Il a réussi un gros boulot à la tête du Burkina Faso
Comme on vous le disait hier, et même si le président de la FAF a manifesté son désir de quitter la fédération après de longues années de règne, il n’en demeure pas moins qu’il pourrait léguer un lourd héritage au niveau de la sélection, lui qui a ouvert le dossier du nouveau sélectionneur et voudrait même tenter de trouver un successeur à Leekens, histoire de corriger ses erreurs, qui étaient très nombreuses ces derniers temps.
Les noms ont commencé à circuler du côté des bureaux de la FAF, en plus des Madoui, Amrani et autres Charef qui pourraient prendre les commandes de l’équipe A’, il y a forcément cette équipe première qui effectuera son premier stage post-CAN dans moins de 2 mois, et donc l’urgence c’est de vite trouver les meilleures conditions possibles pour qu’une nouvelle EN soit mise en place en prévision des nombreuses échéances à venir.
On l’aurait déjà sondé
Déjà lorsque le président de la FAF s’était envolé vers Paris, les rumeurs avaient commencé à circuler concernant le nom du futur sélectionneur, Leekens était encore en place, mais pas pour longtemps, tout le monde, y compris le président de la FAF, savait que le Belge allait jouer sa tête lors des 2 derniers matches de la CAN, et cela s’est confirmé après l’élimination. Avec le budget que la FAF compte mettre sur la table, pour ramener un nouveau coach, prendre un technicien de renommée mondiale relève de l’impossible, la FAF, et malgré toutes les critiques essuyées, ne va pas changer de stratégie ni sa méthode et opterait pour un entraîneur connaissant déjà l’Afrique, sa mentalité et capable de se fondre le plus rapidement possible dans le groupe et dans l’ambiance des éliminatoires de la Coupe du monde-2018, d’autant que le temps ne joue pas en notre faveur. Avec déjà une bonne liste de coachs toujours sur le bureau, Raouraoua et ses collaborateurs ne se priveront pas de recevoir de nouveaux CV, tous seront étudiés comme cela a été fait avant ça, mais cette fois il sera question de faire le meilleur choix, mais du côté de la FAF l’on se donne le temps encore, car des têtes risquent de tomber durant cette CAN, parmi elles celle du coach portugais des Etalons burkinabés qui jouaient hier leur demi-finale contre l’Egypte, à savoir Paulo Duarte.
Malin et taillé pour le foot africain
Selon des sources proches de la FAF, ce coach qui a réussi de très belles choses avec le Burkina Faso lors de cette CAN et qui a eu le mérite d’écarter la Tunisie avec brio et grâce à une grande malice lors des quarts de finale plairait bien à la FAF, celle-ci l’aurait même sondé, quelqu’un aurait essayé de prendre la température du côté de ce coach, pour savoir s’il serait d’accord à devenir le nouveau coach des Verts, mais aucune réponse n’a été rendue par un homme déjà préoccupé par une CAN qu’il joue à fond et avec le plus grand sérieux possible. Il faut dire que Duarte a ébloui l(‘Afrique avec une parfaite maîtrise tactique, il s’est joué d’une manière remarquable des Tunisiens et de leur entraîneur Kasperczak, ce dernier a eu face à lui un onze différent de celui auquel il s’attendait en quarts de finale, et c’était la clé de la victoire. En opérant de la sorte, Duarte a montré au monde qu’il savait lui aussi dribbler, sans oublier un coaching irréprochable avec l’incorporation de Bance à un quart d’heure de la fin qui a renversé les Tunisiens et les a poussés vers la sortie.
Plébiscité par le Mou
Lors de ses premiers pas sur le continent africain, Paulo Duarte avait reçu le surnom de Mourinho africain. D’ailleurs, dans l’un de ses livres, José Mourinho affirme que Paulo Duarte est celui qui l’a le plus surpris parmi ses joueurs, une complicité qui ne cesse de grandir, d’ailleurs avant-hier, un coup de fil du coach de Manchester United est venu encourager encore plus la nouvelle cible de la FAF. « Il m’a appelé hier (ndlr le lundi 30 janvier 2017). Il m’avait déjà appelé lorsque le Portugal avait disputé un match amical contre le Gabon», a-t-il déclaré avant de jouer l’Egypte hier.
«On reparlera de moi dans 10 ans» sa promesse d’il y a…10 ans !
Avec une maîtrise parfaite du groupe et, surtout, une bonne connaissance du football africain à travers une expérience qui est en train de s’enrichir davantage, Duarte sera très probablement le meilleur coach de la CAN, cela mettrait plus de pression sur lui, aussi sur le Burkina Faso qui voudra le voir continuer et donc sur la FAF qui ne lui tournerait pas le dos, d’autant plus que jusqu’ici il a toujours tenu parole, il a promis des choses et il a tenu parole, parmi ses promesses les plus folles, on retient une déclaration faite il y a 10 ans lors de son premier passage à la tête du Burkina Faso, ce jour-là il promettait à travers une interview de faire parler de lui après 10 ans, une promesse en passe d’être tenue, car au-delà de cette CAN, Duarte semble décidé à frapper fort, avec sa maîtrise tactique et son côté sérieux lui qui n’accepte jamais qu’on lui dicte quoi que ce soit, et préfère avoir carte blanche, les propositions ne manqueront sûrement pas, et il sera bientôt l’une des cibles des gros d’Afrique, voire même d’Europe, cela rendrait sa venue chez les Verts peu probable, mais pas impossible.
S. M. A.
Kasperczak dément avoir été contacté par la FAF
Éliminé des quarts de finale de la CAN 2017, le sélectionneur de la Tunisie ne compte pas démissionner de son poste. Le Franco-Polonais a indiqué que la rumeur de sa démission a été propagée par un site ghanéen et qu’elle n’est pas fondée. Les médias tunisiens ont repris la rumeur sans la vérifier. Kasperczak a ajouté qu’il n’a reçu aucune offre de la part de la Fédération algérienne de football pour entraîner les Verts.