Comme on le faisait savoir dans notre édition d’hier, les supporters du Chabab ont déployé une grande banderole au 5-Juillet avec un message direct au PDG de Madar, Cahraf-Eddine Amara. Ce dernier n’a pas tardé à répondre à cette banderole.
Depuis plusieurs semaines maintenant, la montée au créneau des supporters prend de plus en plus d’ampleur car ces derniers veulent du changement et veulent avoir une meilleure idée sur les réelles intentions de l’actionnaire majoritaire envers l’équipe. Dans ce sens, la rencontre de coupe d’Algérie d’avant-hier a été l’occasion pour un nouvel épisode et cette fois, les supporters ont envoyé un message assez fort en direction du PDG de Madar, Charaf-Eddine Amara. Dans leur banderole, on pouvait lire : «Le Chabab est un honneur pour toi, le projet est une dette envers l’équipe». Un message très fort qui n’a pas tardé à devenir viral puisque toutes les pages l’ont partagé sur les réseaux sociaux. Dans ce sens, le message est bien passé et est arrivé à destination. Dans la soirée de samedi, Charaf- Eddine a fait une publication sur ses pages sur les réseaux sociaux pour répondre au message des fans et il a fait savoir : «Un honneur que je ne revendique pas, une promesse que je tiendrai.» Ce message fait donc comprendre que le PDG de Madar n’a pas l’intention de faire machine arrière et compte bel et bien mener son projet à bon port avec le CRB.
Un bon début
Cette réplique de Charaf-Eddine a été plutôt bien accueillie chez les supporters du CRB puisque les fans ont compris qu’il avait reçu le message et sa réponse est définie comme un bon début dans le renouveau des relations entre le principal bailleur de fonds du club et les supporters. Cependant, la route reste encore assez longue à l’heure actuelle puisqu’il faudra matérialiser cette promesse sur le terrain et faire en sorte de lancer les grands projets pour le champion d’Algérie en titre. Les choses commencent donc à aller dans une direction d’apaisement mais les supporters du Chabab attendent encore de voir ses promesses devenir réalité car ils ne veulent que le bien de leur équipe, rien d’autre.
- Z.