Le changement opéré par la direction du MC Oran s’inscrit-il sur le compte d’une contrainte ? C’est du moins la question que beaucoup de gens proches du club d’El-Hamri se posent depuis l’annonce de la fin de fonctions de Moez Bououkaz et la nomination d’Abdelkader Amrani à sa place. Car, à l’heure de la rédaction de ces colonnes, le technicien tunisien a exigé le paiement unilatéral de son contrat d’une durée de 6 mois, à l’instar de ses collaborateurs Bachir Mecheri, Karim Saoula et Djamel Bekadja. La direction mouloudéenne, que représente Rafik Cherrak, a notifié officiellement la fin de mission pour les 4 entraîneurs. Sauf que l’ancien coach de l’ES Metlaoui, après un entretien avec Cherrak au siège du club, insistait pour rencontrer l’un des décideurs, Youssef Djebbari ou Ahmed Belhadj. Du temps perdu pour le club en vue de passer à la préparation du dossier lié à la levée d’interdiction de recrutement et la préparation de l’équipe à la reprise du championnat, prévue le 22 de ce mois avec la réception du CS Constantine. Il est utile de noter que le driver tunisien a entamé son travail au début de décembre dernier en remplacement d’Azeddine Ait Djoudi.
- M. A.