Hier en fin de matinée, nous avons joint par téléphone l’ancien ambassadeur d’Algérie en Italie, Rchid Marif, dont le nom a été cité pour succéder à Mohamed Raouraoua à la tête de la Fédération algérienne de football lors de la prochaine assemblée générale élective de la FAF. Interrogé à ce propos, Rachid Marif a tenu à affirmer qu’il n’a été sollicité ni de près ni de loin pour prendre ce poste. L’ancien directeur général du protocole de la présidence de la République nous a même confié qu’il est loin de tout ça en ce moment. Toutefois, il a tenu à préciser que dans le cas où il viendrait à être sollicité, il pèsera le pour et le contre et donnera sa réponse.
Votre nom a été cité au cours de ces tout derniers jours comme étant le futur président de la Fédération algérienne de football, que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?
Je répondrais de manière très simple en vous affirmant que je n’ai été ni sollicité, ni contacté, ni même pressenti par quiconque quant à ce poste de président de la Fédération algérienne de football. Actuellement, je m’occupe de mes affaires domestiques, et je tiens d’ailleurs à vous préciser que je suis très loin de tout ce qui se passe dans le football, et cela depuis un moment déjà. Croyez-moi, je suis très sincère dans ce que je viens de vous avancer.
Vous continuez quand même à suivre l’actualité du football national…
Il est évident que j’ai suivi comme tous les citoyens algériens les matchs de notre équipe nationale au cours de cette coupe d’Afrique des nations. Mais ne vous attendez surtout pas à ce que je vous confirme ou je vous affirme quoi que ce soit. Comme je vous l’ai déjà précisé, pour l’instant je suis un citoyen lambda qui va faire ses courses. Permettez-moi aussi d’éclaircir un petit point…
Oui, allez-y…
Contrairement à ce que disent et prétendent certains, je ne suis pas à la retraite. Actuellement je suis tout simplement en réserve de la République, et en attente de ce que décidera ma hiérarchie ni plus ni moins.
Pour l’instant personne ne vous a sollicité, mais dans le cas où ça se ferait, quelle sera votre position ?
Le jour ou le moment où on me sollicitera, et bien à ce moment-là vous connaîtrez ma réponse. Mais pour l’instant je suis loin de tout ça, à savoir un éventuel changement à la tête de la Fédération algérienne de football. D’ailleurs, je n’ai aucun élément d’information à ce sujet.
Maintenant il est vrai que j’ai pu lire et entendre des choses me concernant, disant que c’est le profil idoine et c’est ce qu’il faut pour ce poste. Bien évidemment que tout cela est très réconfortant, mais très honnêtement en aucun cas, combien même nous n’avons pas été au deuxième tour, cette histoire de fédération m’a effleuré l’esprit. D’abord, Raouraoua est un ami qui a fait énormément pour le football algérien, et permettez-moi d’ajouter une chose…
Oui, bien sûr…
Mon cursus est connu. Je suis un ancien membre du gouvernement, j’ai occupé le poste de directeur général du protocole de la présidence de la République, ancien conseiller, ancien ambassadeur, et donc encore une fois, à aucun moment cette histoire de fédération ne m’a effleuré l’esprit ne serait-ce qu’un millième de seconde. Donc, aucun contact officiel ou officieux, en coulisses, sous-terrain, clandestin ne s’est produit concernant la FAF. Maintenant lorsqu’on me proposera j’évaluerai, je pèserai le pour et le contre et vous aurez ma réponse.
Avez-vous eu l’occasion de discuter avec le président de la FAF, Monsieur Raouraoua, au cours de ces derniers jours ?
Lorsque j’ai appris qu’il était un peu fatigué lors de la coupe d’Afrique des nations, je l’ai contacté, mais je crois que mon appel a coïncidé avec son examen médical, et du coup il n’a pas pu répondre. Mais il a tenu malgré tout à me remercier via des amis proches, des amis qui n’ont rien à voir avec le football. Il m’a donc transmis son affection et ses amitiés, et je suis vraiment très heureux de le savoir sur pied, Hamdoullah. Tout le reste pour moi ne compte pas.
A. H. A.