Mercredi dernier, le président du Chabab Mohamed Benelhadj a tenu une conférence de presse durant laquelle il est revenu sur plusieurs dossiers chauds, voilà que l’actionnaire majoritaire veut désormais évincer le président du CA dans les plus brefs délais.
La journée de mercredi dernier a été riche en informations concernant ce qui se passait en public et derrière les rideaux au sein de la formation algéroise. Mohamed Benelhadj est venu devant la presse pour aborder tous les sujets. Du plafonnement des salaires au recrutement en passant par les libérés et les relations avec l’actionnaire majoritaire, rien n’a été laissé au hasard. Cependant, après ladite conférence, les choses ont commencé à sérieusement bouger au sein de l’équipe et notamment chez l’actionnaire majoritaire du club, le groupe Madar. L’idée est désormais claire, on veut évincer Benelhadj de son poste de président du conseil d’administration de la SSPA/CRB. Si cela était dans un premier temps gardé au secret, ce n’est plus le cas aujourd’hui puisque le PDG du groupe a entamé une action effective pour se séparer de Benelhadj et cela avant le 6 février prochain assure une source généralement bien informée. Selon notre source, on reproche certaines déclarations de Benelhadj concernant le plafonnement des salaires mais aussi par rapport à d’autres sujets qui ont été évoqués.
Une réunion se tiendra demain pour prendre des décisions
Toujours d’après notre source, le président du Chabab s’est vu remettre une injonction de la part du président du CSA, Karim Chettouf, pour l’informer de la tenue d’une assemblée générale extraordinaire dans les plus brefs délais. Il est clair que l’ordre du jour sera de limoger Benelhadj de son poste, lui qui a déjà été évincé de son poste à la fondation Inaya depuis quelque temps déjà. Les rapports entre Benelhadj et Amara sont de plus en plus compliqués et on peut même dire que, désormais, la guerre est ouverte entre les deux hommes.
L’intérêt du CRB au second plan
Ça commence à devenir une fâcheuse tendance. Le début de chaque nouvelle année apporte des changements au sein de la formation algéroise. En effet, depuis l’arrivée de Madar, il s’en est toujours passé des choses en hiver. Cela avait commencé avec le départ d’Allik durant l’hiver 2020. Une année plus tard, c’était autour de Toufik Korichi de rendre le tablier puis c’était à Benelhadj de venir pour diriger le club mais l’hiver 2023 pourrait lui être fatal. Dans tout cela, on peut comprendre une seule et unique chose, c’est que l’intérêt du CRB a été totalement relégué au second plan à l’heure actuelle. Personne n’a pensé au fait que l’équipe allait faire son entrée en lice en Ligue des champions et qu’elle avait un match très important à disputer. Personne n’a pensé aux répercussions que ça pourrait avoir sur les joueurs. Personne n’a pensé au simple supporter qui avait beaucoup d’espoir mais qui se retrouve désormais devant une situation qu’il n’attendait pas. A un certain moment, il faudra que chaque partie assume sa part de responsabilité dans cette situation car que ce soit l’une ou l’autre, elles auront à répondre des conséquences que cette crise pourrait avoir sur la seconde moitié de saison de l’équipe.
- Z.