La JSK s’est qualifiée assez facilement à la finale de la coupe de la Ligue. Elle rencontrera le NC Magra, en principe, au stade du 5-Juillet, à une date qui reste à déterminer.
«Tout ça pour ça !», c’est l’expression qui sied le mieux au scénario de très mauvais goût que nous ont servi Medouar et Amrani ces derniers jours. En effet, le WAT qui, à la surprise générale, a refusé d’affronter la JSK au 5-Juillet et qui a -on ne sait comment- convaincu la LFP de programmer cette rencontre à Tizi Ouzou a été très, mais vraiment très médiocre hier, indigne même, oserions-nous dire d’un demi-finaliste de la coupe de la Ligue. Se contentant de défendre et de limiter les dégâts, les Zianides se sont fait dominer par les Kabyles du début jusqu’à la fin du match qui s’est terminé sur le score d’un but à zéro en faveur de la JSK, un résultat qui aurait pu être fleuve si les camarades de l’excellent Al Tubal s’étaient montrés plus efficaces et plus réalistes devant les bois.
La JSK gonflée à bloc
Naturellement, les joueurs de la JSK s’étaient sentis insultés, trahis même par cette histoire. Insultés, parce que l’insistance du WAT de jouer à Tizi Ouzou signifiait clairement que la JSK était aux yeux de cet adversaire faible et prenable à domicile. Trahis, parce que les Canaris s’attendaient à ce que les Bleu et Blanc et Medouar se montrent compthénsifs et solidaires avec le seul représentant algérien à l’échelle internationale comme l’avaient fait Magra à l’égard du CRB et validé par ce même Medouar qui semble chercher des noises à la JSK. Mais comme ce fut le cas lors du match face à l’USMBA, les joueurs de la JSK se sont servis de ces provocations qui sont dans ce cas des injustices pour booster leur volonté et leur envie de tout donner sur le terrain. La différence de niveau entre les deux équipes était palpable puisque la JSK est passée en finale sans que le WAT l’en inquiète ne serait-ce qu’une seule fois. Ce fut une partie de plaisir.
Lavagne boxe, Amrani se couvre le visage
Comme attendu, la JSK a montré ses intentions dès le début de la partie. Lavagne a reconduit son onze titulaire dans un système de jeu ultra-offensif, le 4-3-3. Amrani a fait ce qu’il sait faire de mieux, c’est-à-dire fermer le jeu, remplir le milieu et profiter des balles arrêtées et des contre-attaques. Logiquement, la partie était à sens unique puisque la JSK a monopolisé le ballon et imposé son rythme mais stérilement puisque ni Boulahia, ni Benabdi et ni encore moins Bensayeh n’ont pu passer les deux rideaux défensifs du WAT composés de 5 milieux et 4 défenseurs qui n’ont à aucun moment franchi la ligne médiane. Mais les Canaris n’ont pas paniqué et ont continué à confisquer la balle et à la faire circuler à la recherche de brèches, jusqu’à ce que Benchaïra ne réussisse à la trouver. En effet, et à la suite d’une action collective à 20 m des bois du WAT, le Batnéen, très inspiré et généreux, sert l’homme en forme de la JSK, Al Tubal, qui, après un superbe enchaînement, inscrit le but qualificatif de la JSK. Boualia entré en jeu à la place de Boulahia a failli aggraver la marque, mais le gardien tlemcénien était au rendez-vous. Impuissant, le WAT n’a pas pu réagir, excepté une fois par l’intermédiaires de Zermani qui d’un centre-tir a failli tromper Benbot qui aura passé un après-midi très tranquille.
- H.
Stade du 1er-Novembre
BUT :
Al Tubal (61’)
JSK
Benbot
Kerroum
Bencherifa
Aït Abdeslam
Souyad
Raïah
Benchaïra
(Nechat 85’)
Benabdi
Bensayah
Al Tubal
(Hamroune 69’)
Boulahia
(Boualia 60’)
Ent. : Lavagne
WAT
Soufi
Attou
Benmaraoui
Oukrif
Messaoudi
Zenasni
(Mezouani 67’)
Ouassini
(Amiri 77’)
Asli
(Keniche 46’)
Aichi
Touil
(Belaribi 46’)
(Cherif 80’)
Zermane
Ent. : Amrani
Temps chaud, match à huis clos, arbitres : MM Ibrir, Kechida et Chellali.
AVERTS :
JSK : Souyad (50’)
WAT : Messaoudi (63’)