L’histoire des dettes du MC Oran ont pris de l’ampleur en l’espace de quelques jours. L’ardoise mouloudéenne s’alourdit au grand dam des supporters de ce club dit phare de l’Ouest algérien.
En effet, après la décision d’infliger l’indemnisation des Camerounais Ghislain Ayissi Tony Abega et Boris Emah Atcham en leur versant 18 millions de dinars chacun, selon une source fiable, l’affaire de Hichem Belkaroui va coûter la bagatelle de 54 millions de dinars. Ce joueur a eu gain de cause après avoir déposé plainte au niveau du TAS de Lausanne. Cette instance a tranché en faveur de ce défenseur central qui joue en Arabie saoudite en doublant le montant de l’indemnisation établi par les instances nationales, assurent nos sources. Au lieu de 2,5 milliards de centimes, l’enfant de hai Oussama va devoir toucher le double. Ainsi, en l’espace de quatre jours seulement, le Mouloudia d’Oran s’est vu infliger pas moins de 8 milliards de centimes. La direction a été informée avant-hier de la nécessité de payer l’ancien sociétaire de l’ASM Oran et les joueurs camerounais dans un délai de 45 jours au risque d’être sanctionnée. Nos sources assurent avoir appris que le TAS menace le Mouloudia de relégation en cas de non-paiement de ce défenseur. Pour rappel, ce dernier a été bradé par l’ancienne direction qui a précipité son départ sans tenir compte de ses revendications, l’obligeant à alerter le club avant de passer à l’acte après avoir opté pour l’ES Sétif.
8 milliards en 4 jours au total
Avec ce montant, les Rouge et Blanc vont devoir casquer une enveloppe lourde pour indemniser trois joueurs, dont l’un n’a même pas été inscrit dans l’effectif de l’équipe première, en l’occurrence le défenseur camerounais Boris Emah Atcham. Comme relevé précédemment, ce dernier, après environ trois mois d’entraînement avec le groupe, va coûter au Mouloudia 18 millions de dinars. La même somme attribuée à son compatriote, l’attaquant Ghislain Ayissi Tony Abega. Aux 36 millions de dinars, il faudra donc ajouter le pactole à verser à Hichem Belkaroui qui porte le total à 80 millions de dinars. En l’espace de quatre jours, le montant global monte et discrédite fort bien les silencieux face à ce que vit lce Mouloudia d’Oran qui n’est décidément toujours pas épargné.
- M. A.
Tout le monde attend le wali, y compris Belhadj
C’est une habitude au MC Oran, tout espoir de renouveau doit passer par le premier responsable étatique de la ville et de la wilaya numéro 31. Pour beaucoup, l’impasse actuelle ne serait débloquée que par le wali Said Sayoud. Ce dirigeant devient, une fois n’est pas coutume, la clé devant permettre au club oranais de tenir face à ce problème de dette devenu un vrai cauchemar pour la population mouloudéenne. « Il n’y a que le wali qui peut intervenir pour arranger les affaires du club », diront des fans accostés aux alentours de la LRF Oran, ce dimanche. En plus de cette population, il faudra ajouter Mohamed Ahmed Belhadj, dont le retour dépendrait du premier magistrat de la wilaya en question. Pour l’heure tout est à l’arrêt, y compris l’équipe fanion qui n’a toujours pas repris les entraînements, alors que la reprise de la compétition est prévue dans une quinzaine de jours.
- M. A.