Alors que les négociations avec les différents joueurs, qu’ils soient libérés ou retenus, se poursuivent depuis déjà quelques semaines, un dossier semble bien plus compliqué que tous les autres, à savoir celui relatif à l’attaquant Faouzi Yaya.
En effet, l’enfant de Sidi Aïch se trouve certes en fin de contrat depuis le 13 juillet dernier, date d’expiration de son contrat le liant au Nasria, mais face au nombre important de mensualités que la direction du club lui doit, depuis la saison dernière déjà, il va falloir négocier dur pour trouver un terrain d’entente, d’autant plus que le vœu des dirigeants nahdistes, ainsi que du coach Leknaoui est de garder le joueur et lui prolonger son contrat. Un premier round de négociations a d’ailleurs eu lieu entre les deux parties il y a de cela quelques jours, sans qu’un accord ne soit trouvé. La direction du Nasria souhaitant garder le joueur aurait proposé une nette dévaluation de salaire, alors que de son côté, le joueur s’est certes montré prêt à baisser son salaire, mais pas au point de perdre plus de 40% de ce qu’il touchait la saison dernière.
Second round imminent
Et si le premier round des négociations avec Faouzi Yaya n’a pas donné lieu à un accord entre les deux parties, rien n’est encore joué en ce qui concerne l’avenir de Faouzi Yaya, sachant qu’un second round est d’ailleurs prévu dans les jours à venir, afin de tenter de trouver un accord global, que ce soit au sujet des dus du joueur, on lui doit 9 mensualités en tout, il a déjà récupéré au mois de janvier dernier un chèque pour trois mois mais qu’il n’a toujours pas encaissé, et six autres mois qu’il attend toujours de toucher, mais également par rapport à une éventuelle prolongation de contrat avec une baisse significative du salaire, comme souhaité par la direction du club.
Ses créances peuvent peser sur la balance
Et si rien n’est encore joué, ni décidé quant à l’avenir de Faouzi Yaya, le fait que le joueur soit créancier de près de 9 mensualités et non des moindres vis-à-vis du club le place bien évidemment en position de force, d’autant plus qu’il n’est pas lié au club, c’est-à-dire libre de tout engagement. Qu’il trouve ou pas un accord avec la direction du NAHD, Yaya choisira librement sa future destination. Il n’en demeure pas moins que la direction du club peut aussi jouer sur un autre front, en faisant peut-être des concessions sur le plan financier, en ne baissant pas trop le salaire de son joueur, ce qui veut dire, en accédant aux prétentions salariales de l’ex-Usmiste, de tenter en parallèle de le convaincre de renoncer à quelques mensualités. Les négociations s’annoncent d’ailleurs serrées, mais rien n’est gagné, ni perdu pour le NAHD.
M. A.