Madjer et son staff limogés

Comme il fallait s y attendre, la FAF a officiellement mis fin aux fonctions de Rabah Madjer comme sélectionneur national avec son staff composé de Meziane Ighil, Djamel Menad et Lounes Gaouaoui, une rencontre entre le président de la FAF et le coach national prévue dans 48 heures, devrait permettre aux deux parties de se séparer à l’amiable en trouvant une solution qui arrangera tout le monde.

La journée a été longue hier à Sidi Moussa pour les membres du BF mais aussi pour le parterre de journalistes notamment des médias lourds qui ont pris place devant l’entrée du CTN à attendre un dénouement et une annonce qui vient les libérer et libérer le peuple de son interminable attente. Le BF a commencé a 10h du matin, comme d’habitude, mais cette fois, il y a eu un black-out total, même pas le fameux tweet qui nous faisait vivre la réunion en simultané. C’est vers 20h que la fatigante journée a pris fin, les membres du BF ont quitté donc la salle, avec de nombreuses décisions, parmi elles celle que le peuple attendait, à savoir le limogeage de Rabah Madjer.

 

Le limogeage du coach en dernière partie

Ce n’est que vers la fin de la réunion que les membres du bureau ont abordé la question de l’EN et de son avenir, il faut dire qu’il s’agissait du point le plus important pour le peuple, mais pour la FAF, l’urgence était de débattre les questions relatives au championnat et à son démarrage, une nouvelle LFP a vu le jour et elle va être soumise à une convention, c’est cela qui aurait été traité en priorité par l’assistance avant de débattre de la question du sélectionneur et de son limogeage, une simple formalité pour le BF qui s’était réuni samedi passé en session extraordinaire comme nous vous l’annoncions ici même jeudi dernier, et c’est lors de cette réunion que Madjer a été limogé, d’où l’annonce faite par le ministre Hattab à partir de Tarragone.

 

La question du successeur n’a pas été traitée…

Ayant été laissée pour la fin, l’affaire du limogeage n’a pas pris beaucoup de temps dans la réunion, on n’a donc pas abordé la question de la succession, l’avenir de l’EN reste donc floue, il faut dire que Zetchi en est à son 2e coach, il n’a pas le droit à l’erreur, il veut donc prendre son temps et attendre la fin de la Coupe du monde, il a même annoncé aux médias qu’il se fixe un ultimatum jusqu’au 30 juillet, après quoi le coach doit être recruté pour qu’il bénéficie d’un mois ou un peu plus pour pouvoir préparer la sortie à Banjul.

En tout cas ce qui est sûr c’est que le seul entraîneur contacté pour le moment n’est autre que Vahid Halilhodzic, en attendant la fin du premier tour du Mondial qui risque d’être riche en enseignements, surtout que Zetchi a reconnu que Renard l’intéresse et que Queiroz pourrait être dans la short-list.

 

… Ni celle du budget alloué à ce « projet »

Alors que les noms des entraîneurs sont nombreux sur le bureau de Zetchi, ça parle de plus en plus du prochain budget qui sera alloué pour ce recrutement, mais malgré cela la FAF n’a pas accordé d’importance à ce point lors de la réunion du BF, et a préféré reporter cela à plus tard, sans doute jusqu’à ce que tout soit clair avec Madjer, après quoi, la fédé’ procédera à l’installation d’une commission qui sera chargée de ce dossier, ce qui est sûr c’est que la FAF ne sera pas en vacances, l’été s’annonce torride du côté de Sidi Moussa, quant au peuple, il suivra ce Mondial avec un peu plus d’intérêt, le nom du prochain coach de l’EN pourrait y être en ce moment.

  1. M. A.

 

Alcaraz puis Madjer

C’est aussi la responsabilité de la FAF

Lorsque Kheireddine Zetchi a été élu au mois de mars 2017 à la tête de  la structure de Dely Ibrahim en remplacement de Mohamed Raouraoua  il avait promis d’engager un entraîneur de renom capable de faire rebondir la sélection nationale de nouveau  et lui permettre de reprendre confiance. Le public algérien qui état déçu par l’élimination  de son équipe de la Coupe du monde 2018 était curieux de connaître l’identité  du successeur du Belge Georges Leekens remercié après l’échec de la CAN au Gabon. Le nouveau président de la FAF et sans consulter  les membres de son BF a choisi  le coach espagnol Lucas Alcaraz pour diriger les Verts. A l’évidence, ce choix n’était pas judicieux car le technicien ibérique ne remplissait pas les critères  d’un bon sélectionneur et sa carte de visite était vide. Alcaraz n’avait ni le vécu, ni  le charisme, ni l’expérience internationale pour  entraîner une sélection algérienne qui avait participé à deux phases finales de la Coupe du monde successivement (2010 en Afrique du Sud et 2014 au Brésil). Le dernier des supporters de l’EN savait qu’avec Alcaraz on ne pouvait pas aller loin car les joueurs avaient du mal à assimiler  sa méthode de travail. La barrière de la langue a été un autre obstacle qui a rendu les choses encore plus difficiles. 6 mois après  avoir installé Alcaraz, Zetchi s’est rendu compte qu’il  avait commis une erreur de casting ; à partir de là, il est passé à l’acte en mettant fin à la mission de l’Espagnol  avec le consentement du BF. L’ex-coach de Granada  qui a mal digéré cette éviction s’est plaint à la FIFA pour obtenir des dédommagements. Ce dossier lourd n’a pas encore été traité par la commission compétente qui devrait rendre son verdict prochainement.  Une fois le dossier Alcaraz  tourné, le peuple algérien  pensait  que la FAF avait tiré les enseignements  nécessaires  pour éviter un autre piège mais contre toute attente la FAF  optera  pour la solution locale en faisant appel à Rabah Madjer au mois d’octobre dernier, un coach qui n’a pas entraîné durant  11 ans. Certains diront qu’il a été imposé, d’autres diront le contraire mais  la réalité c’est que la FAF de Zetchi s’est félicitée de ce choix  en faisant croire au public algérien que c’était un choix mûrement réfléchi et que l’ancien champion d’Europe et ses collaborateurs algériens sont capables de relever le défi . 8 mois plus tard et sous la pression  de l’opinion publique sportive, des médias et  des réseaux sociaux, la FAF a décidé de limoger hier officiellement Rabah Madjer pour mauvais résultats  alors qu’en vérité l’ancienne star du Matra Racing Paris n’a dirigé  en fait qu’un match officiel,  celui disputé face au Nigeria le 11 novembre passé à Constantine. En 15 mois de gestion, la FAF version Zetchi a consommé déjà 2 sélectionneurs, c’est beaucoup diront les experts car l’EN  a besoin de stabilité au niveau du staff technique. A ce rythme, on va droit vers un mur car si on veut  être présent à la prochaine phase finale de la Coupe du monde, la FAF ne doit surtout pas se tromper  sur le choix du prochain sélectionneur  des Verts.

  1. H.

Alors que le transfert vers Manchester semble plus qu’imminent

Mahrez veut une prime de « fidélité » et prolonge la saga !

 

Pour les Anglais le transfert de Ryad Mahrez à Manchester City ressemble à une saga ou un feuilleton interminable. L’attaquant algérien n’a toujours pas été transferé vers le club où il veut jouer, pourtant les deux parties auraient trouvé un accord depuis quelque temps, alors que le joueur s’était entendu avec Manchester l’hiver dernier déjà. D’après The Sun, la cause de ce nouveau retard enregistré serait lié cette fois-ci aux exigences du joueur non pas vis-à-vis de son prochain club, mais plutôt avec Leicester. En effet, Mahrez réclamerait une indemnité de transfert, celle relative aux années passées au King Power Stadium, à savoir une indemnité de fidélité, mais son club refuse paraît-il de la lui accorder d’où ce retard accusé dans l’accomplissement de la transaction. D’après la même source, Riyad aurait réclamé cette prime, mais son club aurait refusé car ils trouvent qu’il n’a pas été assez fidèle, leur argument numéro 1 : sa lettre rédigée l’hiver dernier à la direction de son club où il réclamait ouvertement des facilités pour pouvoir enfin aller jouer du côté de l’Ettihad Stadium, une demande suffisante pour que le joueur, aux yeux de Leicester, perde cette indemnité de fidélité réclamée par Riyad, ce dernier se défend bien puisqu’il affirme qu’il avait retiré cette demande juste après la fermeture du marché et insiste à recevoir son indemnité. En attendant de trouver une solution, les pourparlers entre les deux clubs se sont interrompus et devraient bientôt reprendre, l’agent irano-anglais du joueur entrera en scène pour réclamer sa part, le coût total de la transaction devrait frôler les 90 millions d’euros avec des extras, ce qui fera de Riyad le joueur algérien le plus cher de l’histoire.

  1. M. A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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