Ces derniers temps, la direction du Mouloudia d’Alger parle beaucoup de plafonnement des salaires. Ce qui n’est pas le cas des autres clubs ; cela commence à déranger les Vert et Rouge ; pour eux, la direction devrait d’abord voir quelle sera l’issue de la saison avant de parler avenir.
Certes, quelques joueurs qui touchent de gros salaires au Mouloudia d’Alger n’ont pas été à la hauteur des attentes cette saison. Cependant, le problème de gros salaires n’est pas propre au MCA, les autres clubs aussi sont concernés. Cependant, personne n’en parle parce que les directions de ces clubs préfèrent la discrétion sur ce sujet sensible et plutôt l’aborder en tête à tête avec leurs joueurs pour les convaincre de revoir leur salaire à la baisse. Mais, tout le monde songe plutôt finir la saison. Si le championnat venait à reprendre, le coach Neghiz aurait un grand travail psychologique en perspective, car il est conscient que parler argent à ce stade irrite les joueurs qui, mécontents, songeront plutôt à aller ailleurs. Les Mouloudéens doivent plutôt songer à préparer la fin de saison au lieu de parler du plafonnement des salaires, surtout si le championnat reprend. Le MCA ayant toutes ses chances de gagner le titre, il faudra donc motiver les joueurs au lieu de les décevoir.
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Les primes, selon l’importance des matches
Tout le monde sait que le Doyen veut à tout prix diminuer la masse salariale. Le président Almas avait déjà entamé cette procédure en convoquant Mebarakou et Rebiaï pour revoir leur salaire à la baisse. Ce qui sera le cas d’autres aussi. Cependant, concernant les primes, la direction envisage des changements ; elles seront estimées selon l’importance des matches. Pour éviter de vivre le scénario de cette saison, où le Doyen s’est retrouvé avec des caisses dans le rouge, la nouvelle direction fait tout pour améliorer la gestion financière surtout qu’on taillera dans le budget à cause de la crise financière mondiale, le baril de pétrole étant au plus bas prix depuis des lustres. On l’a rapporté sur ces mêmes colonnes en expliquant que la direction a décidé de revoir certains salaires à la baisse, mais aussi de ne pas engager de joueurs avec des salaires faramineux. Bref, la direction veut se serrer la ceinture pour sortir de cette crise sans dégâts collatéraux. Si la direction a tout prévu concernant les salaires, elle n’a oublié aussi les primes. Comme tout le monde le sait, l’ex-direction avait assuré des primes très élevées, ce qui n’arrange pas les affaires des dirigeants mouloudéens. Pour cela, ils ont décidé de régler ce dossier et de fixer la prime en fonction de l’importance du match à jouer. C’est sûr que les derbies ne seront pas évalués comme les autres matches, les Clasico non plus ou encore une belle affiche avec le CSC ou l’ESS. Quoi qu’il en soit, les Mouloudéens comptent mettre de l’ordre dans leur gestion financière pour ne pas manquer d’argent et bien sûr avancer sur le droit chemin en assurant la stabilité. Les changements opérés à chaque fois ont bouleversé le Mouloudia qui, au lieu de se concentrer sur les titres, se livrait des guéguerres intestines. Tout le monde espère qu’avec Almas et ses pairs, le Doyen se sentira mieux pour aborder l’avenir avec plus de sérénité et de conviction.
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Le club malien songe à saisir la FIFA
Le MCA contraint de payer 220 000 $ à Djoliba
Quand Dieng a signé au MCA, les Mouloudéens se sont entendus avec le club malien de Djoliba qu’en cas de transfert de Dieng, les Maliens toucheront 20% de cette transaction. Dieng est parti au Ahly du Caire pour un million de dollars. Le MCA doit donc payer 220.000 $, sinon le président de Djoliba va saisir la FIFA. Comme tout le monde le sait, quand le milieu de terrain Aliou Dieng est arrivé à Alger, KSK, l’ex-directeur général sportif du MCA, a difficilement officialisé. En signant avec le Doyen, dans ledit contrat, il était écrit noir sur blanc qu’en cas de transfert de Dieng, son club formateur de Djoliba toucherait 20%. Dieng s’est très vite imposé et KSK a compris qu’il a fait une très belle affaire. Avec le temps, les Mouloudéens ont reçu des offres alléchantes de l’étranger ; des clubs qui voulaient à tout prix le milieu de terrain du MCA Aliou Dieng. Par la suite, comme tout le monde sait, KSK est parti, laissant la place à Omar Ghrib aux commandes du club. Il a reçu à Alger des représentants du club égyptien du Ahly du Caire qui a fait dans la surenchère et a proposé 1,1 million de dollars. Les Mouloudéens très tentés n’ont pas voulu décliné cette offre ; les deux parties ont décidé de passer à l’acte surtout que le joueur n’a pas été contre l’idée de partir en Egypte, lui qui voulait partir en Europe. Cependant, les offres européennes n’étaient pas aussi alléchantes que celle des Egyptiens. Les Mouloudéens ont donc cédé Dieng au Ahly qui a payé le transfert. Par la suite, Omar Ghrib est parti ; le président de Djoliba, qui a réclamé de lui payer les 20%, a laissé tomber l’affaire. Depuis, le Malien attend son argent, mais en vain. On apprend de source proche du club de Djoliba que les Maliens songent sérieusement à saisir la FIFA prochainement si le Doyen ne paye pas sa dette, qui est à hauteur de 220 mille dollars. En tout cas, les Mouloudéens n’auront pas d’autre choix que de payer les Maliens car une clause dans leur contrat assure leurs droits. Il faudrait plutôt trouver un terrain d’entente pour régler ce problème et éviter la FIFA. Affaire à suivre.
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