Après trois jours de repos observés au lendemain du match contre l'USM Alger au stade Nelson-Mandela de Baraki (0-0), le MC Oran a repris la préparation en prévision de la reprise du championnat fixée au 1er du mois prochain, lors de la réception du MC El-Bayadh pour le compte de la 26e journée du championnat.

La bande drivée par le trio Omar Belatoui, Moulay Haddou et Aissa Kinane s'adonne à des exercices dans l'espoir de préser-ver la forme et garder la distance avec la zone rouge par rapport à sa position actuelle au classement général. Avec un moral préoccu-pé par la situation salariale, qui tarde à être réglée, Mohamed Naâmani et ses camarades sem-blent avoir hâte d'en finir avec la compétition qui se prolonge, au grand dam de la population foot-ballistique du pays. Avec un championnat qui entame son 11e mois et qui vient de battre un record avec le nombre de matchs en retard et des trêves forcées, la bande mouloudéenne résiste tant bien que mal.

La transition de toutes les perturbations

Avec une transition complexe, voire incertaine pour l'heure, le MCO tente tant bien que mal d'assurer son engagement. Un club dont l'avenir reste obscur même si la direction est menée par un représentant de la justice, en l'occurrence un séquestre judi-ciaire. En attendant une issue heureuse qu'espèrent les suppor-ters du club dit phare de l'Ouest algérien, les joueurs semblent résignés à leur sort. C'est pour-quoi la transition prend du temps et perturber les joueurs et les autres membres de l'équipe.

Que faire avec les fins de contrat ? 

Pour l'heure, ils sont 9 joueurs dont le contrat prend fin à l'issue de la saison en cours. Des éléments comme les gardiens de but Kamel Soufi et Bachir Della-Krachai, les défenseurs Zakaria Khali, Sofiane Khadir, Benali Benammar, les milieux de terrain Mohamed Legraâ et Marouane Dahar ainsi que les attaquants Ameur Bouguettaya et Belkacem Yadaden.   Qui va devoir négocier avec ce groupe maintenant que le club est géré par une entité judi-ciaire, certainement inapte à régler le cas des salaires et du contrat ? 

1. M. A.