Belmadi : «Je suis discret dans ce que je fais»

Le sélectionneur national, Djamel Belmadi, a tenu hier sa conférence de presse. Cette fois, crise du Covid-19 oblige, elle a eu lieu en visioconférence en présence d’une dizaine de journalistes.

En plus des questions relatives au stage, Belmadi a tenu à apporter quelques précisions. On sait tous que l’affaire Aouar a tenu en haleine la rue algérienne, il y a même des gens qui espèrent encore le voir en sélection, d’autres reprochent à la FAF et au coach national de n’avoir pas contacté le joueur. Ce que dément formellement l’ancien sélectionneur du Qatar qui annonce pour la première fois qu’il a contacté le clan Aouar juste après son arrivée en sélection, il voulait apparemment construire autour de lui, mais le joueur avait hésité puis il a fait son choix. «Comme pour Belaïli et Benlamri que j’ai quasiment exigés pour accepter de venir en sélection, avant que les gens ne pensent à eux, j’ai pris contact avec Aouar, c’était à ma prise de fonctions», a-t-il expliqué et d’enchaîner : «Aujourd’hui, j’ai choisi l’exemple d’Aouar, parce que vous avez trop cité son nom,  il aurait dû écrire et dire : je quitte l’équipe de France et je viens en équipe d’Algérie ‘’nhatto Ala rassi’’.»

 

«Mes propos ont été mal interprétés»

Les réponses pas toujours claires de Belmadi ont causé une situation qui s’est retournée contre lui, des journalistes et des blogueurs l’ont critiqué en interprétant à leur guise ses propos notamment sur le cas d’Aouar, pour le coach, il a communiqué au bon moment qu’il avait eu des touches avec lui, mais ça n’a pas été rapporté fidèlement : «J’ai dit, j’ai fait le travail, moi, je fais le travail, seulement je ne crie pas ça sur tous les toits, ça n’existe pas, dorénavant je vais essayer d’alterner le français et l’arabe local, car il me semble que je ne suis pas très compris, afin d’éviter les interprétations.»

 

«Même Brahimi…»

Le coach revient sur les étapes à suivre, il explique à ceux qui ne le savent pas, que la procédure de convocation d’un joueur déjà en équipe de France est plus compliquée que ce qu’ils croient : «La première étape, c’est aller parler au joueur, lui expliquer le projet, ceux qui disent on doit leur envoyer une convocation sans se fatiguer, ceux-là c’est ignorance qui parle.  On ne va pas convoquer un joueur s’il est en équipe de France sans qu’il change la nationalité sportive. Donc, changer la nationalité : il emmène un document et un stylo et écrit qu’il renonce  à l’équipe de France et s’engage à aller avec l’Algérie, il le signe, on envoie çà avec une lettre de la FFF et on dépose à la FIFA, symboliquement c’est énorme, parce que personne ne l’a jamais fait même Brahimi n’a pas fait ça, ou d’autres joueurs qui ont joué en équipe de France. On parle des joueurs qui sont avec l’équipe de France et qui y renoncent, seuls Mekhloufi et Zitouni qui ont été en équipe de France A, ils ont fait mieux d’ailleurs, donc de dire que Brahimi l’a fait, donc le mettre sur le même niveau que ces gens-là, c’est grave et un manque de respect. C’est pour ça je vous ai dit allez voir Aouar, il ne pourra pas vous dire non, je ne vous dirais pas que je suis allé voir Aouar… Je ne fais pas ça. Est-ce que vous voulez que je vous dise hier je suis allé voir Amine Gouiri il est en équipe de France olympique et il est en train d’hésiter, toute l’Algérie lui tombera dessus.»

  1. M. A.

 

 

 

 

 

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