Rejetant la responsabilité de l'échec sur ses proches collaborateurs, le président Achour Cheloul compte sévir et cela pour tenter de calmer la colère des fans.
Bien qu'il soit le premier responsable de ce fiasco étant donné que c'est lui-même qui a choisi les personnes avec lesquelles il travaille, le président Cheloul n'a pas trouvé mieux pour se justifier que de dire qu’il a été trahi par les personnes auxquelles il a accordé sa confiance. Et dire qu'au mois d'août dernier il n'avait pas cessé de s'enorgueillir que c'est la première fois que le recrutement se fasse par de vrais professionnels. En raison des voix qui s'élèvent de plus en plus pour réclamer un changement radical, le président Cheloul va sacrifier certains de ses collaborateurs à commencer par le manager général Brahim Zafour. Il a tenu des propos très durs envers lui et certains auxquels il avait accordé sa confiance en affirmant qu'il y a du copinage et de la complaisance dans la cellule de recrutement. Il n'a à aucun moment cité le nom de Zafour, mais tout le monde avait compris qu'il faisait allusion à lui
Prochaine victime
Le limogeage de Zafour ne calmera en aucun cas la colère des supporters qui sont de plus en plus inquiets par la gestion opaque de leur club. Au cours de sa conférence de presse, Cheloul a affirmé que la première chose qu'il a faite après son élection à la tête du club était l'élaboration d'un organigramme, mais ils sont nombreux à se demander qui fait quoi à la JSK. La direction ne s'est pas prononcée sur plusieurs nominations et cela a créé un flou total dans le club. Les supporters veulent un vrai changement à la tête du club car ils ne veulent pas que Zafour, même s'il a échoué dans sa mission, soit le bouc émissaire. Deux entraîneurs ont été limogés, des joueurs ont été libérés, un directeur sportif a été contraint de se retirer de son poste sans oublier les membres du staff technique qui ont été virés, mais la JSK s'enfonce de plus en plus dans la crise. Le président Cheloul promet des décisions courageuses et des changements pour tenter de stopper l'hémorragie et en plus de Zafour, ils sont nombreux à se demander qui sera la prochaine victime. C'est le mode de gestion mis en place qui est à revoir, car les rafistolages ne serviront à rien. Pour que la JSK retrouve son lustre d'antan, il faudra les compétences et une gestion transparente.
- Boumali