Belmadi et ses certitudes

 

Comme prévu, le sélectionneur national, Djamel Belmadi, s’est présenté hier devant la presse pour expliquer ses choix concernant la liste des 25 pour le Togo mais aussi pour commenter l’actualité sportive algérienne. Entre l’EN, la programmation, le match contre le Togo, le coach national n’a rien laissé au hasard et a été une fois de plus direct dans ses propos dans ce qui suit.

 

Bentaleb et Guedioura

«S’ils avaient brillé, ils seraient parmi nous»

Premier sujet abordé par le sélectionneur national est celui relatif à l’absence de Bentaleb et Guedioura de la liste. Une absence qui a apparemment une relation directe avec leurs mauvaises prestations au cours du dernier match disputé au Bénin. «Concernant les  joueurs cités, ils ne sont pas que deux. Il y a aussi Ghezzal et Belfodil. Ensuite, ce n’est pas par rapport à la dernière performance qui explique leur absence. Ils ne sont pas les seuls à être passés à côté de leur match. Ça a été une faillite collective qu’individuelle surtout en première mi-temps. Quand on établit une liste, plusieurs facteurs entrent en jeu. Les performances en EN sont importantes. C’est l’une des raisons de leur absence. S’ils avaient brillé lors de ce match au Bénin, ils seraient parmi nous aujourd’hui. J’ai l’habitude quand il s’agit de parler d’une défaite de dire je suis responsable de cette défaite. Après, dans les analyses du match, évidemment, le constat a été fait et il y a eu des conséquences qui en découlent naturellement.»

 

 

Bedrane 

«On a pris nos précautions»

Abdelkader Bedrane a été appelé hier par le sélectionneur national afin de rejoindre le groupe et entrer en stage. «Aujourd’hui de par les différentes incertitudes par rapport à Rafik Halliche, on a préféré prendre des précautions et rappeler Bedrane.»

 

Belaïli

«L’Algérie a et aura besoin de ses services»

Le grand revenant pour ce stage, c’est sans aucun doute Youcef Belaïli. Ce dernier fort de son titre de champion d’Afrique avec l’EST suscite l’engouement. Pour le coach, c’était une évidence de le rappeler. «Belaïli faisait partie d’une certaine liste élargie établie depuis un certain temps. Je n’ai pas attendu qu’il gagne la Ligue des champions africaine. Il le sait bien, quand j’étais à Al-Duhail, il était dans nos plans pour l’avoir. Je connais sa qualité, talentueux mais souvent, quand ce talent est mal exprimé ou mal géré, ça prend du temps à prendre forme. Il n’est pas trop tard. Il est un joueur talentueux dont l’EN a et aura besoin. Il a pris de la maturité et qu’il a pas mal évolué dans son football et dans son approche du métier. On va pouvoir bénéficier de tout ça. J’ai bon espoir pour lui et pour tout le monde qu’il puisse s’adapter rapidement et donner ce qu’on attend de lui.»

 

La défense des Verts

«On peut s’améliorer»

La défense de l’équipe nationale continue d’être un sérieux souci pour le coach puisqu’il cherche toujours le bon équilibre et la question lui a été posée par rapport à l’utilisation d’une sentinelle ou pas. Il répond : «J’ai joué comment contre le Bénin à domicile ? J’ai aligné une sentinelle qui était Bentaleb. Jouer avec une sentinelle ou pas, je ne sais pas. Le bilan n’est pas si mauvais que ça. C’est un domaine dans lequel on peut s’améliorer. Ce n’est pas par rapport à un système. Il compte mais ce n’est pas seulement ça. Aujourd’hui, c’est l’animation et l’attitude qui sont plus importants. Evidemment, selon les matchs, le système peut aider. Moi, c’est surtout l’attitude qu’on a quand on défend et comment on réagit sur le plan du jeu.»

 

L’attaque de l’EN

«On doit mettre une mini-action dedans»

Le sélectionneur national a aussi commenté le rendement offensif de son équipe et s’il se satisfait du nombre d’occasions créées, il n’oublie pas ce qui s’est passé en Gambie et au Bénin. «Cibler un joueur n’est pas mon intention ni ma manière de faire. Marquer des buts, c’est aussi une animation qui doit être collective et des automatismes qui doivent être créés. On marque des buts et on veut marquer plus. On a failli au Bénin alors qu’on avait les occasions de le faire. Après, faut être réaliste, il faut mettre le peu d’occasions qu’on a. La demi- occasion du Bénin, ils la mettent au fond. Il faut pus être réalistes et tueurs.»

 

Le Togo

«Une équipe pleine de ressources»

Apparemment, Djamel Belmadi a bien étudié le jeu du Togo et a visionné pas mal de ses matchs puisqu’il a une idée bien précise sur l’adversaire. Bien sûr, il ne dit pas tout et préfère garder le plus important pour lui. Toutefois, il dresse le portrait d’un adversaire très coriace qui va rendre la tâche vraiment compliquée aux Verts. «Cette équipe togolaise est une équipe qui s’est relancée après avoir été mal barrée. Ils auraient pu ne remporter qu’un point sur les deux derniers matchs, ils se retrouvent avec 4. Sur ce match en Gambie, ils marquent encore dans les arrêts de jeu. C’est une équipe qui y croit jusqu’au bout et qui sait relancer. Elle est pleine de ressources mentales et affronte l’Algérie. Ils vont nous rendre la mission difficile. Un défi physique avec un jeu peut-être direct. Un peu les mêmes ingrédients quand on joue à l’extérieur.»

 

Le match 

«Un challenge que de mettre fin à 3 ans de disette en Afrique»

Comme tout le monde le sait, les Verts ne savent plus gagner en déplacement et ce ne sont pas les deux derniers matchs qui vont nous faire mentir. Bien conscient de ce paramètre important, le technicien des Verts voit cette partie contre le Togo comme une opportunité de revenir au-devant de la scène en parvenant enfin à gagner en déplacement. «Ça fait trois ans qu’on n’a pas gagné en Afrique. Un challenge et une motivation supplémentaire. On vise la victoire. Les joueurs veulent réaliser une belle prestation et on veut en sortir grandis. Il faut pouvoir aller s’imposer en Afrique. Les joueurs, et je l’espère, ne peuvent pas être satisfaits de ce qui s’est passé au Bénin. On ne peut pas être contents d’une prestation comme celle-là. Un esprit revanchard  nous anime pour ce match face au Togo et je suis content qu’on joue à l’extérieur. On va y aller avec un esprit conquérant. Je pense que savoir qu’une victoire sera synonyme d’une qualification pour la CAN qui est un motif de motivation. Jouer et porter le maillot sont un autre motif. Ne pas avoir gagné en Afrique en est un 3e et avoir perdu le dernier match en est un 4e. Tout est réuni pour faire un gros match. Je suis content de rejouer en déplacement car il va y avoir de l’adversité et les joueurs le comprendront assez. Il est important de bien voyager et cela prouvera qu’on est solides. Si on veut atteindre les hauts sommets, on doit montrer de la solidité. On va travailler précisément sur l’adversaire et ses qualités et faiblesses et puis travailler sur nous et corriger ce qui doit l’être.»   

 

Tartan 

«Ce sera une première pour moi, mais on doit s’adapter»

La rencontre de dimanche prochain se jouera sur un terrain en gazon synthétique et cela inquiète beaucoup du moment que les joueurs sont plutôt habitués à jouer sur du gazon naturel. Cependant, pour le coach, pas de souci, il faut s’adapter et rien d’autre. «Ce joueur ou les autres sélectionnés, ils connaissent ça et ça rentre en considération. Ça va être mon premier match sur tartan à part quand j’étais jeune. Je n’ai jamais joué sur des terrains de cette qualité. On doit s’adapter et être prêts à jouer dans n’importe quelle condition. Il n’y a pas à faire de caprice. Le terrain est celui qu’il est et l’environnement aussi, on va faire avec. On a deux terrains à Sidi Moussa en pelouse synthétique. On a programmé des séances d’entraînement sur ces terrains mais je ne dirai pas le nombre.»

Gros doute autour de Brahimi «Ounas, Meziane et BelaÏli peuvent le remplacer»

Bedrane a été rappelé notamment à cause d’un souci avec Rafik Halliche. Cependant, il y a également un gros doute autour de Brahimi qui est blessé. Interrogé, le coach a été gêné face à la question et a dit : «Yacine Brahimi, un doute, un gros doute même et aussi Rafik Halliche un petit peu aussi. Vous comprendrez que pour moi, c’est un peu délicat de répondre à ce genre de questions. Ce sont des informations qu’on donne comme ça aux adversaires alors qu’on n’est pas obligé de le faire. C’est vrai que vous avez envie de savoir mais si vous le savez, eux aussi. Je suis toujours un petit peu gêné de donner ce genre d’informations, mais voilà. Après, il y a des joueurs comme Ounas, Meziane et Belaïli qui peuvent le remplacer.»

 

Superviser les joueurs de L1 

«J’irai les voir en janvier»

L’ancien entraîneur d’Al Duhail se fait de plus en plus présent au cours des matchs de Ligue 1 Mobilis et il compte en faire une habitude dans tous les stades du pays : «C’est évidemment l’objectif après cette rencontre. Aller un petit peu voir toutes les équipes dans lesquelles où on peut imaginer trouver des joueurs qui peuvent être satisfaits. Au mois de décembre ce ne sera pas une date FIFA. Il faut faire preuve de respect car toutes les équipes nationales sont à prendre au sérieux. C’est une date que nous avons créée. Je ne l’appellerai pas l’équipe des locaux, mais ce sera l’Algérie. Une opportunité de voir les joueurs. Les dates ne suffisent pas à voir comme ça tout le monde. On essaye de faire avec. On a cette possibilité au mois de décembre. Il y a un tour de coupe d’Afrique des clubs. Ce qui pose problème. On jouera au moins un match. Je compte bien dès janvier aller voir les joueurs qui peuvent être sélectionnables.»

 

Meziane et Chita privés du match du MCO 

«Une date FIFA»

Les deux nouveaux internationaux de l’USMA ont rebroussé chemin d’Oran et sont rentrés sur Alger pour entamer le stage. Le coach a été très clair à ce sujet : «Je n’ai aucun problème avec la programmation, ce n’est pas mon problème. Meziane et Chita sont là. Une date FIFA est une date FIFA.»

 

Bounedjah 

«Il veut marquer de son empreinte l’EN»

Ce n’est qu’après l’arrivée de Belmadi que Bounedjah a finalement eu une chance pleine en équipe nationale. Même si tout le monde croit en lui, Belmadi lui donne autant de confiance mais rappelle aussi qu’il y a un certain Islam Slimani : «J’ai toujours œuvré pour que Bounedjah soit en équipe nationale. Il aurait pu apporter au cours de la dernière CAN. Je l’ai sélectionné lors de ma prise de fonction. Ce sont les résultats et les performances qui déterminent et qui font qu’on a ce crédit pour le match qui vient. Le crédit s’accroît. Baghdad est dans une dynamique positive et on doit en profiter sans oublier qu’il y a d’autres joueurs et notamment Slimani qui a été performant. Il l’a été un peu moins dernièrement. Cependant, c’est un joueur sur lequel on compte. Pour Baghdad, on continue de croire en lui car il a envie de marquer de son empreinte ce passage en équipe nationale. C’est tout bénef pour tout le monde.»

 

Noyau de la sélection 

«Je cherche un groupe stable avec du succès»

Depuis qu’il a pris les rênes de l’équipe nationale, Djamel Belmadi n’a jamais donné la même liste. Il s’explique : «Il est sûr que j’aurai préféré travailler dans la stabilité. J’estime qu’en équipe nationale, c’est 85% d’un groupe qui est stable et 15% selon les performances. C’est l’idéal. Pour moi, si c’est une stabilité dans l’échec, je n’en veux pas. Je cherche un groupe stable avec du succès. Le groupe actuel était en difficulté. Je voulais donner du crédit via un discours et via le travail à certains joueurs. Cependant, ce ne sera pas éternel. Je fais confiance, si elle est renvoyée, c’est bon, si elle ne l’est pas, on passe à autre chose.»

 

Bougherra 

«Il est en poste à Al Duhail»

Pressenti pour prendre une place dans le staff technique national, Madjid Bougherra était présent à Omar Hamadi au cours de la rencontre entre l’USMA et la JSK. Cependant, Belmadi refuse d’en parler et rappelle : «Il est en place à Al Duhail, un club qu’on respecte beaucoup. Il est en poste dans un club. Pour le moment on n’en est pas encore là et on ne va plus en reparler.»

 

Arbitrage Togo-Algérie 

«Je ne me pose pas de questions»

Les Verts n’ont pas été dérangés par rapport à l’arbitrage au cours des derniers matchs et le coach national ne se pose aucune question par rapport à ce sujet. Il fait savoir à ce propos : «Tout sera à prendre en considération. Aujourd’hui, je n’ai pas à me plaindre. L’arbitrage est pour l’instant correct et ça va au-delà de ça. Je ne me pose pas ce genre de questions.»

 

Stratégie de jeu 

«On a besoin de temps»

Djamel Belmadi avait assuré lors de sa première conférence de presse qu’il souhaitait avoir le monopole du ballon tout en étant en sécurité derrière. D’ailleurs, il ne change pas son fusil d’épaule mais demande plus de temps par rapport à cette histoire : «C’est plus un souhait, une philosophie et l’envie de pratiquer un jeu porté vers l’avant. Contrôler les matchs. C’est un jeu selon les joueurs qu’on a. On ne change pas de philosophie comme ça. Ce n’est pas en 8 séances d’entraînement que je vais changer de stratégie. J’ai les joueurs qui ont les capacités pour jouer comme ça mais il faut beaucoup de travail et de matchs. De la mise en application et ça prendra du temps. L’équilibre est aussi important. Il n’y a pas de jeu ni de football si on a une défense frileuse ou une organisation faible. C’est plus ça qui m’intéresse.»

 

Poste de récupérateur 

«Chita est une vraie sentinelle, Bennacer plus en relayeur»

Dans notre édition d’hier, on abordait la question de savoir qui est le plus proche pour jouer aux côtés de Taïder pour le match de dimanche et même s’il ne donne pas une réponse claire, le coach a parlé des deux joueurs en question : «Chita est un joueur de grande qualité. Bennacer, il peut jouer plus en relayeur qu’une vraie sentinelle. Y a des joueurs qui ont une position et rien d’autre. Chita est une vraie sentinelle avec toutes les qualités que demande ce poste.»

 

Son message aux entraînements 

«Travail et prise de conscience» 

Les Verts ont débuté la préparation et tout naturellement, le coach s’est adressé à ses joueurs. Il leur a fait passer ses messages et ils ont bien été assimilés. D’ailleurs, le coach a fait comprendre sur ce point : «Il y avait différents groupes. On a parlé aujourd’hui lors de la vidéo. On a tout abordé. Il faut être psychologue. Certains points parlaient d’eux-mêmes. La première mi-temps du Bénin. Ce n’est pas une surprise que je ne sois pas content. Ça ne réglera rien non plus. Le travail et la prise de conscience régleront les choses. Le travail qu’on fait durant la semaine et après, le travail qui doit être mis en application au match.»

 

Joueurs locaux et Ligue 1

«Les ramener maintenant, ce n’est pas leur rendre service»

Dans une précédente conférence de presse, le coach national avait dit que le championnat était faible et qu’il y avait un problème. Il a de nouveau abordé la question et a fait savoir que ses propos ont été déformés puisqu’il assure ne jamais avoir traité les gens d’hypocrites : «D’abord, je n’ai jamais traité les gens d’hypocrites. Qu’on ne corrompe pas mes propos. J’ai dit que le joueur qui avait le S12 était sélectionnable. J’ai dit potentiellement, l’Algérien a les qualités qu’il faut pour être sélectionnable. Le championnat n’est pas bon. Il y a des problèmes des joueurs reçoivent des coups de couteau. Le mérite ce n’est pas de prendre un joueur à zéro sélection pour le mettre face au Togo. Les ramener maintenant, c’est leur rendre service ? Non, je ne pense pas.»

 

Benlamri : «L’objectif est de revenir avec la qualification»

Le défenseur international algérien du Shabab en Arabie Saoudite, Djamel Benlamri, s’est exprimé hier sur l’objectif des Verts lors du prochain match face au Togo.

L’équipe nationale continue sa préparation en prévision de la prochaine rencontre face au Togo dans le cadre des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations 2019. Un match important pour Riyad Mahrez et ses coéquipiers qui peuvent d’ores et déjà se qualifier pour la phase final de la compétition africaine. Selon Djamel Benalmri, l’équipe nationale a comme objectif de s’imposer en dehors de ses bases et de faire la différence au Togo. «Ce que je peux vous dire aujourd’hui, c’est que tout le monde se donne à fond et que l’on veut arracher une victoire à l’extérieur. Le plus important c’est de travailler et de revenir avec un bon résultat et la qualification au bout.» Et de continuer sur l’adversaire : «Je ne peux pas vous dire si l’équipe adverse est forte ou pas, nous on se concentre uniquement sur notre travail et sur notre groupe. On sait que le Togo a une bonne sélection mais on veut revenir de ce déplacement avec la qualification.»

 

«On a un groupe soudé»

Il s’est ensuite exprimé sur l’ambiance au sein du groupe. «Tout se passe pour le mieux, l’ambiance est très bonne dans le groupe. Le groupe est soudé, on se donne à fond lors des entraînements. On a tous le même but, qui est de revenir avec la qualification de notre prochain déplacement.»

 

«Je sais que j’aurai ma chance à l’avenir» 

Benlamri qui avait été convoqué face au Bénin revient dans les plans de Djamel Belmadi en prévision du prochain match face au Togo. Djamel n’a pas encore de temps de jeu. Il s’est d’ailleurs exprimé sur ce sujet. «Que je joue ou que je ne joue pas, pour moi le plus important c’est le groupe. On a tous un seul objectif et c’est la qualification. Le plus important, ce n’est pas de jouer ou pas, l’essentiel est la qualification et je sais que la chance me sera donnée avec le temps.»

 

«On a tous eu l’occasion de jouer sur du gazon synthétique»

L’équipe nationale jouera sur un terrain en gazon synthétique lors de son prochain déplacement. «Les conditions en Afrique ne nous étonnes plus. Que ce soit moi ou les autres joueurs qui évoluent en Europe, on sait tous ce qui nous attend. Je pense qu’on a tous déjà eu l’occasion de jouer sur un terrain synthétique. Le plus important est de réussir un bon résultat.»

  1. Z.

 

Belaïli : «Heureux de mon retour en sélection»

 

Entretien réalisé par

ISLAM Z.

 

L’attaquant de l’Espérance sportive de Tunis, Youcef Belaïli, fait son grand retour en sélection à l’occasion de ce rendez-vous face au Togo.

Après avoir longtemps été éloigné de la sélection, Youcef Belaïli effectue son retour. Ce dernier a été appelé par le sélectionneur national, Djamel Belmadi, qui le veut dans le groupe afin de renforcer le compartiment offensif. Youcef Belaïli s’est exprimé hier en zone mixte, sur ce retour après un long moment d’absence. «J’attendais ce retour au sein de l’équipe nationale avec impatience. Je suis vraiment heureux et je remercie le sélectionneur national pour la confiance qu’il m’a donnée. J’espère que je serai à la hauteur des attentes du public algérien et surtout du sélectionneur national qui m’a fait confiance. » 

 

«Content d’avoir remporté la Champions League africaine»

Youcef Belaïli a remporté la Ligue des champions de la CAF avec l’EST. «On a fait un bon parcours en Champions League et je me suis donné à fond avec mon équipe. En tout cas, je suis heureux de l’avoir remportée avec mon équipe. Pour moi, le plus important est d’être revenu au sein de l’équipe nationale et je vais continuer le travail afin d’être au top et surtout aider l’équipe nationale à revenir avec la qualification.»

 

«Si je dois remplacer Brahimi alors je le ferai»

L’ex-attaquant de l’USM Alger pourrait remplacer Yacine Brahimi lors de la prochaine rencontre. Djamel Belmadi pourrait ainsi le titulariser face au Togo. «Personnellement, je suis prêt à cent pour cent et je vais tout faire pour apporter un plus. Si le coach me fait jouer, alors je ferai tout pour aider l’équipe à revenir avec la qualification de notre déplacement. En tout cas, on a un bon groupe et celui qui jouera fera tout pour apporter un plus.»

  1. Z.

Alors que les ligues sont censées aider les clubs à remplir leurs caisses

Que fait la LFP pour les clubs ?

 

La LFP est-elle en train de dévier de son rôle primordial ? Telle est la question qui se pose au moment où cette instance est en train de connaître une secousse assez forte qui a failli remettre les compteurs à zéro et faire exploser le bureau de la Ligue. L’incident de la programmation approximative qui a irrité Mellal au point de sortir avec des déclarations fortes et inattendues a mis à nu la gestion de la LFP, la riposte de Medouar n’a pas apaisé les tensions ni répondu aux reproches de Mellal, Zaïm ou encore son ami Serrar et autres présidents mecontents de la politique du deux poids deux mesures prônée par la Ligue. Il faut dire que 4 mois après sa prise de fonction, Medouar n’a pas encore trouvé le bon bout  pour mener a bon port son instance, entre programmation et autres commissions il n’arrive pas à trouver le fil conducteur vers une gestion équilibrée et surtout efficace de la ligue de football professionnel. Pourtant, et à travers le monde, il est connu que le rôle d’une ligue est loin d’être une gestion d’une programmation ou d’une commission de discipline, le rôle d’une ligue qui se respecte consiste en effet à aider les clubs à gagner des sous, en mettant à leur disposition un mécanisme parfait visant a attirer plus de partenaires au lieu de les faire fuir. Travailler pour les clubs doit être donc le rôle de la LFP, mais on est en train d’assister à un scénario qui va à l’encontre de ce principe, car la LFP est en train tout simplement de décourager les partenaires à investir pour faire entrer un maximum d’argent, que ce soit à travers le sponsoring ou des droits TV, il faut dire que programmer un match un dimanche comme l’a été initialement le match d’hier entre la JSK et le NAHD ou encore le match de lundi entre le MCO et l’USMA ne peut que faire fuir les sponsors.

 

Les clubs perdent de l’argent et des joueurs

Un club comme la JSK qui est en train de rentabiliser d’une manière parfaite ses matches à Tizi Ouzou avec une affluence record a chaque sortie ne pourra pas réussir dans son projet si on s’entête a programmer des matches en pleine semaine, au moment où les jeunes sont préoccupés par leurs études ou par leur travail, et dire qu’en Espagne il y a toute une programmation visant à attirer des partenaires économiques d’Asie, la Liga ose programmer des matches à midi pour plaire à cette partie du continent pour venir aider les clubs et investir, cela est encore loin chez nous, même le partenaire officiel de la LFP a encore du mal à imposer sa loi, il subit les décisions d’une LFP qui n’est pas consciente des dégâts qu’elle est en train d’occasionner à des clubs souffrant sur le plan financier.

Il y a quelques semaines, ESS-JSK a été retardé de deux heures annulant même sa retransmission sans que personne ose bouger le petit doigt, même pas la Télévision nationale qui semble être complice de cette gestion approximative de la LFP en l’absence d’inspection et de contrôle.

Les déclarations de Medouar qui se félicitait de compter sur des personnes externes à sa LFP pour faire la programmation vont l’enfoncer encore plus face à l’absence d’une politique de marketing en faveur des clubs, car même si ces gens peuvent être des as de la programmation, ils n’auront jamais le reflexe d’adapter leurs dates à des règles commerciales strictes, si celles-ci étaient réellement établies. Aussi, en plus de cet aspect- là, la LFP programme des matchs et des journées de championnat durant les dates FIFA privant les clubs de joueurs importants comme c’est le cas de l’USMA, de la JSK et du MCA, alors on se demande : la LFP, qui est une association appartenant aux clubs, au service des clubs, travaille pour qui ?

  1. M. A.

 

 

 

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