L’équipe fanion du MC Oran n’a toujours pas repris le chemin de l’entraînement. Depuis le 24 décembre, date du match de l’US Biskra à domicile (1-0), les joueurs n’ont pas repris leur travail en vue de se préparer à la reprise de la deuxième phase de la compétition.
Pour l’heure, nombre de supporters du Mouloudia d’Oran attendent la reprise de l’équipe. Entre-temps, Mohamed Legraâ et compagnie se seraient contentés d'entraînements individuels selon les recommandations de l’entraîneur Omar Belatoui. Une façon de travailler, dont l’impact ne vaut aucunement un entraînement en groupe sous la direction de tout un staff. Comme annoncé plusieurs fois sur les colonnes de notre journal, leur retour à l’entraînement est conditionné par le versement de deux mensualités. Cette condition remonte avant les matchs de la JS Kabylie et de l’US Biskra disputés en décembre dernier. Donc, plus d’un mois de délai accordé à la direction du club d’El-Hamri qui n’a toujours pas réagi, laissant le destin du club entre les mains de l’exécutif de la wilaya d’Oran.
Le wali d’Oran, la solution ?
Mais, entretemps, Youssef Djebbari a informé les actionnaires de la pseudo-assemblée tenue lundi dernier et de sa décision de démissionner, tout en refusant la proposition de Mohamed Ahmed Belhadj de verser deux mensualités. Donc, le club serait en train de fonctionner sous la direction du DG Rafik Cherrak. Ce dernier, il est vrai, ne pourra jamais gérer les affaires du club sans être assisté. D’où l’impasse qui ne serait débloquée que par l’intervention des autorités de la ville, voire du wali Said Sayoud. Ce dernier devient, une fois n’est pas coutume, la solution immédiate devant permettre au club oranais de poursuivre sa marche. Pour beaucoup de fans mouloudéens, seul ce dirigeant étatique peut intervenir pour régler les affaires de leur club fétiche.
Belhadj, le sauveur ?
En plus de ce beau monde, il faut ajouter Mohamed-Ahmed Belhadj dont le retour dépendrait du premier magistrat de la wilaya en question. Pour le milieu mouloudéen, la situation est alarmante par rapport à l’arrêt de l’équipe. Des supporters, dont certains sont issus du comité, sont persuadés que cet homme est le seul à garantir la reprise de l’entraînement des joueurs et le chemin des résultats positifs. « On apprend que beaucoup de joueurs sont favorables au retour de Baba. Certains ont même accepté ses conditions, à savoir renoncer à deux mois et reprendre leur travail. Avec lui au moins, le groupe n’aurait besoin de rien puisque Djebbari refuse toute dépense de sa poche », s’accordent-ils à répéter avec le souhait de voir l’actuel actionnaire majoritaire de la SSPA du MCO s’emparer de nouveau des commandes de ce club dit phare de l’Ouest algérien. En d’autres termes, même si la population n’est pas favorable, pour une grosse partie, cet homme est la solution immédiate au problème du Mouloudia Club d’Oran.
- M. A.