Depuis la reprise du club par ATM Mobilis, ils sont nombreux à s'interroger pourquoi le nouveau propriétaire du club n'a toujours pas payé les dettes du club qui sont de l'ordre de plus de 300 milliards de centimes.
Les avis sont partagés sur ce sujet, mais une source digne de foi nous a révélé que les responsables de Mobilis ont réclamé une contre-expertise avant de procéder au payement de toutes les dettes du club. Le rapport de l'audit a fait état de plus de 300 milliards et comme toutes les sociétés nationales, Mobilis ne peut régler les dettes du club sans une contre-expertise préalable. L'ancien président, Achour Cheloul, lui-même avait révélé avant son départ bien sûr qu'il y avait plusieurs anomalies dans certains bilans en l'absence de justificatifs. Il avait ajouté que le déficit était de plus de 300 milliards. Les responsables de Mobilis s'étaient engagés dès le départ à prendre l'actif et le passif, mais comme toutes les sociétés dignes de ce nom, ses responsables doivent justifier le moindre centime déboursé. C'est pour cela que l'opérateur historique de la téléphonie mobile n'a pas payé encore les dettes du club. Il faut dire qu'avant même la reprise officielle du club le 23 avril 2023, les responsables de Mobilis avaient aidé le club sous l'ère d'Iarichen avant de le remplacer par Achour Cheloul qui, à son tour, a été poussé à la sortie à cause des mauvais résultats enregistrés par l'équipe et depuis c'est Ould-Ali qui est à la tête du conseil d'administration.
Des comptes
Il est clair qu'avec la décision des responsables de Mobilis de recourir à une contre-expertise avant de procéder au payement des dettes, tous ceux qui se sont succédé à la tête du club et qui ont déboursé des milliards et des milliards sans fournir des justificatifs prouvant leurs dépenses vont rendre des comptes. Il faut dire que certains président, eux-mêmes, avaient affirmé qu'ils avaient trouvé le club dans une situation catastrophique et qu'en l'absence de justificatifs, il était difficile pour eux d'établir les bilans du club. Quelques-uns d'entre eux avaient même fait des déclarations dans lesquelles ils avaient déclaré qu'il y avait des irrégularités comptables. Et avec cette contre-expertise réclamée par Mobilis, les gens sauront qui a fait quoi, car, à chaque changement à la tête du club, le nouveau président chargeait son prédécesseur tout en l'accusant de mauvaise gestion. Tant que cette contre-expertise n'est pas terminée, Mobilis ne paiera pas les dettes du club. Il est utile de signaler néanmoins qu'elle a mis tous les moyens à la disposition de la direction pour qu'elle réalise le meilleur parcours possible.
Actionnaires
Alors que le président du conseil d'administration, Ould-Ali El-Hadi, avait invité au mois d'août dernier tous les actionnaires qui n'avaient pas encore cédé leurs actions au profit d'ATM Mobilis à se rapprocher de la direction pour acter la cession de leurs actions, mais plusieurs d'entre eux ne l'ont pas fait. Pourtant, lors de l'AGEx tenue le mois d'avril dernier au siège de la société, tous les actionnaires qui avaient pris part à cette AGEx s'étaient engagés à céder leurs actions au profit de Mobilis, mais plusieurs mois se sont écoulés sans que les actionnaires joignent l'acte à la parole. Rachid Azouaou, Mourad Ziad et Djaffar Aït- Mouloud agissant au nom du Club sportif amateur s'étaient présentés le 11 août dernier pour acter la cession de leurs actions devant le notaire. L'ancien président Yazid Iarichen et l'ex-membre du CA Ali Bouzit s'étaient engagés à faire de même. Rien n'a filtré depuis au sujet des actions, mais ce qui est certain est que Mobilis veut racheter la totalité des actions de la JSK et cela pour pouvoir mener dans un cadre sain son projet, celui de redorer au club son blason d'antan.
- Boumali