Le Mouloudia d'Alger se retrouve à un carrefour décisif. Alors que la CAF rejette la demande du club de jouer contre les Young Africans à Ali-la-Pointe, c’est au stade du 5-Juillet, symbole de malchance cette saison, que le Doyen devra tout jouer.
Une victoire est impérative après le nul face à TP Mazembe pour espérer atteindre les quarts de finale de la Ligue des champions. Mais la malédiction du 5-Juillet et l'absence de supporters à huis clos ne rendront pas la tâche facile. Le Mouloudia peut-il enfin briser cette spirale négative ? La réponse sur le terrain, samedi. Le Mouloudia d'Alger, dans sa quête désespérée de renouer avec la victoire, a vu son espoir de jouer contre les Young Africans au stade Ali-la-Pointe rejeté par la Confédération africaine de Football (CAF). Cette décision est un coup dur pour le Doyen, qui espérait échapper à une superstition tenace qui plane sur le stade olympique.
Le Mouloudia n’a pas gagné cette saison au 5-Juillet
En effet, cette saison, le Mouloudia n'a toujours pas goûté à la victoire sur cette pelouse, et la direction du club pensait qu’un changement de décor pourrait enfin briser ce qui s’apparente à une malédiction. Cependant, la CAF a tranché : la rencontre se déroulera bel et bien au 5-Juillet, et à huis clos, une sanction infligée en raison des incidents survenus lors du match contre l’US Monastir.
Le stade du 5-Juillet, théâtre des plus grands exploits du Mouloudia, est aujourd'hui le témoin d'une crise persistante. Les supporters du club, fidèles et passionnés, sont pris dans l'attente d'une renaissance, mais la réalité du terrain ne suit pas. Malgré une pelouse en parfait état, le Mouloudia peine à retrouver la magie de ses grandes heures sur ce stade. Cette malédiction, qui semble hanter le club, va au-delà d'une simple superstition : elle s'enracine dans une dynamique qui doit absolument être inversée si le Doyen veut sauver sa saison et prétendre à une place en quart de finale de la Ligue des champions.
Il faut absolument gagner samedi
Après le nul précieux décroché sur la pelouse du TP Mazembe, l’objectif est désormais clair : il faut absolument une victoire face aux Young Africans pour rester dans la course. Il est impensable de laisser une équipe qui a été couronnée championne d'Algérie il y a à peine quelques mois sombrer dans l’anonymat et l’échec. Ce match, décisif pour l'avenir en Ligue des champions, est celui de tous les enjeux. L'issue de cette rencontre doit être un tournant. Mais cette fois, il ne s’agira pas uniquement de jouer contre un adversaire redoutable, mais également contre une atmosphère vidée de ses supporters. Le huis clos, une décision intransigeante de la CAF, prive le Mouloudia de l'appui de ses inébranlables fans.
Le huis clos, l’autre handicap
Cette absence de soutien direct pourrait peser lourd dans une rencontre aussi cruciale, d’autant plus que les Vert et Rouge devront s’appuyer uniquement sur leur mental et leur cohésion interne pour trouver la force de dépasser cette période de doute. Pour le Mouloudia, chaque instant sur le terrain comptera, chaque mouvement sera scruté. Il est donc impératif de trouver la formule qui brise cette malédiction. Beaumelle et ses joueurs devront redoubler d’efforts pour surmonter l’absence de leur public et relever le défi imposé par la malchance du 5-Juillet. La victoire face aux Young Africans est essentielle, non seulement pour continuer à rêver d'une place en quarts de finale, mais aussi pour retrouver la fierté et l’âme d'un club historique. La pression est forte, mais c’est cette pression qui pourrait faire renaître la flamme du Mouloudia d'Alger.
- Z.