L’équipe nationale en a maintenant terminé avec son stage mais les joueurs seront de retour dans moins d’un mois pour la double confrontation face au Bénin. Des choses vont changer d’ici le prochain rassemblement.

Le sélectionneur national a donc fêté sa première et il aurait certainement voulu débuter par une victoire, il s’est contenté du match nul. Maintenant, on peut dire qu’il a une bien meilleure idée sur son groupe et sur le travail qui l’attend pour les prochaines échéances. Bien entendu, l’aspect technique sera le chantier clé pour relancer l’équipe et faire en sorte qu’elle reparte sur de bonnes bases pour regagner sa notoriété perdue au cours des dernières années. Même s’il est rentré à Doha, Belmadi planche déjà sur la double confrontation à venir face au Bénin. Deux matchs qui pourraient permettre aux Fennecs d’assurer leur qualification pour la prochaine édition de la CAN. Maintenant, il faudra s’attendre à ce que certaines choses changent aussi bien dans le jeu que dans la composante du staff. Le premier stage a été une sorte de période d’observation pour le coach qui en a tiré les enseignements nécessaires et à partir de là, il peut travailler plus sereinement et s’attaquer aux chantiers qui l’attendent.

 

Améliorer la défense

La défense des Verts reste l’un des principaux chantiers pour le sélectionneur national qui veut offrir cette sécurité derrière. A voir le but encaissé face à la Gambie, on se rend compte qu’il reste encore du travail à faire sur ce point. Dans ce sens, pour le prochain regroupement, l’amélioration du rendement défensif sera un point important surtout qu’il faut combler toutes les lacunes pour essayer de donner cette stabilité à ce compartiment très sensible.

 

La qualité du jeu

Face à la Gambie, les Verts n’ont pas développé un jeu attrayant et cela peut se comprendre au vu de la difficulté de la tâche avec une pelouse en très mauvais état. Pour leur grand retour au stade Mustapha Tchaker, il sera donc question de faire le nécessaire pour essayer de proposer un meilleur contenu, surtout que ce sera à la maison où il faudra absolument l’emporter, mais aussi se rassurer par rapport au plan de jeu et à sa fluidité. Belmadi avait déclaré dans ce sens : «Je veux avoir le contrôle des matchs, proposer un bon jeu.» Ce sera donc l’occasion pour mettre en pratique ses idées offensives, lui, l’ancien milieu offensif.

 

La liste

Redistribuer les cartes est la réflexion du coach national. Il n’a pas failli à sa promesse et a rappelé des joueurs qui étaient jusque-là bannis ou grillés après une seule rencontre à l’image de Farès et Hassani. Pour la prochaine liste, il pourrait y avoir du changement par rapport aux noms des joueurs. En effet, des joueurs non sélectionnés pour ce premier stage pourraient revenir tandis que des oubliés comme Ounas pourraient eux aussi être concernés car le coach les suit et en avait parlé dans sa dernière conférence de presse. Aussi, le temps de jeu sera un critère important et l’ancien entraîneur d’Al-Duhail avait été clair dès le premier jour avec ses joueurs. Bien travailler en club et avoir du temps de jeu seront des éléments importants pour aspirer à la sélection.

 

Les locaux

Absents au départ puis Bedrane qui a sauvé la mise, les joueurs de Ligue 1 Mobilis n’ont pas été dans les choix du coach pour son premier match. Toutefois, cela ne veut pas dire qu’ils sont définitivement sortis des plans. Séduit par l’USMA, Belmadi pourrait faire appel aux joueurs issus du championnat local pour le prochain stage si jamais il trouve un joueur capable d’apporter le plus escompté.

 

Une décision pour Feghouli

Auteur d’une très bonne entrée face à la Gambie, Sofiane Feghouli a marqué des points pour retrouver son poste de titulaire en sélection. Son engagement et sa capacité à prendre des coups et ses accélérations sont des atouts non négligeables. D’ailleurs, le coach devrait prendre une décision le concernant s’il le fait jouer d’entrée ou continuer à le faire entrer en seconde période.

 

Bounedjah - Slimani, rien n’a été tranché

Pour le match face à la Gambie, Belmadi a choisi de débuter par le buteur d’Al-Saad, Baghdad Bounedjah. Bien lui en a pris puisque l’ancien d’El- Harrach a marqué le seul but des Verts. Par la suite, il a cédé sa place au meilleur buteur de l’EN en activité, Islam Slimani. Ce dernier a essayé mais n’a pas trouvé la faille. La concurrence ne fait que débuter entre les deux fers de lance puisque tout est ouvert mais une chose est sûre, rien n’a encore été tranché par rapport à celui qui occupera le poste d’avant-centre pour la prochaine rencontre. Le coach attend d’abord de voir les deux en club et après, il décidera. De toute façon, tout ce qui va en découler ne fera que du bien aux Verts.

1. Z.

 

 

 

L’Inter Milan affûte ses armes pour Brahimi

 

Certainement, et malgré lui, Yacine Brahimi va alimenter encore les rubriques transferts. Cela ne peut être autrement du moment qu’il sera libre de signer dans le club de son choix en janvier.

 

Alors qu’il aurait pu être vendu durant l’été, la direction de Porto a préféré opter pour l’option la moins facile en décidant de le garder et sur insistance de Conçeiçao. D’ailleurs, cette décision pourrait être lourde de conséquences puisque le joueur pourrait partir librement sans que son club touche la moindre indemnité de transfert. Dans ce sens, plusieurs équipes se positionnent déjà et après l’AS Rome, c’est une autre équipe italienne qui espère convaincre le joueur de rejoindre ses rangs la saison prochaine. Il s’agit de l’Inter Milan. En effet, l’équipe entraînée par Luciano Spalletti n’a pas abandonné l’idée de faire signer le joueur passé par Grenade et entend faire le nécessaire pour l’avoir et à titre gratuit. Ainsi, ça promet un beau duel entre les deux équipes italiennes mais elles ne seront pas seules puisqu’au fur et à mesure que le mercato approchera, d’autres équipes vont s’intéresser de près au joueur.

 

Porto entre le marteau et l’enclume

Maintenant, cette situation va mettre le club de Porto dans une situation délicate. Appelés à vite prendre une position claire dans ce dossier soit entre vendre le joueur en janvier et en tirer un bon profit ou le garder et le laisser partir librement, chose qui n’arrange pas du tout les affaires du club. Mais une chose est sûre, si les Portugais ne vendent pas le joueur maintenant, ils doivent au moins essayer de le prolonger s’ils espèrent pouvoir récupérer quelques sous de sa vente. Ce dossier Brahimi ne fait que commencer et vu la qualité du joueur qui sera disponible à moindre coût, nul doute que Porto devra rapidement faire ce qu’il faut et trancher directement sur le sujet.

1. Z.

 

Les règlements CAF n’étaient pas en sa faveur

Voilà pourquoi l’EN était contrainte de jouer face à la Gambie

Ayant vu les images en direct à la télévision et la main courante remplie de supporters gambiens, beaucoup se sont demandés pourquoi l’EN a quand même accepté de jouer le match au vu de ce qui se passait autour de la pelouse. Et bien si les Verts sont rentrés sur le terrain une heure et demie après le coup d’envoi initialement prévu, c’est-à-dire à 18h heure locale au lieu de jouer à 16h30, tout simplement parce que le commissaire au match de la CAF présent l’a décidé. En effet, après plusieurs minutes de transactions avec les représentants de la FAF, et surtout après qu’il ait mis au courant les responsables de la CAF de ce qui se passait au stade de l’Indépendance de Bakau, le commissaire au match a eu le feu vert et a décidé de faire jouer le match. Il faut dire que juste après que la décision ait été prise, il est vite parti dans les vestiaires des Verts pour les informer qu’ils avaient 10’ pour rejoindre la pelouse. Aussi, d’un air menaçant, le commissaire de la rencontre venu de la Sierre Leone leur a même fait savoir qu’ils risquaient beaucoup plus dans le cas où ils refuseraient de jouer avec les supporters présents, en précisant au boss de la FAF que s’il venait à prendre une telle décision, il n’avait qu’à en assumer les conséquences.

 

En cas de refus, l’EN aurait été éliminée de la prochaine CAN

C’est pour dire que dans de pareils cas, seul le commissaire de la rencontre est habilité à prendre une telle décision. L’arbitre de la rencontre et tant que le match n’a pas débuté, il n’a aucun pouvoir. D’ailleurs, le trio tunisien partait lui-même aux nouvelles auprès du commissaire du match pour savoir ce qui se passera : «Franchement je ne sais pas ce qui va se passer. On attend la décision de la CAF. Nous, nous sommes à leur disposition. On nous dit de jouer on joue, on nous dit de n’a pas jouer, on exécutera aussi», nous avait-il précisé durant les 90’ d’attente. En épluchant les règlements de la CAF relative à la coupe d’Afrique des Nations, et bien l’article 64 dans le chapitre 27 (forfait, retrait, refus de jouer, remplacement) précise : «Si, pour n’importe quelle raison, une équipe se retire de la compétition ou ne se présente pas à un match, hormis les cas de force majeure admis par la Commission d’organisation, ou refuse de jouer ou quitte le terrain avant la fin réglementaire du match sans l’autorisation de l’arbitre, elle sera considérée perdante et sera définitivement éliminée de la compétition en cours.» C’est pour dire que dans le cas où l’EN n’avait pas joué ce match, elle aurait non seulement perdu le match, mais aussi éliminée d’office de la prochaine CAN prévue au Cameroun, dans le cas où le CAF ne décide pas de changer de pays hôte d’ici là.

 

Le seul cas où les Verts auraient gagné le match

En fait le seul et unique cas dans lequel notre équipe nationale aurait eu gain de cause, ça aurait été dans le cas suivant. L’article 16, alinéa 16.19 dans le chapitre 08 (organisation des matches) stipule : «Si l’arbitre est obligé d’arrêter le match avant sa fin réglementaire à cause d’un envahissement du terrain ou d’une agression contre l’équipe visiteuse, l’équipe hôte sera considérée comme perdante et sera éliminée de la compétition, nonobstant les sanctions prévues par les règlements », précise-t-il. Donc dans le cas où il y aurait eu envahissement de terrain pendant le match, l’arbitre aurait été habilité à arrêter la rencontre, et l’EN désignée vainqueur de la confrontation avec d’autres sanctions appliquées contre la Gambie. D’ailleurs c’est pour cette raison, que tout au long du match, le speakeur du stade n’a pas cessé de supplier les fans de ne pas envahir la pelouse, expliquant que des sanctions sérieuses seraient appliquées contre leur équipe. Voilà donc il était essentiel de jouer le match, et même le résultat ne changera pas, c’est-à-dire que le résultat de 1 but partout sera bel et bien maintenu.

Asma H. A.