Le milieu de terrain belouizdadi assure que la situation devient insoutenable et qu’il n’arrive plus à travailler convenablement. Il espère que le suspense va prendre fin. Il parle également de son avenir qui s’inscrit dans la durée au Chabab et nulle part ailleurs en Algérie.
Après trois mois et demi d’arrêt, comment gérez-vous la situation ?
Très mal. J’avoue que je commence à en avoir marre de cette situation. Je sais que la situation sanitaire est grave et cela est indéniable, mais en même temps, on n’a pas de réponses à nos questions. Allons-nous reprendre ? Le championnat va-t-il se terminer ? Tout cela fait que ça pèse énormément.
Vous aviez confié que vous ne trouviez plus la motivation ; ça a changé ?
C’est pire même. J’avoue que j’ai beaucoup de mal à m’entraîner. Je le fais toujours, mais je passe plus de temps avec le ballon à m’entraîner avec un ami gardien dans un stade du quartier. On travaille sous la houlette d’un entraîneur, mais c’est très dur, vraiment très dur. Je vais vous dire une chose…
Allez-y…
Si la saison avait pris fin et que je m’entraînais pour entretenir ma forme en vue de la nouvelle saison, ça aurait été beaucoup plus facile pour moi. Qu’on nous donne juste des réponses, c’est tout ce qu’on demande.
A ce point ?
Oui, c’est vraiment compliqué car on va vers l’inconnu et on n’a aucune réponse.
Certains militent pour l’arrêt, d’autres pour un play-off ; qu’en dites-vous ?
Je pense que vu l’évolution de la maladie, on ne pourra pas reprendre actuellement. En ce qui concerne le play-off, ce serait intéressant, mais comme l’ont assuré les dirigeants, ce serait logique de repartir avec notre avance. De toute façon, chacun plaidera pour la situation qui l’arrange.
La direction défend son point de vue et veut que le club soit déclaré champion en cas d’arrêt…
C’est tout à fait normal. Il ne faut tout de même pas oublier que nous avons fait un parcours de grande qualité qui nous a permis de nous hisser à la première place depuis des mois. Si le championnat s’arrête, on mérite d’être sacrés champions d’Algérie. On a fait beaucoup d’efforts pour en arriver là et c’est tout à fait logique qu’on demande ce qui nous revient de droit.
On laisse croire que la JSK serait intéressée par vos services, qu’en est-il ?
Pour cette saison, je peux vous assurer, et je n’ai rien à cacher, que la direction de la JSK ne m’a pas contacté. La saison passée, par contre, oui, elle me voulait mais finalement, j’ai choisi le CRB.
On imagine que vous ne pensez pas à votre avenir…
Je suis encore lié pour deux saisons avec le Chabab. C’est clair que je n’ai pas du tout l’intention de penser à mon avenir. Je suis très bien dans ce club, je suis engagé à fond dans le projet et je suis dans une équipe stable sur tous les points. Donc, pourquoi penser à mon avenir ? Je veux triompher ici. Si c’était des contacts à l’étranger, peut-être que la réflexion se poserait mais en Algérie, je suis dans le meilleur club.
- Z.