Benrahma : son départ à la CAN inquiète les Hammers

Au fil des matches, Said Benrahma est devenu un élément indispensable au sein de West Ham United, dont l’objectif est de finir sur le podium en Premier League. Les prestations de l’international algérien ont contribué au bon parcours de l’équipe londonienne. Dans l’entourage de celle-ci, la participation de son atout offensif à la CAN en janvier, avec la perspective d’une longue absence de son stratège si, par bonheur, l’EN atteint la finale, inquiète beaucoup. Afin de pallier cette absence, dans les médias anglais, on parle d’un retour en prêt de Jessie Lingard que Manchester United avait prêté pour 6 mois l’année dernière. Ce retour est considéré comme la seule alternative pour combler l’absence de Said Benrahma.

Il est sorti à la 71’

Hier après-midi, West Ham United était en appel à Wolverhampton. Comme lors des précédentes rencontres, Said Benrahma était titulaire. Mais sans doute, après les deux matches joués dans la semaine avec l’EN, il était moins brillant que d’habitude. D’ailleurs, David Moyes l’a remplacé après l’heure de jeu. A noter dans le camp adverse la titularisation de Rayan Ait-Nouri, qui a fourni une bonne prestation dans ce match remporté par son équipe (1/0).

1. S.

Galtier donne des nouvelles de ses deux internationaux algériens 

Lors de sa conférence de presse de veille de match, Christophe Galtier a donné des nouvelles sur l’évolution de l’état de santé de ses deux internationaux algériens.

Youcef Atal : il devrait intégrer l’entraînement collectif cette semaine

Pour l’arrière droit de l’EN, le coach azuréen s’est montré rassurant. « Youcef, comme on le sait, a été victime d’une lésion musculaire contre Montpellier. Il est déjà de retour sur le terrain d’une manière individuelle, en espérant que la semaine prochaine, il intégrera le groupe à travers les séances collectives », indiquera Galtier.

Hicham Boudaoui : il ressent toujours de vives douleurs

Quant au deuxième international algérien de l’effectif de Nice, en l’occurrence Hicham Boudaoui, son retour aux entraînements n’est pas encore fixé. « Il a un problème de lombalgie et a de vives douleurs. On le traite, mais le traitement nécessite un arrêt », prévient le coach niçois.

1. S.

OL - OM (20h45)

 Une affiche faite pour Slimani

Ce soir, la France du football vibrera pour son Olympico. Toujours âprement disputées, les confrontations entre Lyonnais et Marseillais sont  passionnantes et spectaculaires. Dans ce genre de match, il faudrait des joueurs qui jouent avec la rage de vaincre, soit l’une des principales caractéristiques d’Islam Slimani, souvent loué par ses entraîneurs qui apprécient beaucoup l’énergie qu’il dégage pendant le match.

Bosz hésite entre lui et Shaqiri

D’après le quotidien l’Equipe, qui a consacré une large couverture à l’Olympico de ce dimanche soir, l’entraîneur Peter Bosz hésiterait entre titulariser devant Islam Slimani ou le Suisse Shaqiri. Il paraît que le coach hollandais attendra la dernière minute pour trancher.

1. S.

Le stage précompétitif aura lieu dans ce pays

Belmadi préparera la CAN à Doha

Plus superstitieux que Belmadi, tu meurs ! C’est du moins c’est ce qui se dégage des derniers événements et préparatifs intervenus dans la maison de l’EN.

Après avoir choisi de préparer le match de Djibouti et du Burkina Faso au Caire, dans le luxueux Royal Maxim Palace Kempinski, ce mois de novembre, comme cela fut le cas en juin 2019 avant la CAN, l’EN devrait également opter pour la préparation d’avant-CAN à Doha, capitale du Qatar. Selon une source digne de foi, le stage de préparation aura lieu donc dans la même ville qui accueillera dans moins de 2 semaines la Coupe arabe des nations. Le choix du sélectionneur s’est donc porté sur cette ville, son lieu de résidence. Il faut dire qu’il connaît plus que quiconque le potentiel de Doha, de ses stades et ses complexes sportifs et même ses stuctures sanitaires à l’image d’Aspetar qui permettra une prise en charge totale de l’EN, pour tenter d’avoir le même résultat d’il y a 2 ans à la CAN, à savoir une victoire finale et une 3^e étoile africaine.

Taux d’humidité

Belmadi n’a pas réfléchi longuement avant d’opter pour la capitale qatarie. Il faut dire qu’on ne change pas les habitudes qui font gagner. L’organisation du stage à Doha veut dire aussi que l’EN est sûre de la présence sur les lieux d’autres potentiels sparring-partners, car comme on le sait déjà, les Verts devront jouer 2 matches amicaux avant la Coupe d’Afrique des nations sur place. Ce qui mettrait l’EN dans l’ambiance de la compétition africaine, puisque Belmadi a choisi de jouer deux adversaires du continent noir.

Pourtant, on est loin des similitudes recensées en 2019, lorsque le sélectionneur a préféré se préparer à Doha à cause de la chaleur et de l’humidité, un peu plus dures que celles qu’il allait trouver au Caire. Cette fois, pas moins de 4 matches au minimum vont être joués à Douala, QG de l’EN au Cameroun en janvier, où la température devrait avoisiner 30-33°C  durant tout le mois de janvier. Des conditions différentes de celles de Doha, où il fait à la même période un peu plus frais, jusqu’à 23 degrés la journée et beaucoup moins le soir. En revanche, la seule similitude sera le taux d’humidité qui avoisine 80% dans les deux villes, même s’il est un peu plus délicat à supporter quand la chaleur sera plus intense.

En résumé, les donnes vont quelques

 peu changer pour l’équipe nationale qui a préféré se concentrer sur les conditions de travail. Il est certain, pour le moment, que le groupe devrait entamer le stage à Alger les 10 derniers jours du mois de décembre, date du début de la trêve de la plupart des championnats européens, avant que les pensionnaires du championnat anglais ne soient libérés le 27 décembre, comme indiqué par la FIFA. Ce qui permettra à Mahrez, Benrahma et les autres retardataires de rejoindre l’EN. D’ici cette date, l’EN aura peut-être rejoint Doha pour lancer sa préparation et aussi un premier match amical qui devrait intervenir à la fin du mois, avant un ultime match-test qui se jouera vers le 4 ou le 5 janvier, la veille du voyage à Douala.

Rappelons que le coach a décidé de mettre quelques joueurs des A à la disposition des A’ pour prendre part à la Coupe arabe des nations. Ce qui leur permettra de garder leur rythme et se tenir prêt pour la CAN. La décision concerne quelques éléments évoluant notamment dans les pays du Golfe. Le coach a précisé, toutefois, que ces éléments donneront, certes, un coup de main aux A, mais ils ne pourront pas jouer toutes les rencontres de peur de se fatiguer.

Notons que les Verts entameront la défense de leur titre le mardi 11 janvier contre la Sierra Leone, au stade de Japoma à Douala (14h, heure algérienne), avant de défier la Guinée équatoriale le dimanche 16 janvier 2022 à Douala (20h), puis la Côte d'Ivoire le jeudi 20 janvier 2022, sur le même terrain (17h).

S. M. A.

L’adversaire sera connu le 18 décembre

Egypte, Cameroun, Ghana, Mali, RD Congo

Qui osera défier les Verts ?

Les 10 équipes concernées par le tour de barrage du mois de mars prochain sont connues.

Mardi à 22h, la liste des teams qualifiés s’est complétée avec l’arrivée dans le groupe des 10 de la Tunisie et du Cameroun, qui ont validé leur billet. Les calculs et les pronostics en vue du tirage au sort du 18 décembre prochain ont d’ores et déjà commencé.

Dès le coup du sifflet final du match Cameroun - Côte d’Ivoire, qui a réservé un triste sort aux Eléphants, les réseaux sociaux se sont enflammés. La liste s’est complétée et les chapeaux se sont mentalement dégagés. Certes, la CAF et la FIFA attendront le classement de cette dernière qui interviendra le 25 novembre prochain pour l’utiliser dans la formation des deux pots. Mais les premiers calculs des points effectués par un site spécialisé, qui peut calculer le gain de chacune des équipes au terme d’une journée, ont rendu leur verdict.

L’EN figurera bel et bien dans le pot 1 à la faveur de sa 4^e place au classement africain. Au terme des 6 journées des éliminatoires pour l’épreuve mondiale, l’Algérie perdra certes 2 places au classement mondial suite à son semi-échec concédé contre le Burkina mardi à Tchaker, elle perdra un demi-point et passera d’une 30^e place mondiale à la 32^e position. Sauf que cette chute ne se répercutera pas sur son classement à l’échelle continentale puisqu’elle va préserver sa 4^e place, dans un classement qui profite aux Marocains qui devraient occuper la 2^e place, rétrogradant de ce fait la Tunisie 3^e au classement.

Dans l’ordre, le pot un sera composé de : Sénégal, Maroc, Tunisie, Algérie et Nigeria. Les Super Eagles s’en sortent indemnes de leur campagne, car ils étaient sous la menace de l’Egypte dans l’autre groupe de 5. Ce dernier sera composé des Pharaons, du Cameroun, du Ghana, du Mali et de la RDC. C’est donc contre l’une de ces équipes que l’Algérie de Djamel Belmadi va jouer son match décisif en mars prochain.

Dans les rangs des supporters, l’optimisme s’est un petit peu estompé, après la prestation inquiétante de mardi. Le match contre le Burkina n’a pas été une sinécure et le spectacle promis par Belmadi n’a pas eu lieu. Les joueurs étaient crispés, paralysés par l’enjeu de la rencontre et un schéma de début de match très bien contré par Malo. Du coup, toutes ces petites imperfections rappellent que la qualif est loin d’être assurée et que le classement FIFA du Cameroun, du Mali, du Ghana ou encore de l’Egypte ne reflète sans doute pas leur niveau. La prudence est donc de mise.

Qui des 5 équipes du pot 2 va faire les affaires de l’EN ? Qui a le jeu le moins dangereux pour une défense qui est en train de souffler le froid, après avoir longtemps été imperméable ? Des questions que la rue a commencé à se poser depuis hier. Belmadi a refusé de divulguer ses préférences, se contentant de dire qu’il va préparer la partie quel que soit le nom de l’adversaire. Mais au fond de lui, il sait ce qu’il veut et d’où risque de venir le danger.

Entre équipes de renom et d’autres moins prestigieuses, les stats sont là pour montrer qu’aucun team n’a volé sa qualif. L’Egypte et le Mali sont toutefois les deux seules équipes qui sont arrivées à ce dernier tour sans la moindre défaite. Cela reflète le profil costaud des teams coachés respectivement par Queiroz et Magassouba.

Voilà les statistiques des 5 équipes du pot 2.

1. M. A.

- Egypte : l’adversaire à éviter

Pour les raisons que tout le monde connaît, afin de parler football jusqu’au bout, le face-à-face entre les Verts et l’Egypte n’est pas souhaitable par la rue. Il reste à savoir si Belmadi est de cet avis.

Surnom : les Pharaons

Sélectionneur :

Carlos Queiroz (Portugal)

Joueur dangereux : Mohamed Salah

Matchs lors des éliminatoires :

Egypte-Angole 1-0

Gabon-Egypte 1-1.

Egypte-Libye 1-0.

Libye-Egypte 0-3.

Angola-Egypte 2-2

Egypte-Gabon 2-1.

7 joueurs menacés de suspension au match retour des barrages :

Fathi, Mostafa Mohamed, Hamed, Ahmed Al Fotouh, El Neny, Hegazy, El Wench.

Balance de buts après 6 matches :

10 buts marqués

4 buts encaissés

Nombre de defaites : 0

Le Cameroun : Gare à la bête noire !

C’est connu, la sélection du Cameroun ne réussit pas trop aux Verts. L’EN n’a, en effet, plus jamais battu les Camerounais depuis un certain novembre 1995 à Libreville et un cinglant 0-4. La récente rencontre entre les deux teams, qui remonte à 2017 à Yaoundé, s’est soldée sur un 2-0 en faveur des locaux. Le match aller, ils ont réussi à accrocher l’équipe nationale à Blida (2-2).

Surnom : les Lions indomptables

Sélectionneur :

Toni Conceicao (Portugal)

Joueurs dangereux :

Toko Ekambi et Vincent Aboubakar

Matches lors des éliminatoires :

Cameroun-Malawi 2-0.

Côte d’Ivoire-Cameroun 2-1.

Cameroun-Mozambique 3-1.

Mozambique-Cameroun 0-1.

Malawi- Cameroun 0-4.

Cameroun- Côte d’Ivoire 1-0.

7 joueurs menacés de suspension au match retour des barrages :

Anguissa, Bassogog, Aboubakar, Mary, Neyou, Fai, Onana.

Balance des buts après 6 matches :

12 buts marqués

3 buts encaissés

Nombre de défaites : 1

Ghana :

Revoilà Rajevac ! 

La sélection ghanéenne a réussi l’exploit d’écarter l’Afrique du Sud, sous la conduite d’un entraîneur qui connaît bien la maison des Fennecs ; il s’agit du Serbe Milovan Rajevac.

Tout le monde se souvient du climat électrique qui s’est installé lorsque ce coach est venu en Algérie et qui a été très vite rejeté par les joueurs. Le Serbe n’oubliera pas de sitôt les déclarations de Feghouli qui le décrivait comme étant « le pire entraîneur qu’il ait pu avoir dans sa carrière ». Si l’EN tombe sur son ancien entraîneur, il y aura de l’électricité dans l’air.

Surnom : les Black Stars

Sélectionneur :

Milovan Rajevac (Serbie)

Joueur dangereux :

Andre Ayew

Matches lors des éliminatoires :

Ghana-Ethiopie 1-0.

Afrique du Sud-Ghana 1-0.

Ghana-Zimbabwe 3-1.

Zimbabwe-Ghana 0-1.

Ethiopie-Ghana 1-1.

Ghana-Afrique du Sud 1-0.

6 joueurs menacés de suspension au match retour des barrages :

Wakaso, Fameyeh, Kudus, Ayew, Yiadom, Wollacott.

Balance des buts après 6 matches :

7 buts marqués

3 buts encaissés

Nombre de défaites : 1

Mali : le voisin, un sérieux client

Parmi les 5 équipes, le Mali est peut-être l’équipe que Belmadi connaît le mieux, pour l’avoir déjà joué à maintes reprises, néanmoins, les voisins ne cessent de progresser, ça risque d’être un sérieux client.

Surnom : les Aigles

Sélectionneur : Mohamed Magassouba (Mali)

Comme l’EN ou encore le Burkina, les Maliens ont choisi un coach local pour driver la machine, et au bout de quelques années de travail il a fini par composer une équipe homogène, il a trouvé le juste équilibre, mieux encore, il a réussi l’exploit de terminer la phase des poules avec 0 but encaissé, cela fera peur à son prochain adversaire en mars.

Pour ce qui est des Verts, Belmadi connaît bien cet entraîneur qu’il a eu la chance d’affronter à deux reprises, d’abord en juin 2019 avant la CAN à Doha avant de le jouer le mois de juin dernier, l’EN a toujours battu cette équipe par la plus petite des marges, en 2014, les Maliens avaient réussi l’exploit d’être la seule équipes qui a battu l’EN version Gourcuff, lors des éliminatoires de la CAN prévue au Maroc et transférée en Guinée équatoriale, l’équipe nationale était drivée par Gourcuff.

Joueurs dangereux :

Moussa Djenepo

Matches lors des éliminatoires :

Mali-Rwanda 1-0.

Ouganda-Mali 0-0.

Mali-Kenya 5-0.

Kenya-Mali 0-1.

Rwanda-Mali 0-3.

Mali-Ouganda 1-0.

La seule nation parmi les 9 qui ne s’est jamais qualifiée à la Coupe du monde :

La statistique peut paraître anecdotique mais pour les Maliens elle est importante, le Mali n’a en effet jamais pris part à une Coupe du mnde, c’est même la seule nation parmi les 10 qualifiés présentant une telle statistique qui laisse croire pour les Maliens que cette année devrait être la bonne.

4 joueurs menacés de suspension au match retour des barrages :

Coulibaly L, Djenepo, Camara M, Coulibaly K, 

Joueur suspendu au match aller en mars: Traoré Hamari.

Balance des buts après 6 matches :

11 buts marqués. 

0 but encaissé.

Nombre de défaites : 0

La RD Congo : une équipe accrocheuse

La RDC est déjà présentée comme étant l’équipe la moins prestigieuse des 5 derniers de ce top 10 africain.

L’EN a toutefois affronté cette adversaire à Blida en octobre 2019 avant d’aller exploser la Colombie a Lille, le score à Tchaker était de 1 à 1, avec, rappelons-le, un onze totalement remanié.

Surnom : Les Léopards,

Le sélectionneur :

Hector Cuper

Joueur dangereux :

Dieumerci Mbokani.

Leurs matches lors des éliminatoires :

RDC-Tanzanie 1-1.

Bénin-RDC 1-1.
RDC-Madagascar 2-0.

Madagascar-RDC 1-0.

Tanzanie-RD Congo 0-3.

RD Congo-Bénin 2-0.

8 joueurs menacés de suspension au match retour des barrages

Kayembe, Mbokani, Ngonda, Masuaku, Moutoussamy, Mbemba, Kiassumbua, Bestien.

Balance des buts

9 buts marqués

3 buts encaissés

Nombre de défaites :

1

Le classement FIFA du 25 novembre

Les Verts perdront deux places

A en croire le site football-ranking, l’EN devrait dégringoler de 2 places dès le prochain classement prévu le 25 novembre, elle occuperait donc la 32^e place mondiale au lieu de la 30^e, mais fort heureusement cela n’aura aucune incidence sur le tirage au sort des barrages puisque l’En préserverait sa 4^e place africaine.

Voici le classement prévu pour les 12 premiers dans la zone Afrique dont les 10 qualifiés aux barrages :

1 (20^e)Sénégal

2 (28^e)Maroc

3 (29^e)Tunisie

4 (32^e)Algérie

5 (36^e)Nigeria

6 (45^e)Egypte

7 (50^e)Cameroun

8 (52^e)Ghana

9 (53^e)Mali

10 (56^e)Côte d’Ivoire

11 (60^e)Burkina Faso

12 (64^e) RD Congo.

Malgré la mauvaise prestation

Les Algériens soutiennent Belmadi et sa sélection

L’EN a fourni l’une de ses plus mauvaises prestations de ces trois dernières années, à savoir depuis que Djamel Belmadi a pris la tête du staff technique. Heureusement que cela s’est passé sans dégâts avec la qualification aux barrages de mars prochain. Les Algériens, qui ont suivi sur des charbons ardents le match d’avant-hier, considèrent que l’essentiel a été assuré avec la qualification. Le même sentiment éprouvé par tous les fans de l’EN après la rencontre sur les réseaux sociaux. Le rendement global de l’équipe n’a pas été commenté, par contre, ils ont préféré parler des prestations individuelles. M’Bolhi, Bennacer, Slimani et plus particulièrement Belaili ont été couverts de louanges. En clair, les Algériens ont fait abstraction de la prestation en dents de scie des Verts dans ce match ; ils savent certainement que les joueurs et leur entraîneur ont besoin de leur soutien plutôt des critiques avant d’attaquer la CAN et les deux matches barrages. Une réaction intelligente de leur part.

La lettre d’excuse de Benlamri

Conscient qu’il n’a pas fourni une bonne prestation contre le Burkina Faso, Djamel Benlamri s’est excusé auprès des supporters de l’EN : « Je reconnais que je n’étais bon dans ce match. Je m’adresse à nos supporters qui se sont déplacés au stade tôt le matin, alors que la plupart vivent dans des conditions sociales difficiles. Je leur adresse mes excuses, tout en leur demandant de soutenir les joueurs et le staff technique, dont le but est de vous procurer de la joie. Vive notre cher pays !’’ dira Djamel Benlamri dans un message posté sur son compte Instagram, quelques heures après le match.

C’est tout à son honneur

De nos jours, il est rare qu’un joueur fasse son mea-culpa après être passé à côté du sujet dans un match. Djamel Benlamri a eu l’honnêteté de demander des excuses aux supporters de l’EN, ce qui est une belle initiative de sa part.

Bennacer était diminué par une petite grippe

En dépit d’une petite grippe qu’il a chopée avant le match, Ismail Bennacer a fourni de gros efforts pendant au milieu du terrain. Le joueur du Milan AC est impliqué sur le 2^e but de l’EN en chipant le ballon à un adversaire, alors que les Burkinabés tentaient de créer le surnombre devant pour marquer. Mal leur en fit, puisque grâce à la récupération de Bennacer, l’EN va doubler après un contre rapide de Belaili ponctué par Sofiane Feghouli. Après avoir débauché beaucoup d’énergie, Ismail Bennacer était lessivé après la rencontre, témoignera un proche de la sélection nationale.

Les Burkinabés ont apprécié les propos de Belmadi

Les médias burkinabés, malgré la déception de leur élimination, n’ont pas raté l’occasion de saluer la réaction de Djamel Belmadi, qui a rendu un vibrant hommage aux Etalons en conférence de presse. La reconnaissance du coach national, selon nos confrères burkinabés, atténue leur déception.

Slimani finit meilleur buteur de la phase de groupes

Avec 7 buts inscrits en 6 matches, Islam Slimani a fini meilleur buteur de la phase de groupes des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 zone Afrique.

1. S.

Belmadi : «Prochain objectif, garder notre titre continental»

Dans la rituelle conférence d’après- match, une phrase revenait souvent dans les propos de Djamel Belmadi, ‘’On savait que ça allait être un match difficile’’, reconnaîtra-t-il et le coach n’avait pas tort vu la physionomie de la rencontre lors de laquelle l’EN a joué avec le feu.

«Si Mahrez avait marqué ce 2eme but, le match aurait certainement pris une autre tournure»

D’emblée, Belmadi a tenu à préciser que ‘’ c’est dans notre philosophie de jouer le nul. Devant un adversaire qui n’avait rien à perdre, la pression était beaucoup plus sur nos joueurs et par moments j’ai constaté une certaine panique chez eux. Quand tu réussis un parcours sans faute depuis le début de cette phase éliminatoire, psychologiquement c’est difficile de penser que tout se jouera dans un match, tu le perds et tu es éliminé. Le Burkina Faso, contrairement à l’Algérie qui a fait 4 participations à la Coupe du monde, rêvait de se qualifier à ce grand évènement planétaire au moins une fois d’où une énorme motivation chez ses joueurs et puis il faut reconnaître que cette sélection dispose de grandes individualités qui savent jouer au ballon. Notre défense a eu d’ailleurs beaucoup à se déployer pour éviter le pire malgré que le duo Mandi- Benlamri n’a pas bien joué hier soir. Bizarrement, admet Belmadi, ils étaient un peu fébriles sur les deux buts qu’on a encaissés. Cependant, si Ryad (Mahrez) avait mis ce deuxième but, le match aurait pris certainement une autre tournure.’’ Et d’énumérer les autres facteurs qui ont influé négativement sur le rendement général de la sélection nationale. ‘’J’ai noté beaucoup de déchets techniques, la pelouse à cause des pluies qui tombaient jour et nuit à 48H de la rencontre, son état s’est détérioré alors que dimanche, on a constaté qu’elle était assez praticable.’’

«L’enjeu qui était important nous a fait déjouer»

Avant le match de ce mardi, l’EN écrasait tout sur son passage en remportant des succès aisés, pour Djamel Belmadi. ‘’Aujourd’hui, on est à 33 matches sans défaite, en plus on fait partie des meilleures sélections au monde qui marquent le plus de buts. Néanmoins, ce mardi, comme je l’ai dit, on avait en face une équipe solide. L’exemple du Portugal qui a encaissé un but à la dernière minute contre la Serbie (1/2) qui l’oblige à jouer les barrages alors qu’un nul l’aurait qualifié directement. L’Italie qui est championne d’Europe et toutes proportions gardées placées à la même enseigne que l’Algérie qui est championne d’Afrique, l’Italie attendra les barrages pour se qualifier ou non de la Coupe du monde. Ce soir, j’ai l’impression que l’enjeu a fait déjouer notre équipe. Le Burkina Faso, figurez-vous, il ne s’est pas qualifié à la CAN 2019 alors que lors des éliminatoires, il avait engrangé le plus grand nombre de points. Comme en 2013, il a sorti une grosse prestation contre nous.’’

«A Malo je dirais que l’Algérie respecte tous ses adversaires»

Le coach burkinabé qui a critiqué l’attitude des joueurs algériens à Marrakech qu’il avait accusés d’avoir sous-estimé son équipe, des accusations que réfute Djamel Belmadi. ‘’Je vais maintenant lui (Malo) lui répondre. Faux, on n’a jamais pris de haut tous les adversaires qu’on a affrontés. A Marrakech, il y a un penalty flagrant après une faute commise sur Mahrez, dire après qu’on a manqué d’humilité, franchement il se trompe. J’aurais aimé qu’il (Malo) mette en valeur le bon travail de ses joueurs. On sait très bien que tous les matches sont difficiles ; si on avait échoué à se qualifier aux barrages, les victoires fleuves réalisées contre Djibouti n’auraient servi à rien. Toutefois, les difficultés connues dans ce match confirment ce que je viens de dire, il n’y a pas de match facile.’’ Quant à l’aspect purement tactique, Belmadi regrette qu’il ne puisse pas avoir beaucoup de temps pour expérimenter plusieurs schémas tactiques. ‘’Généralement, on fait 4 ou 5 stages pendant l’année, on fait 2 bonnes séances tactiques. Donc, on n’a jamais assez de temps pour se consacrer à ça. A titre d’exemple, contre le Burkina Faso, comme on connaît toutes ses individualités, on a opté pour un pressing assez haut mais à la fin on a beaucoup souffert devant cet adversaire. Récemment, on était plus dans un milieu plus flexible avec deux relayeurs. Après quand j’ai vu que Sangaré jouait dans le dos de nos deux milieux. C’est pour ça que j’ai fait entrer Sofiane Feghouli.’’ Après avoir débuté la rencontre avec deux attaquants en pointe, Djamel Belmadi s’est ravisé après en sortant Baghdad Bounedjah qui n’a pas été bon en laissant Slimani qui en revanche a fait de gros efforts dans la récupération plus particulièrement. ‘’Baghdad est moins prolifique qu’auparavant, donc moins lucide.’’

Algérie 2 - Burkina Faso 2 

Stade Mustapha-Tchaker, Blida

Buts :

Algérie : Mahrez (21’), Feghouli (67’)

Burkina Faso : Sanogo (37’), Dayo (83’ sp)

Algérie

M’Bolhi

Benayada

Bensebaini

Mandi

Benlamri

Zerrouki

Bennacer (Bedrane 88’)

Mahrez (cap)

Bounedjah (Feghouli 46’)

Belaili (Benrahma 68’)

Slimani

Ent.: Belmadi

Burkina Faso

Koffi

Dayo cap

Tapsoba

Kaboré

Yago

Touré

Sanogo (Ouattara 77’)

Bayala (Traoré 77’)

Guira

Sangaré

Ouatara (Bourema 60’)

Ent. : Malo

Pelouse lourde, temps pluvieux , arbitrage de M. Victor Miguel de Freitas (Afrique du Sud), assisté de MM. Siwela Zakhelé et Ndongeni Athenkosi (Afrique du Sud)

Un nul aux relents de victoire

Au coup de sifflet final du match de l’arbitre sud-africain Miguel de Freitas, tous les Algériens ont poussé un grand ouf de soulagement. Habitués ces dernières années à des victoires confortables de leurs favoris, ils suivront toute la deuxième mi-temps avec la hantise de perdre la rencontre jusqu’au coup de sifflet salvateur de l’arbitre qui a mis fin aux débats avec une qualification laborieuse des Verts aux barrages. Comme on l’appréhendait avant le match, la  sélection burkinabé donnera du fil à retordre aux Verts qui ont montré une pâle copie face à cet adversaire. Comme en 2013 ou tout récemment au mois de septembre dernier à Marrakech, les Etalons nous ont mené la vie dure, faut-il le reconnaître.

Belaili et M’Bolhi en sauveurs

Sans doute gênés par une pelouse rendue lourde par les pluies diluviennes qui se sont abattues durant les dernières 48 heures, nos joueurs ont eu du mal à développer leur jeu. Habitués, à l’instar de Ryad Mahrez, à poser le ballon sur le sol et de surcroît en panne d’inspiration, les nôtres ont eu des difficultés pour déstabiliser l’arrière-garde visiteuse. Au fil des minutes, l’adversaire, qui commençait à prendre confiance, donnera la première alerte. Heureusement que Raiss M’Bolhi stoppera une frappe terrible de Sanogo, qui était à quelques mètres des bois (19’). Piqués au vif, nos joueurs réagiront par Youssef Belaili qui délivre une merveille de centre que Bounedjah, dans un jour sans, loupera. Mais, heureusement, Mahrez a surgi derrière pour porter l’estocade (21’). En bon capitaine, l’attaquant de Manchester City avait la possibilité d’ajouter un second but sauf que, voyant Bounedjah affecté par sa prestation, au lieu de tirer dans les bois qui étaient grands ouverts, Mahrez a eu la mauvaise inspiration de passer la balle à Bounedjah, lequel un peu court n’a pas réussi à reprendre le ballon (33’). Les Burkinabés, qui n’ont jamais abdiqué, finiront pas égaliser par le dangereux Sanogo (37’) qui brûlera la politesse à Aissa Mandi pour tromper de près M’Bolhi. Galvanisés par cette égalisation, les attaquants visiteurs se rueront dans la surface algérienne, laquelle grâce à l’expérience au talent de Raiss M’Bolhi sauvera sa cage de deux buts certains, a évité d’encaisser d’autres buts. Après la pause, Djamel Belmadi a opéré un petit réajustement sur son équipe en incorporant le chevronné Sofiane Feghouli et en évoluant surtout avec un seul attaquant de pointe, à savoir Islam Slimani puisque Baghdad Bounedjah n’est pas revenu sur le terrain. Ce réajustement censé permettre à l’EN de reprendre le contrôle du jeu tardera à porter ses fruits, car les joueurs de Kamou Malo étaient toujours les premiers sur les ballons, dominateurs dans la possession de la balle. A cet instant, on craignait le pire pour notre sélection paralysée par l’enjeu du match ; elle subissait la domination ‘’heureusement’’ stérile de l’adversaire. La délivrance viendra du génial Youssef Belaili qui, en voyant son numéro s’afficher sur le panneau de remplacement que brandit le 4^e arbitre, décide alors de sortir le stade Mustapha-Tchaker de sa torpeur. Se saisissant du ballon à gauche et d’un dribble déroutant, l’attaquant oranais met dans le vent son vis-à-vis, avant de prendre l’information et de servir d’une merveille passe de l’extérieur le rentrant Sofiane Feghouli qui, du plat du pied, place le ballon hors de portée de Koffi (67’). Tétanisés par l’enjeu du match, nos joueurs commettent des fautes inhabituelles, comme celle sur le penalty sifflé en faveur du Burkina Faso. Si intraitable par le passé, la charnière centrale Mandi- Benlamri n’est pas exempte de reproches dans ce match. Le défenseur de Qatar SC sera responsable de la faute qui permet aux Etalons d’égaliser par le capitaine Dayo (83’). C’est avec la peur au ventre que les Algériens vivront les 10 dernières minutes de la partie. A la fin, le scénario tant redouté ne s’est pas heureusement produit. Maintenant que la qualification aux barrages est assurée, place à la Coupe d’Afrique des nations (début janvier au Cameroun) avec l’ambition pour les coéquipiers d’Ismail Bennacer de garder le trône continental.

1. S.