L’USMA ne devra pas rater l’opportunité de jouer à la maison, à l’occasion de la réception de la JS Saoura, pour renouer à l’occasion avec la victoire pour retrouver la place de leader. Mais elle devra prendre son adversaire très au sérieux, surtout quand on sait que le huis clos pourrait être un facteur défavorable.
La formation de Soustara a joué les trois derniers matchs de championnat en déplacement, respectivement face à l’ESM, l’ASO Chlef et la JSK, mais elle a réussi ce tournant important de la phase aller, en arrachant cinq points sur les neuf possibles. C’est aujourd’hui qu’il va retrouver le stade du 5-Juillet, à l’occasion de la réception de la JS Saoura (17h30), pour le compte de la 9e journée de la Ligue 1 Mobilis. Alors que le CS Constantine et le MC Oran se sont inclinés en déplacement, respectivement face à l'USM Khenchela et l'Olympique Akbou, l'USMA ne devra pas rater l’opportunité de jouer dans son stade fétiche pour renouer à l’occasion avec la victoire.
Sur papier, la bande à Maâloul est largement favorite
Un succès qui lui permettrait de se hisser à la première place du classement, à égalité de points avec le rival, le MC Alger, qui s'est imposé par la plus petite des marges face au MC El-Bayadh en déplacement. Sur papier, on peut dire que la bande à Maâloul est largement favorite pour remporter le match face à un adversaire qui fait un début de saison très moyen et qui vit une certaine instabilité administrative, mais qu’elle doit tout de même prendre très au sérieux, pour éviter une mauvaise surprise car la formation bécharie est venue avec la grande ambition de repartir avec un résultat probant, surtout quand on sait que l’USMA est l’équipe à battre et n’importe quel adversaire qui vient l’affronter, est doublement motivé pour l’accrocher.
Le huis clos, un facteur défavorable ?
Certes, le moral des joueurs est gonflé à bloc, eux qui sont déterminés à gagner le match de cet après-midi face à la JSS. Mais il y a deux problèmes qui se posent pour l’entraineur Nabil Maâloul. Le premier, c’est évidemment les absences. Il s’agit de Saâdi Radouani, suspendu, Kevin Mondeko, blessé, le Bolivien Adalid Terrazas ainsi que Hocine Dehiri et Omar Embarek, actuellement en sélection militaire. Le coach va une nouvelle fois disposer d’un banc de touche limité, ce qui ne ferait pas ses affaires. Le deuxième, c’est le huis clos. Il faut dire que cela ne semble absolument pas en faveur des joueurs usmistes, qui seront privés du douzième homme, les supporters. Ces derniers ont toujours constitué une autre source de motivation pour Boukhanchouche et consorts, mais aussi exercé une forte pression sur tous les adversaires. Leur absence risque de se répercuter négativement sur le rendement de l’équipe, dans un match où un faux pas est strictement interdit.
- S.