L’attention des amoureux du MC Oran est braquée sur le séquestre judiciaire et sur ce qu’il entreprend pour le démarrage de la saison 2023-2024. Les supporters attendent le 10 août, soit jeudi prochain, qui devrait coïncider avec le dénouement tant attendu et l’arrivée de la société Hyproc Shippings.
Aujourd’hui, cet homme de loi ne dispose que de simples documents officiels représentant l’engagement des joueurs liés par un contrat, mais qui ne sont pas certains de rempiler. Il n’a que sa volonté pour remplir son rôle, à savoir mener la transition à bon port. Sauf que pour l’heure, son véritable et principal rôle se limite à démarrer la nouvelle saison. Pour ce faire, il lui faut convaincre le groupe, après la libération du milieu de terrain Yasser Belaribi, de 22 joueurs à rempiler, dont une vingtaine attendent leurs salaires impayés. Le club n’a toujours pas répondu à la demande de paiement formulée sous forme de mise en demeure. De quoi s’inquiéter sur le sort de ces joueurs. Connaîtront-ils le même sort que leur ex-coéquipier, Yasser Belaribi ? Pour l’heure, la situation n’augure aucun espoir.
Le séquestre sous embargo ?
Vivement l’arrivée de la société Hyproc, doit-on dire maintenant que le club d’El-Hamri n’espère plus quoi que ce soit pour composer une équipe devant affronter la prochaine compétition. Ce n’est un secret pour personne, seul le nerf de la guerre est en mesure de régler cette situation à défaut de l’assainir : « Qui va payer les joueurs qui veulent honorer leur contrat jusqu’au bout ? On voudrait bien avoir une équipe pour entamer la prochaine compétition et éviter une grosse saignée », diront les fans les plus raisonnables, histoire de décrier l’absence de moyens financiers. Sans argent, le temps est en train de jouer un mauvais tour au Mouloudia de la cité d’El-Bahia. Dahou Benaouda Salaheddine, l’homme de loi qui dirige le club d’El-Hamri, serait en train de frapper à toutes les portes pour alléger le fardeau qu’il porte sur ses épaules. Toutefois, ses appels sont restés vains. A croire que toutes les portes sont fermées à l’appel de cet homme désigné pour assurer la transition avec la société maritime Hyproc Shippings. A l’heure de la rédaction de ces colonnes, rien ne garantit l’avenir du MCO.
Les entraîneurs découragés
Aucun entraîneur n’accepterait la demande du séquestre judiciaire de prendre en charge la barre technique. Faute de moyens financiers, la demande de cet homme de loi est confrontée à une excuse. Selon nos informations, certains techniciens sollicités récemment se donnent un temps de réflexion, et d’autres ont carrément refusé. La raison est simple, la situation du Mouloudia décourage les plus désireux à entraîner l’équipe première d’El-Hamri.
- M. A.
La rue implore la société maritime
Hyproc, ho hisse !
Tel un refrain, cette expression est au centre des discussions de la population mouloudéenne : « Tu es où Hyproc ? Qui est contre ta venue ? Qui se permet de te bloquer la voie pour venir ?» s’interrogent des supporters accostés avant-hier aux alentours du siège du club. Façon de proclamer le ho hisse que la sphère footballistique nationale est en train d’entendre. Cette société maritime est au centre des discussions de la population d’Oran et lles fans de ce club dit phare de l’Ouest algérien.
- M. A.