Le président de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi, a enfin rompu le silence à travers une vidéo diffusée hier sur le support médiatique de la FAF.
Comme il fallait s y attendre, Zetchi a condamné les pratiques mises en exergue par le document sonore contraignant qui, encore une fois, a prouvé que le championnat algérien est truffé de combines et de corruption. Le patron de la FAF a mis l’accent sur la nécessité de protéger le sport et les clubs, revenant aussi sur la sortie médiatique du ministre Sid-Ali Khaldi, trouvant même que celle-ci est venue appuyer la vision de la FAF exprimée à travers ledit communiqué. Ce qu’il faut toutefois retenir dans les propos du président de la FAF, encore une fois, c’est son intention de se contenter d’une gestion ‘’interne’’ de l’affaire, le président de la FAF a affirmé que la commission de l’éthique s’est autosaisie du dossier et qu’elle va enquêter à son niveau, se félicitant d’ailleurs d’avoir lancé cette commission qui n’existait pas avant sa venue à la fédération. Zetchi ne compte donc pas porter plainte au niveau des autorités judiciaires, pourtant, les deux choses peuvent être faites simultanément, la plainte ne peut pas entraver le déroulement de l’enquête au niveau de la commission citée, et sa direction d’integrité qui devrait être installée après l’Aïd. D’ailleurs, on se demande si cette dernière peut vraiment assumer une telle responsabilité et un tel dossier en guise de première mission, d’autant plus que des d’instruments pareils n’ont jamais exercé ici au pays ni ont été testés ne serait-ce que dans de petites affaires dans ce domaine du sport, et malgré le recours de la FAF aux services d’un ancien officier de la police algérienne, cela ne garantit pas les résultats escomptés. Le président Zetchi a promis que cette structure indépendante rendra son verdict en toute transparence et en toute responsabilité, confirmant son intention de ne pas recourir à la justice dont les enquêteurs vont aller plus loin et au plus profond de ce fléau qui gangrène le football algérien, et qui peuvent non seulement punir les corrompus mais aussi et surtout endiguer les pratiques d’une manière quasi définitive du sport de manière générale. Rappelons que le ministre des Sport et de la Jeunesse a insisté sur la nécessité que tout un chacun fasse ce qu’il a a faire dans ce dossier, rappelant que l’Etat algérien s’est engagé à travers sa nouvelle politique à mener une guerre implacable contre tous les fléaux qui ternissent l’image de notre pays.
- M. A.
«Le dossier est entre les mains de la commission de l’éthique»
«Faisant suite à l’affaire de l’enregistrement sonore sur des supposés arrangements de rencontres de football, je réitère mon engagement ainsi que la volonté de l’instance fédérale à mettre tous les moyens pour lutter contre toutes les formes de corruption, un fléau qui affecte, malheureusement, le football national.
Parmi les mesures prises pour combattre ces fléaux, la création d’instruments nous permettant de mener nos missions, à l’image de la Commission d’éthique qui n’existait pas avant, avec le but de protéger le football algérien, et du nouveau Département d’Intégrité qui prouve notre intention et notre attachement à tout ce qui a un lien avec l’éthique, je rappelle que la fédération a été la première à publier un communiqué qui a reflété notre engagement dans ce sens, suivi de la sortie médiatique du ministre, qui était dans le même sens, c’est-à-dire mener une guerre implacable contre tous les fléaux qui ternissent l’image de notre pays, et encore une fois je rappelle que la commission de l’éthique travaille sur ce dossier, elle va enquêter et rendra son verdict en toute transparence et en toute responsabilité.»