Après sa virée en Tunisie pour voir si l’EST est prête à casser la tirelire pour lui, Youcef Belaili est rentré à Alger bredouille et attend désormais de voir avec le président Hadj Redjem pour régler les soucis et entamer la préparation avec son équipe pour préparer la saison prochaine.
Dans notre dernière édition, on avait expliqué le motif du voyage de Belaïli en Tunisie. Le joueur, pour rappel, a pris attache avec les dirigeants de l’EST pour voir s’ils sont prêts à négocier son transfert, mais il faudra bien sûr payer car le Doyen ne va pas le libérer gratuitement. Une contrainte toutefois, l’Espérance de Tunis nage dans les dettes. D’ailleurs pour lever l’interdiction de recruter, le club doit vendre ses joueurs. Du coup, pour faire une belle offre afin de s’offrir les services de Belaili, l’EST n’est pas prête à le faire vu sa situation financière. Alors le joueur était attendu hier à Alger. Il va rencontrer le président Hadj Redjem encore une fois, car Belaïli a fait savoir à ses proches que dans son contrat, il est écrit noir sur blanc qu’il peut aspirer à une avance sur salaire et lui, il en demande 4. Il estime que c’est de son droit et si le président Hadj Redjem accepte sa requête, le joueur ne trouvera aucun d’inconvénient à continuer l’aventure avec le club. Donc, aujourd’hui au plus tard demain, il se rencontrera Hadj Redjem en vue de régler le conflit, ce qui aidera le joueur à se concentrer uniquement sur sa préparation en prévision de la saison prochaine. Surtout qu’il a promis aux supporters une deuxième étoile et ces derniers comptent beaucoup sur lui afin de concrétiser ce vœu. Donc, pour bien comprendre la situation, il faut savoir qu’au départ, Belaili s’est présenté au bureau du président avec la volonté de prolonger son bail d’une année, mais avec une augmentation de salaire. Voyant que le boss a refusé sa requête, il lui a parlé de son contact avec le Taradji, alors Hadj Redjem lui a dit qu’il n’est pas contre son transfert, mais que les Tunisiens doivent négocier son départ chez eux. Entre temps, Belaili s’est envolé en Tunisie afin de rencontrer les dirigeants de l’EST. Il est revenu hier à Alger sans régler quoi que ce soit car le Taradji n’est pas capable ces temps-ci de payer sa libération qui coûte très cher. Belaili compte rencontrer Hadj Redjem dans les prochaines heures pour tenter de régler le problème. On verra ce qu’adviendra de cette affaire après l’entrevue entre les deux hommes.
A.Z.