Le manque de stabilité a fait rater au Doyen nombre des saisons précédentes. Le président Hadj Redjem en est bien conscient.
Malgré les changements au niveau de l’effectif et du staff, il estime que cette fois-ci est la bonne. Le MCA avait besoin d’un bon entraîneur et de joueurs de renom pour prétendre aux titres.
«Il faut la stabilité pour avancer»
Le président Hakim Hadj Redjem est convaincu que, même si tous les moyens sont assurés et qu’il n’a pas de stabilité, l’équipe n’avancera pas dans le sens souhaité par les Mouloudéens : « Pour gagner des titres, il faut une stabilité à tous les niveaux. Si on fait une petite analyse sur les dix dernières années, le MCA a connu une instabilité au niveau de l’administration, du staff technique et même de l’effectif. L’instabilité est l’unique problème qui a empêché le Doyen de gagner des titres. » Cependant, cette année encore, l’effectif du MCA a été remanié et le staff technique changé.
«Je suis persuadé qu’on va enchaîner les titres»
Dans ce sens, le président Hadj Redjem explique : « C’est vrai que l’équipe a été remaniée à 90%, mais on était obligé, car elle avait besoin de joueurs de qualité. Pour maintenir la stabilité, j’ai fait signer des contrats de 2 à 3 ans. Je me sens confiant et même persuadé que le MCA deviendra une machine à gagner des titres.» Effectivement, plusieurs joueurs ont été remerciés, car ils n’ont pas pu ramener le plus à l’équipe et ceux qui ont été recrutés sont les meilleurs sur le marché. Espérant qu’ils vont réussir le pari et assurer dans les matchs pour propulser le Doyen au sommet et décrocher le titre de champion. Il faut dire qu’après le recrutement effectué cet été, les Chnaoua rêvent du titre, car ils connaissent les qualités de Helaimia et de ses coéquipiers.
« Hadzibegic est le bon profil pour notre équipe »
Le président a parlé d’instabilité au niveau de l’effectif, mais il y a eu un changement à la barre technique, étant donné que le Mouloudia d’Alger s’est offert les services de Faruk Hadzibegic. Cependant, tout le monde sait aussi que le président a tardé à le faire signer. A ce propos, le président explique : « Je ne vous cache pas que le dossier qui m’a le plus fatigué, c’est celui de l’entraîneur. On m’a proposé une centaine de coaches et j’en ai contacté une dizaine. Mais en fin de compte, on a choisi Faruk Hadzibegic qui est pour nous le bon profil. J’espère qu’on ne s’est pas trompé sur ce choix. » Le président du Doyen a contacté plusieurs coaches, des Français, des Tunisiens, des Marocains et même un Algérien, avant d’opter pour Hadzibegic. Avec lui, il espère réaliser une saison à la hauteur et que le coach réussisse sa mission. Le président n’a pas voulu prendre de risques en faisant signer le coach Hadzibegic. Il a tenu à préciser que c’est pour une année renouvelable s’il réussit sa saison, sinon, il sera remercié. Ce ne sera pas au début de la saison, car le président pense qu’il lui faut donner du temps pour voir par la suite si Hadzibegic correspond au profil recherché ou pas.
« On ne juge pas un entraîneur sur 1 match ou 2»
Le président insiste sur le fait qu’il ne faut pas bousculer l’équipe et le staff technique, car ils ont beaucoup travaillé lors de la période de préparation. Il faut leur laisser le temps nécessaire avant de les juger : « Il faut donner du temps à cette équipe et aussi au staff technique, car je suis persuadé qu’elle récoltera le fruit de son travail. Ils ont bien bossé lors de l’intersaison. » Après plusieurs changements cet été au niveau du staff technique et de l’effectif, il faut donner du temps au groupe pour être solide et solidaire. Le président pense que ce groupe mérite sa confiance et de lui laisser le temps nécessaire avant de le juger.
- Z.