L’entraîneur de l’ES Sétif, Redha Bendris, n’a pas digéré la défaite concédée par son équipe face au CS Constantine (1-2) vendredi à huis clos au stade Chahid Hamlaoui, en l’imputant une partie à l’arbitrage.

Le coach des Noir et Blanc juge que l’arbitre du match Nabil Boukhalfa aurait dû siffler un penalty en faveur de son équipe en fin de partie suite à un contact entre son attaquant Ali Hadji et le gardien des Sanafir Zakaria Bouhalfaya. « Oui, il y avait à mon sens bel et bien un penalty flagrant que l’arbitre n’a pas sifflé. Le gardien Bouhalfaya a lâché le cuir et stoppé avec les mains notre attaquant Hadji. Je laisse les spécialistes juger cette action, même si j’insiste à dire qu’il y avait bien un penalty sur notre joueur », a déclaré le technicien ententiste, lequel a estimé en outre que même si ses joueurs se sont montrés inefficaces devant les bois de Bouhalfaya, il reste cependant que si l’arbitre avait accordé ce penalty, ça aurait pu permettre à son équipe de revenir le plus logiquement chez elle avec le point du match nul et sans que personne ne crie au scandale. « C’est vrai que c’est une amère défaite, d’autant plus qu’il y avait de la place pour au moins repartir avec le point du match nul. Cela dit, nous devons oublier au plus vite cette contre-performance et penser à préparer les prochains matches », a-t-il ajouté. Il faut dire par ailleurs que les supporters du côté d’Aïn El Fouara se sont élevés pour dénoncer l’injustice dont fut victime leur équipe à Constantine en estimant qu’il y avait un penalty flagrant que seul l’arbitre n’a pas vu. « Pas de VAR, pas de penalty », « s’il y avait eu la VAR, l’arbitre aurait accordé ce penalty », « Où sont ceux qui ont tiré sur notre équipe après le penalty face à l’ESM ? », ce sont les quelques commentaires qu’on a pu consulter sur les réseaux sociaux au sujet de ce penalty qui va certainement donner sujet aux nombreux analystes et spécialistes.

 F.R.