Le ministre de la Jeunesse et des Sports El Hadi Ould-Ali a procédé, mercredi dernier à Alger, à la remise des aides publiques aux clubs amateurs des régions de la capitale, de M’sila, de Saida, de Naâma, de Souk-Ahras, de Tébessa et d’Adrar.

Tout en soulignant la détermination des pouvoirs publics à accompagner le football amateur en vue de sa promotion, le ministre de la Jeunesse et des Sports a été convié, une nouvelle fois, à se prononcer sur la Fédération algérienne de football (FAF), dont la première réunion de son bureau fédéral n’a pas donné lieu à la désignation d’un coach pour les Verts. Ces derniers sont, en effet, à l’arrêt depuis le départ de Georges Leekens et la fin du mandat de Raouraoua, d’où l’annulation du stage du mois de mars dernier. Le ministre parle d’abord d’une situation d’urgence dans la maison de l’équipe d’Algérie, invitant les responsables de la Fédération de faire vite pour la désignation d’un grand entraîneur : «Le nouveau bureau de la Fédération algérienne de football est souverain. Son président a déclaré que le futur entraîneur sera connu les dix prochains jours. Il va falloir faire vite, car l’équipe nationale se doit de reprendre le travail en prévision des prochaines échéances, à savoir les éliminatoires de la Coupe d’Afrique 2019 et les éliminatoires de la Coupe du monde 2018 », dira le premier responsable du secteur des sports en Algérie, précisant que « l’Algérie se doit de faire en sorte d’assurer sa présence lors de la CAN 2019. Il faudra ramener un grand entraîneur à la hauteur du potentiel de notre sélection. La FAF doit donc mettre les moyens pour que le prochain entraîneur réponde aux critères et sache, par la même occasion, mener l’équipe à la Coupe d’Afrique. Il faudra un entraîneur en mesure de conduire l’EN à se battre, en dépit de la difficulté de la mission, dans les éliminatoires du Mondial 2018 ».

En finir avec l’instabilité technique

Le ministre de la Jeunesse et des Sports a attiré également l’attention des nouveaux locataires de la maison de Dély-Ibrahim sur la nécessité d’assurer la stabilité de l’équipe nationale. « Le changement fréquent des entraîneurs s’est répercuté négativement sur notre sélection. C’est une entreprise qui n’a jamais donné des résultats probants. Il faudra recruter un technicien à la hauteur des aspirations et faire avec lui un chemin à même d’améliorer les résultats de l’équipe nationale », souligne encore Ould-Ali qui n’a pas manqué, dans un tout autre registre, de souligner sa satisfaction sur le processus de renouvellement des instances sportives. L'opération a donné lieu à l'élection de 24 nouveaux présidents et la réélection de 14 autres à la tête des Fédérations nationales, en attendant le déroulement des assemblées générales électives des Fédérations de volley-ball, de handball et de karaté-do. 

Mounir Islam