Alors que dans un premier temps des échos avaient évoqué la possible installation de Rabah Saâdane à la tête de la DTN, finalement ce n’est pas le Cheikh qui aura cet honneur mais un autre vétéran qui a déjà occupé le poste par le passé.

En effet, selon des sources proches de la FAF c’est Fodil Tikanouine qui héritera de cette mission à la tête de la direction technique nationale en remplacement de Toufik Korichi. Cet ancien gardien qui a entre autres joué au RC Kouba il y a plusieurs années a été rappelé par le nouveau président de la FAF, à savoir Kheireddine Zetchi pour lui confier les rênes de la DTN, Tikanouine, qui a déjà occupé ce poste qu’il a d’ailleurs quitté en 2009, est connu dans le domaine de la formation, il est l’un des initiateurs du système des académies que la FAF a suivi dans un premier temps, ce qui avait permis à la fédération de former la sélection des U20 qui a joué la CAN de cette catégorie il y a 5 ans ici même au pays. Raouraoua, qui a remarqué que les joueurs formés dans ce cadre organisé avaient donné satisfaction plus tard en emmenant l’Algérie aux JO après une trentaine d’années d’absence, a décidé de relancer le concept avant de s’en aller. 

Âgé de 73 ans, c’est donc Tikanouine qui a été choisi par Zetchi pour devenir le nouveau directeur technique national de la Fédération algérienne de football, d’ailleurs ces derniers jours, des sources proches de la FAF nous avaient fait savoir que ce dernier a multiplié les visites au siège de Dely Ibrahim avant que l’engagement ne soit confirmé, il devrait être installé incessamment. La nomination de Tikanouine à la tête de la DTN a étonné plus d’un surtout par rapport à son âge, et à l’âge du DTN remercié à savoir Korichi qui se chargera désormais d’une mission limitée, celle d’emmener l’EN des U20 aux Jeux de la Solidarité islamique à Bakou.

Ainsi, vu le programme annoncé précédemment par Zetchi, une organisation sous forme de collège d’entraîneurs devrait être installée au niveau de la DTN et qui sera donc chapeautée par le revenant Tikanouine.

S. M. A.

Selon une étude publiée par Sportune.fr

Boudebouz estimé à 7,5 millions d’euros

L’international algérien, Ryad Boudebouz, a été pour beaucoup dans la victoire décrochée par son équipe samedi contre Caen par 2-0. Passeur décisif sur le premier but marqué par Sessegnon, au début de la seconde période, le milieu offensif de Montpellier a su apporter du dynamisme et de la percussion dans l’animation de jeu, ce qui a permis aux Montpelliérains de l’emporter et surtout de souffler un peu. Par ce succès, le MSHC occupe la 14^e place avec 36 points et semble bien parti pour assurer son maintien en L1.

Par ailleurs, toujours à propos de Boudebouz, selon le site spécialisé Sportune.Fr, la valeur marchande du joueur algérien est estimée actuellement à 7,5 millions d’euros.  Considéré comme un surdoué au centre de formation de Sochaux, Ryad Boudebouz est l’un des joueurs les plus expérimentés du championnat avec un bilan de 293 matchs de L1 pour 42 buts. Si le parcours de l’international algérien n’a pas toujours été en adéquation avec son talent, sa valeur marchande sur le marché des transferts n’a cessé de croître depuis qu’il porte les couleurs de Montpellier. La valeur marchande de Ryad Boudebouz grimpe à vitesse grand V. Au dessus de la moyenne techniquement dès ses débuts en L1 avec Sochaux (2008), Ryad Boudebouz s’impose rapidement comme un cadre de l’effectif et enchaîne les matchs de championnat. Ses performances sur le terrain lui permettent rapidement d’être sélectionné par l’équipe de France espoir en 2009. Souhaitant jouer pour son pays d’origine, l’Algérie, il rejoint les Fennecs en 2010. Attirant les convoitises des clubs français et étrangers, sa valeur marchande va bondir pour atteindre 7 M€ en juillet 2012, selon Transfermarkt. S’ensuit un énorme trou d’air dans sa courbe d’évolution.

Dans le creux de la vague jusqu’à son départ de Bastia

Lors de la dernière saison du meneur de jeu algérien à Sochaux (2012-2013), sa valeur marchande chute jusqu’à 4.5 M€. Les raisons ? Le club sochalien lutte pour sauver sa peau en L1 et Boudebouz ne trouve plus le chemin des filets. Si son équipe parvient à se maintenir, sa cote baisse. Son transfert au Sporting Club de Bastia l’été 2013 ne change pas la donne. Acheté 1 M€ par les Bastiais, il est estimé à 3 M€ le 13 septembre. Au plus bas de sa courbe, le natif de Colmar s’est justifié à ce sujet via une interview pour France Télévisions : «Lors de ma dernière saison à Sochaux et ma première à Bastia, je me suis laissé aller. J’ai pris du poids. Mon hygiène de vie était moins bonne.» Sous la menace d’une relégation administrative, le SCB est contraint de le vendre. Il rejoint Montpellier lors du mercato estival 2015 pour un montant de 1.70 M€. C’est dans l’Hérault que l’Algérien reprend du poil de la bête. Terminant, troisième meilleur passeur du championnat 2015-2016, Boudebouz est en état de grâce. Sa valeur marchande est au pic de sa forme à 7.5 M€ en juillet 2016.  Tout aussi brillant depuis le début de la saison 2016-2017, il en est aujourd’hui à 8 passes décisives pour 10 buts. Reste à savoir si à 27 ans, il peut encore franchir un cap.

K. H.

Coupe d’Algérie : Mobilis n’a pas imposé le 5-Juillet 

Contrairement à ce qui a été rapporté par nos soins au sujet de la domiciliation des deux matchs de la coupe d’Algérie au stade du 5-Juillet, le sponsor de l’épreuve reine, Mobilis en l’occurrence, n’a rien à voir avec ce choix. Selon les déclarations d’un dirigeant de l’opérateur, Mobilis n’a pas l’habitude de s’immiscer dans les choix de la FAF, encore moins dans la désignation des lieux des rencontres qui restent à l’appréciation de la seule fédération.

«Nous sommes, certes, le sponsor majeur de la coupe d’Algérie mais il est loin de nous l’idée d’imposer quoi que ce soit à notre partenaire», a tenu à préciser notre interlocuteur au sein de l’entreprise Mobilis. Dont acte.

Mobilis, qui confirme son engagement dans le football algérien après avoir conquis les droits des Ligue 1 et 2 de football professionnel, ainsi que de l’équipe nationale a toujours œuvré pour le développement du sport national et la protection de toutes  valeurs nobles véhiculées par le sport.