Malgré l’absence de pas moins de six cadres, l’USMA s’est imposée avec l’art et la manière face à l’ESS avant-hier soir. Cela reflète le banc de touche bien étoffé dont dispose l’entraineur Juan Carlos Garrido. Un atout de taille pour la suite de la saison.
En accueillant l’ESS avant-hier soir au 5-Juillet, l’USMA a enchainé une quatrième victoire de rang, en s’imposant sur le score de deux buts à zéro, signés Abderrahmane Bacha et Abdoulaye Kanou. Une victoire ô combien importante, puisqu’elle lui a permis de faire un autre bond au tableau, en se hissant, provisoirement, à la quatrième place, au terme d’un match où elle a fourni une prestation de premier ordre face à un adversaire solide et un prétendant sérieux pour les premiers rôles en championnat. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la formation de Soustara a disputé l’un de ses meilleurs matchs de la saison. Et pourtant elle a été privée des services de pas moins de six cadres, mais les joueurs alignés ont relevé le défi, ce qui reflète le banc de touche bien étoffé dont dispose l’entraineur Juan Carlos Garrido.
Soufi et Bouchina toujours rassurants
Malgré l’absence de taille des internationaux Oussama Benbot et Zinedine Belaïd, le staff technique a pu compter sur Kamel Soufi dans les bois et Mustapha Bouchina au centre de la défense. Le premier, malgré le manque de compétition, a bien accompli le boulot. Idem pour le second qui a une fois de plus prouvé son dévouement à l’équipe. Milieu de terrain ou défenseur central, il a toujours répondu présent mais aussi tenir convenablement son rôle.
Bounacer et Naâmani, les grandes révélations
L’autre absence de taille en défense, c’était celle d’Adem Alilet, en raison d’une suspension. Mais Abdessamed Bounacer, qui a été associé à Mustapha Bouchina pour constituer la charnière centrale, a été encore une fois à la hauteur et prouve qu’il gagne de plus en plus de confiance et monte en puissance. Dans l’entrejeu, l’autre jeune Abdelkrim Naâmani a fait oublier aux supporters l’absence d’Oussama Chita ou encore Salim Boukhanchouche. Malgré son jeune âge et pour sa deuxième titularisation face à un adversaire coriace, le joueur a bien tenu son rôle. Les deux jeunes sont considérés comme les grandes révélations de la saison, ce qui va accentuer la concurrence.
Bacha, la résurrection !
Indésirable sous la coupe de l’ex-entraineur Abdelhak Benchikha, puis réintégré par Juan Carlos Garrido, Abderrahmane Bacha s’est contenté du rôle d’éternel remplaçant et ce n’est qu’à la fin de la phase aller qu’il s’est imposé comme titulaire. Mieux, il est devenu un élément incontournable, où il s’est souvent montré décisif grâce à ses buts et ses passes décisives, ne laissant ainsi aucune chance à ses concurrents, entre autres Khaled Bousseliou, Mohït-El-Hadj ou encore, Adel Bouzida.
A.S.