prendre sur un corner repris victorieusement par Hellal, le faux frère. En deux minutes, la défense de l’équipe oranaise prend deux buts comme par enchantement devant la passivité de ses éléments. Deux minutes fatales pour le Mouloudia qui n’a jamais pu se relever ayant brillé par une lenteur inexplicable.

Les ratages de Nadji

Les ratages de l’avant Rachid Nadji ont complété le reste au grand dam des supporters du MCO. Ce joueur qui revient d’une blessure interminable s’est montré incroyablement maladroit devant trois essais que tout un stade voyait au fond de la cage du portier chélifien (17’, 51’ et 72’). Malgré les changements opérés, le Mouloudia de ce lundi a excellé dans l’art de jouer un peu n’importe comment devant un adversaire pas vraiment terrible malgré la bonne organisation sur le rectangle vert. La stratégie de Samir Zaoui a donc porté ses fruits contre une organisation battant de l’ail de la bande à Tahar Chérif El-Ouezzani, tiujours sans licence. C’étaient là les faits saillants donc de ce rendez-vous dans lequel l’ASO n’a pas démérité face à un adversaire qui peine à gagner même chez lui !