Des lacunes, il y en a dans toutes les équipes, et le Chabab n’y échappe pas. Cependant, quand les lacunes coûtent des points, cela devient problématique. Au CRB, ce sont les 2es balles qui font du mal.
On peut critiquer beaucoup de choses dans une équipe. On peut parler du choix du onze, de la stratégie adoptée ou encore du coaching, mais le football de haut niveau est également fait de détails. Un jour, Vahid Halilhodzic en conférence de presse avait fait savoir : «J’avais trois séances d’entraînement à ma disposition avant le match. J’ai perdu une séance rien que pour les touches. On ne savait pas faire des touches, car 90% revenaient à l’adversaire. Après cette séance, on n’a plus perdu une touche ; elles étaient toutes les nôtres.» Tirer les enseignements, c’est ce que doivent faire les belouizdadis ; mais, malheureusement, cela n’a pas été le cas pour Bouchar et ses camarades. Il n’y a pas si longtemps, la formation de Laâqiba a vécu pareille mésaventure qui lui a coûté des points ; deux pour être plus précis, et ce fut au cours de la rencontre face au NCM à Ras El-Oued. On jouait le temps additionnel et sur une frappe d’un joueur adverse, Khairi relâche le cuir ; c’est là que Lakdjaâ se retrouve seul et marque. Il y avait clairement une faute de la défense puisqu’il n’y avait personne à la retombée du ballon. Pour ce match, Ziti a été aspiré et a laissé son couloir pour le résultat qu’on connaît. Une victoire qui tendait les bras au Chabab s’est envolée. Avant-hier à Biskra, ce fut bis repetita puisqu’avant même que le penalty ne soit sifflé, Dekhia a frappé ; sur la seconde balle, il n’y avait également personne, ce qui a permis au joueur de récupérer le cuir et de marquer avant que l’arbitre ne refuse le but et ne désigne le point de penalty. Le même scénario vécu à deux reprises en moins d’un mois. Cela s’applique également aux attaquants qui n’ont pas réussi à profiter de cet élément pour porter le danger devant la cage adverse. Quelque chose cloche et il faudra rapidement régler cela pour repartir du bon pied.
…Et des dernières secondes
L’autre paramètre important, qui peut passer inaperçu, sur les deux matchs cités (NCM et USB), on a eu droit au même scénario, que ce soit par rapport à la 2e balle ou encore au timing. Le but biskri est intervenu à la dernière seconde de jeu, tout comme le but du NCM il y a trois semaines qui était dans les derniers souffles de la partie. Autant dire qu’aussi bien le coach que les joueurs sont appelés à faire le nécessaire pour rapidement se corriger sous peine de vivre d’autres moments compliqués, qui pourraient coûter plus de points au cours des prochaines rencontres de championnat.
- Z.
La suite des articles du CRB dans la version papier de Compétition