Déçu et par la défaite et par le manque d'aide de la part des pouvoirs publics, le président Yazid Iarichen a affirmé à la fin de la rencontre face au MCA qu'il est démissionnaire et qu'il est impossible pour lui de travailler dans ces conditions. "Je vous annonce ma démission et celle-ci est irrévocable. Je ne suis pas comme certains présidents qui annoncent leurs démissions pour qu'ils reviennent après. Moi, je démissionne du conseil d'administration. Comment voulez-vous que je reste alors que l'arbitre nous prive de deux penaltys valables. Le MCA a été défavorisé face au MCO qui avait bénéficié d'un penalty imaginaire et aujourd'hui on le compense sur le dos de la JSK. Il y a eu un penalty imaginaire qui a été sifflé a Bologhine. On ne peut pas travailler dans ces conditions", a souligné le président Iarichen.
"On cherchait ma tête, eh bien je pars !"
N'ayant reçu aucune aide ni de la part des pouvoirs publics ni de la part de la FAF, le président Iarichen estime que dans l'intérêt du club il doit démissionner. "Si on cherchait ma tête, eh bien je pars ! On n’a reçu aucune aide de la part des pouvoirs publics ni de la part des sponsors. Il y a des clubs qui reçoivent 45 milliards et d'autres 120 milliards de centimes, mais la JSK n'a rien reçu. Je dois vous dire qu'à notre retour d'Eswatini, on avait demande au MJS et à la FAF de nous mettre en confinement à Sidi Moussa pour pouvoir se préparer, mais on n'avait reçu aucune réponse. Et maintenant, on a mis le centre de Sidi Moussa a la disposition d'une équipe comme si celle-ci va préparer la Coupe du monde. Pourquoi ce deux poids deux mesures? La JSK mérite plus de considération et c'est pour toutes ces raisons que j'ai décidé de démissionner du conseil d'administration. J'aime la JSK, mais j'ai l'impression que certains veulent ma tête à tout prix", a expliqué le président Iarichen.
"L'arbitrage d'Aouina est un vrai scandale"
Les appréhensions des responsables de la JSK par rapport à Aouina étaient fondées puisque celui-ci a défavorisé leur équipe en fermant les yeux sur deux penalties valables. "L'arbitrage d'Aouina est un vrai scandale. Il nous a privés de deux penalties, l'un sur la main de Hadded et l'autre sur le tacle de Bensayah à l'intérieur de la surface de réparation. Comment voulez-vous que je continue, alors que notre équipe est ciblée? Cela dure depuis plusieurs semaines et je ne peux pas cautionner tout ce qui se passe", regrette le président Iarichen.
"Trop de hogra"
Ayant frappé à toutes les portes depuis son intronisation à la tête de la SSPA, le président Iarichen s'est plaint du manque de considération envers le club le plus titré d'Algérie. "Il y a trop de hogra et je préfère partir que de travailler dans ces conditions", a conclu le président Iarichen.
Massinissa Hachour