Si avec Christian Gourcuff, Lucas Alcaraz ou même Rabah Madjer, les joueurs savaient plusieurs jours à l’avance qui allait être dans le onze entrant, ce n’est pas le cas avec Djamel Belmadi.

En effet, lors de la séance d’entraînement d’hier au Centre technique national de Sidi Moussa, et lors de la mise en place tactique, le coach des Verts a laissé encore quelques doutes par rapport aux éléments qui vont débuter la rencontre ce soir à 20h45 face au Bénin. En effet, si pour Mbolhi, la question ne se pose pas, dans l’axe central, c’est le duo Bensebaïni-Tahrat qui a assuré l’arrière-garde des Verts hier lors du match d’application. En tout cas, c’est ce duo qui a joué avec les habituels titulaires. A droite, il y a eu Attal et à gauche Farès. Dans la récupération, la mission a été encore une fois confiée à Bentaleb et Taïder. En attaque, Ryad Mahrez occupera le flanc droit, sur le côté gauche, on retrouvera Yacine Brahimi, mais la question qui reste en suspens : qui de d’Ounas, Feghouli ou Benzia jouera derrière Bounedjah, qui sera reconduit à la pointe de l’attaque. D’après nos informations, Benzia est bien partie pour débuter, à moins que Belmadi ne change d’avis encore une fois.   C’est dire qu’en voyant ce 11, la première chose qui saute aux yeux, c’est l’absence d’Aïssa Mandi. Lui qui était capitaine et titulaire indiscutable depuis des années pourrait gouter au banc dés ce soir. En tout cas, une chose est certaine, si hésitation il y a, ça concernerait seulement les deux compartiments qu’on vient de citer, à savoir l’axe de la défense et le poste de meneur de jeu.

La réponse, on l’aura aujourd’hui suite à la réunion technique que fera Belmadi avec ses joueurs.

1. H. A.

Mbolhi rassure encore et encore 

Le gardien n° 1 de notre équipe nationale, qui n’a pas été convoqué sous l’ère Rabah Madjer, et donc absent pendant un peu moins d’une année chez les Verts, continue d’étaler toute sa classe avec les Verts lors des séances d’entraînement qui ont eu lieu cette semaine, que ce soit au Centre technique national de Sidi Moussa ou au stade Mustapha-Tchaker de Blida. 

Très régulier avec son club en Arabie saoudite, où à chaque match il laisse une très bonne impression, au point d’ailleurs que les supporters n’hésitent pas à faire le déplacement à l’entraînement pour le remercier de ce qu’il fait pour le club, et souvent aussi pour l’honorer, Mbolhi prouve encore une fois qu’il est sans aucun doute le numéro un de l’EN.

Très satisfait de ses performances et surtout de son sérieux dans le travail, le staff technique national a été encore une fois impressionné et même ébloui par la forme et le dévouement de Raïs.

Très exigeant envers lui-même, car même s’il sait pertinemment qu’il demeure le numéro un de notre équipe nationale, le keeper des Verts travaille toujours plus que les autres.

Il ne rechigne à rien en donnant le bon exemple à ses coéquipiers lors de ce stage, à savoir Zeghba et Doukha.

Raïs Mbolhi, qui fait partie des cadres de la sélection, a bien l’intention de poursuivre l’aventure en équipe nationale pour un moment encore.

Sa volonté, sa détermination, mais surtout son amour pour le maillot le poussent à donner le meilleur de lui-même à chaque fois qu’il est convoqué.

Lui qui a déjà disputé deux coupes du monde, celle de 2010 et 2014, ne veut pas tirer sa révérence avant de remporter un titre avec cette belle génération.

Aujourd’hui encore, sa défense peut une fois de plus compter sur lui, comme ce fut d’ailleurs le cas par le passé.

Asma H. A.

 

Il va au choc même aux entraînements

Attal, le joueur qui n’a peur de rien

Les mauvaises langues diront que Youcef Attal se blesse souvent parce qu’il est frêle, et du coup un peu fragile.

Sauf que l’ancien joueur du PAC, et depuis qu’il a embrassé une carrière professionnelle, a beaucoup travaillé l’aspect physique, en faisant notamment beaucoup de musculation.

Du coup, si Attal se blesse souvent, et on a pu le voir avec les Verts, ou même cette saison avec son club, l’OG Nice, c’est tout simplement parce qu’il n’a peur de rien.

Le défenseur des Verts va au charbon et n’hésite pas à aller aux contacts même s’il a en face un joueur qui fait deux fois sa taille.

Pour sa première convocation sous l’ère du nouvel entraîneur Djamel Belmadi, Youcef Attal a surpris tout le monde avec sa fougue mais aussi son engagement. L’ancien académicien ne pense presque jamais à se protéger tellement il y va à fond. Une grosse qualité qu’apprécie bien évidemment énormément le coach des Verts, même s’il lui demande quand même de faire attention à ne pas se blesser surtout la veille du match face au Bénin.

Youcef Attal devrait donc être titulaire dans le 11 de l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille, et il est certain que son retour fera énormément de bien à l’EN, que ce soit sur le plan défensif qu’offensif. En attaque, où justement notre équipe nationale n’a pas beaucoup bénéficié de centres à Banjul contre la Gambie. Le retour du Niçois fera du bien à ce niveau-là.

1. H. A.

Les dires de Belmadi lui ont fait du bien

Mahrez étale tout sa classe

Au cœur d’une grosse polémique au cours de ces derniers jours en Angleterre en raison de son penalty raté dans les toutes dernières minutes avec Manchester City face à Liverpool, le milieu de terrain de l’EN a l’air d’aller beaucoup mieux. En tout cas, hier lors de l’ultime séance d’entraînement, Ryad Mahrez a laissé une très bonne impression en affichant une bonne forme lors du match d’application disputé par les Verts. Sur le plan psychologique, là aussi rien à dire car, à aucun moment, Mahrez n’a laissé apparaître des signes de doute. Il est clair aussi que les propos de Djamel Belmadi lors de la conférence de presse le concernant lui ont fait beaucoup de bien : «C’est le seul joueur algérien de toute l’histoire à avoir été élu meilleur joueur de la Premier League. C’est quand même quelque chose. S’il a été distingué de la sorte, c’est qu’il le mérite forcément. Ryad, il faut avant tout l’aimer, le rassurer et le mettre en confiance. S’il n’a pas été bon en équipe nationale, il faut chercher pourquoi. Le critiquer sur les plateaux, il est certain que ça ne va pas l’aider. Ryad est un joueur-clé ; je suis sûr qu’il retrouvera son niveau avec l’équipe nationale très bientôt», avait fait savoir Belmadi. Des dires qui ont fait chaud au cœur au joueur, qui semble libéré et prêt à livrer un bon match aujourd’hui. La pelouse de Tchaker s’y prête bien évidemment, et le public a lui aussi hâte de voir du beau jeu chez les capés de Belmadi, ce qui n’était pas arrivé depuis un bon moment.

1. H. A.

 

Zeghba : «Slimani a été super avec moi»

«C’est un honneur pour moi de m’entraîner avec Mbolhi et Doukha et sous la houlette de Bouras. J’ai été très bien accueilli, le premier que j’ai rencontré, c’était Slimani ; il a été super avec moi. Ça fait plaisir. Je ferai tout pour durer le plus longtemps possible en sélection.»

Darfalou : «On est tous derrière Belmadi»  

«La sélection, ce n’est pas nouveau pour moi. J’y suis depuis les petites catégories. Maintenant, ça me fait plaisir que le coach fasse appel à moi, même comme suppliant. Je ferai tout pour être à la hauteur de sa confiance. Il y a une super ambiance ici. On sent que tout le monde est derrière le coach et veut réussir avec lui. Belmadi maîtrise son sujet, on ressent son humanisme avant toute autre chose. Pour mon club, je dirais que je l’ai choisi par conviction. C’est un grand club en Hollande, même si on ne le suit pas trop ici en Algérie. Je fais de mon mieux pour donner une bonne image de l’Algérie et du joueur algérien.»

Benlamri : «Je prouverai que je mérite ce retour»

«Après 4 ans d’absence, je suis de retour. J’ai travaillé pour ça et je continuerai à le faire pour prouver que je mérite d’être ici. Je ne vous cache pas que j’étais heureux de recevoir cette convocation. Dire que je l’attendais serait un mensonge, je dirais donc que je l’espérais. Pour l’ambiance, je dirais qu’elle est fraternelle. Le coach nous connaît bien, il est proche de nous, c’est vraiment un plaisir de travailler sous ses ordres.»