L’arrière droit, Amir Belaïli, révèle qu’il a reçu plusieurs offres notamment de clubs saoudiens, tunisiens et de clubs algériens, mais il souligne que s’il ne part pas à l’étranger, il accordera la priorité à la JSK. Bien que les dirigeants ne soient pas chauds pour lui prolonger, il a décidé de les attendre avant de négocier avec les autres clubs qui souhaitent le recruter. Il s’est aussi exprimé sur le salaire qu’il perçoit à la JSK en déclarant que des arrières droits dans d’autres clubs perçoivent le double ou le triple de sa mensualité. L’ancien pensionnaire du CRB a aussi confié qu’il est impatient de retrouver la compétition et que son équipe a largement les moyens pour remporter le titre. Il n’a pas omis de dire qu’il s’entraîne sans relâche depuis l’arrêt du championnat et qu’il a perdu 3 kilos depuis le début de ce mois de Ramadhan.
Depuis le début du mois de Ramadhan, il y a eu plusieurs cas de contamination ; ne pensez-vous pas que les gens doivent faire plus attention pour éviter le pire ?
Effectivement, il y a eu un certain relâchement, ce qui a engendré l’accroissement des cas de contamination dans notre pays. Les gens doivent continuer à faire très attention, car le seul moyen pour lutter contre la propagation de cette pandémie est de respecter les mesures sanitaires. Les gens ne doivent pas oublier que cette pandémie est contagieuse et mortelle.
L’insouciance de certains a fait que cette pandémie se propage toujours dans notre pays…
Si chacun se confine chez lui et ne sort qu’en cas de besoin, on n’aurait pas enregistré autant de cas de contamination en ce mois de Ramadhan. A l’approche de la fête de l’Aïd, je conseille aux gens de faire très attention et de ne pas jouer avec la vie des autres.
Vous avez certainement hâte de reprendre la compétition, n’est-ce pas ?
Oui, on a hâte de reprendre le championnat. On est à l’arrêt depuis plus de deux mois, on est tous impatients de retrouver les terrains. On s’entraîne en solo depuis l’arrêt du championnat, mais rien ne remplace l’entraînement collectif et la compétition.
Est-il vrai que vous avez perdu plus de deux kilos en ce mois de Ramadhan ?
J’ai perdu plus de 3 kilos depuis le début du mois de Ramadhan. Je m’entraîne sans relâche pour être toujours au top de ma forme. Non seulement je suis à la lettre le programme tracé par l’entraîneur et le préparateur physique, mais j’effectue aussi d’autres exercices. Je dois vous dire aussi que je fais très attention à ce que je mange, y compris au mois de Ramadhan.
Les dirigeants belouizdadis ont demandé à la FAF et la LFP, à travers un communiqué, d’arrêter le championnat à cause de cette pandémie, tout en désignant le CRB champion d’Algérie…
On est favorable pour la reprise du championnat. Certes, on doit attendre que cette pandémie soit endiguée pour reprendre la compétition, mais on ne peut pas désigner le champion et les équipes qui seront rétrogradées, alors qu’il reste 8 matches à jouer. Rien n’est encore joué pour le titre, on doit attendre le temps qu’il faut pour reprendre la compétition.
La JSK accuse 4 points de retard sur le leader qui a un match en moins ; pensez-vous que vos chances de remporter le championnat sont intactes ?
Bien sûr, le titre est toujours jouable. On n’accuse que 4 points de retard sur le leader, alors qu’il reste 24 points en jeu. On a un calendrier favorable par rapport aux autres prétendants au titre, ce qui fait que nos chances de gagner le championnat sont grandes.
Le fait que les 3 premiers s’affrontent lors des prochaines journées, cela fera vos affaires, n’est-ce pas ?
Absolument, cela nous permettra de revenir dans la course au titre. On croit fermement en nos chances, et on va les défendre jusqu’au bout.
La saison dernière, vous avez défendu vos chances jusqu’au bout ; comptez-vous faire de même cette saison ?
Comme je l’ai déjà dit, on défendra nos chances jusqu’à l’ultime journée du championnat. On était sur une bonne lancée, sans malheureusement l’arrêt du championnat à cause de cette pandémie de coronavirus.
Votre rêve est de remporter le titre cette saison avec les Canaris, n’est-ce pas ?
Mon rêve le plus cher est de remporter le titre de champion d’Algérie cette saison avec la JSK. On l’a raté de peu la saison dernière, mais on espère que cette saison, on parviendra à relever le défi.
A 8 journées de la fin de la saison, beaucoup a été dit sur votre avenir…
Si je ne décroche pas un contrat à l’étranger, j’accorderai la priorité à la JSK. Je défends les couleurs d’un grand club ; si je ne pars pas à l’étranger, je préfère poursuivre l’aventure avec les Canaris.
Mais on dit déjà que vous ne serez pas maintenu dans l’effectif de la JSK…
J’attendrai les dirigeants kabyles à la fin de la saison ; s’ils ne me font pas une proposition de prolongation de contrat, je serai obligé de voir ailleurs. Cela dit, ma priorité va pour la JSK, mais si l’on ne me propose rien, je serai dans l’obligation d’opter pour une autre équipe.
Des clubs saoudiens seraient sur vos traces, qu’en est-il au juste ?
Effectivement, j’ai des contacts avec des clubs saoudiens, mais je n’ai rien négocié pour le moment.
Pouvez-vous nous citer ces clubs ?
Je ne peux rien dire pour le moment, car je n’ai rien négocié pour l’instant. Après cette pandémie du coronavirus, tous les contacts ont été interrompus. J’attends de voir comment les choses vont évoluer.
Il y a aussi des clubs tunisiens qui sont sur vos traces…
En plus des clubs saoudiens, des clubs tunisiens me convoitent également ; mais c’est mon manager qui s’occupe des contacts. Je ne peux pas négocier avec d’autres clubs, alors qu’il reste encore 8 matches pour la fin du championnat. Je veux honorer mon contrat jusqu’au bout avant de penser à mon avenir.
Est-il vrai que les dirigeants du Mouloudia d’Alger vous ont contacté ?
Je n’ai reçu aucun contact officiel de la part du Mouloudia d’Alger, mais plutôt une proposition du CSC ; mais je n’ai rien négocié pour l’instant.
A chaque fois que le marché des transferts approche, on parle de votre libération à cause de votre salaire qu’on dit élevé par rapport aux autres joueurs de la JSK…
Vous savez, des joueurs qui jouent au même poste que moi touchent le double, pour ne pas dire le triple de ce que je perçois à la JSK. Lorsque j’ai signé à la JSK, la plupart des joueurs n’ont pas de gros salaires, c’est pour cela qu’on parle du mien. Il faut que les gens sachent que je ne suis pas venu à la JSK pour de l’argent. J’ai choisi ce club pour son histoire et ses supporters.
Ça ne vous inquiète pas qu’on parle de votre non-prolongation du contrat dès maintenant ?
Ça ne m’inquiète pas pour autant. J’ai des contacts ; si je ne pars pas à l’étranger, j’accorderai ma priorité à la JSK. J’attendrai les dirigeants et s’ils ne me proposent rien, je verrai ailleurs. Les contacts ne manquent pas, je n’ai aucun souci à me faire de ce côté-là. Je n’ai jamais douté de mes qualités, l’entraîneur Zelfani est satisfait de mes prestations.
- B.
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