Arrivé durant l’intersaison, Nadjib Ammari n’a jamais eu l’opportunité de jouer sous le maillot du Chabab. La direction a tenté une résiliation à l’amiable, mais le joueur a refusé en a exigeant de toucher la totalité de son argent.
Le mercato de la formation algéroise est loin d’être terminé. Si, pour les arrivées, c’est le calme plat, pour ce qui est des départs, c’est encore très chaud. On a parlé dans nos précédentes éditions des joueurs qui sont en danger et qui sont menacés par le spectre de la libération. C’est le cas du milieu de terrain belouzidadi Nadjib Ammari. Recruté à l’intersaison, ce dernier n’a jamais eu un temps de jeu. Arrivé avec un surpoids et un manque flagrant de compétition, le joueur a travaillé plusieurs semaines en marge du groupe ; lorsqu’il fut prêt à jouer, il a eu une déchirure musculaire qui l’a tenu éloigné pendant plus de trois semaines. Ayant raté la première moitié de saison et vu son salaire important, la direction a décidé de le convoquer pour négocier une résiliation de contrat. Mais Belhadj fut davantage surpris puisque le joueur a tout bonnement refusé de résilier son contrat. Il ferait tout pour gagner du temps afin de rester au CRB et terminer la saison. La direction se retrouve dans une situation délicate à propos de ce dossier.
Il exige tout son argent
Selon une source très proche du dossier, le joueur ne veut pas entendre parler de résiliation de contrat à l’amiable. La direction comptait lui proposer trois salaires pour signer le document, mais ce dernier ne veut rien entendre, il souhaite toucher l’intégralité de ses salaires, soit jusqu’à la fin de son contrat. On parle ici de plus de 3 milliards, ce qu’a refusé la direction du Chabab. Une sérieuse épine du pied pour Belhadj qui se rend compte que la mission ne sera nullement facile pour se défaire de ce joueur, qui est finalement plus un fardeau qu’une valeur ajoutée.
Statu quo pour Cheraïtia
Il n’y a pas que le dossier Ammari qui va embêter la direction les prochains jours. En effet, le latéral gauche Sabri Cheraïtia est dans la même situation puisqu’il n’a pas joué la moindre rencontre depuis l’entame de la saison. Il n’a quasiment jamais été convoqué parmi les 18. Invité à partir, le joueur n’entend pas pour autant résilier son contrat ; les dirigeants doivent trouver une solution à cet épineux problème qui coûte beaucoup à la trésorerie pour zéro minute jouée. Ces nouveaux épisodes prouvent bien que le mercato n’a pas du tout été bien géré et que des erreurs ont été faites. Une certitude, les dirigeants belouizdadis vont devoir faire tout ce qu’il faut pour trouver le meilleur moyen de sauver ce qui peut l’être, car dans le cas contraire, on parle d’une perte qui se chiffre en milliards.
- Z.