Le sélectionneur national est revenu sur le stage qui a pris fin avant-hier avec comme bilan : une qualification précoce à la CAN-2021.
De retour au pays après un voyage fatigant, Belmadi a répondu aux questions des journalistes, histoire d’afficher clairement sa satisfaction après la qualification arrachée très tôt. Mais pour débuter son speech, le coach a fait un bilan de ses 2 années avec les Verts, décrivant le bilan comme étant très positif. «Evidemment qu’il est positif, d’autant plus qu’il faut toujours se rappeler d’où on a démarré. Quand on voit tout le chemin parcouru, on peut faire un petit bilan, avoir gagné une CAN entre-temps, avec cette série d’invincibilité, décrocher la qualification 2 journées avant la fin des éliminatoires, on ne va pas faire la fine bouche, c’est vraiment une énorme satisfaction», reconnaît-il.
«Jouer à 15h, ce n’est pas évident»
L’équipe a progressé en ce qui concerne ses matches joués à l’extérieur, le coach revient sur les conditions dans lesquelles a eu lieu le dernier match. «On sait maintenant comment aborder les matches en dehors de nos terres, et avec tous les aléas des matches à l’extérieur, aujourd’hui on a pu voir. Jouer à 15h, ce n’est pas quelque chose de courant, on peut dire qu’on était désavantagés par rapport à ça car eux ils ont l’habitude de ça. Le fait qu’ils jouent à cette heure-là c’est parce qu’ils n’ont pas d’éclairage dans leurs stades, donc, ce sont tous leurs matches qui sont joués comme ça, et ce n’est pas évident, surtout quand il fait chaud, toujours les mêmes histoires de pelouses…», a-t-il raconté.
«Ça devient pénible de jouer à l’extérieur, et l’arbitrage ne nous aide pas, mais on doit s’adapter»
Même s’il n’avait pas envie d’évoquer l’arbitrage, Belmadi s’est tout de même déchaîné sur les referees de ses 2 derniers matches, il n’oublie pas le but inscrit par Kadewere alors qu’il était hors-jeu, ainsi que les décisions discutables du dernier match au Zimbabwe. «Je n’ai pas envie de parler de ça, mais toujours avec ces arbitres dans un sens qui n’est pas toujours le nôtre, même pas dans un sens équitable, on a vu au match aller avec ce but sur hors-jeu, on a vu aujourd’hui avec ces accumulations de fautes en leur faveur, des cartons brandis rapidement dans un sens mais pas dans l’autres ; bref, plein de choses qui font que ça devient pénible de faire des matches à l’extérieur, ça sort même du cadre du football tout simplement, parce que c’est un football particulier qu’on nous impose, du combat physique, du jeu direct, c’est les aléas de l’Afrique, c’est avec ça qu’on doit faire, qu’on doit s’adapter, donc c’est un match de plus qui nous permet de penser, on aurait aimé revenir avec cette victoire, on aurait pu le faire, mais on progresse dans ce sens là, on continue d’affirmer une sorte de solidité, on était sur une période de presque une année sans se voir, on était sur une bonne dynamique, on l’est encore.»
«Helaïmia arrive vraiment à sortir de bons matches»
Le coach revient aussi sur la longue absence des terrains de plusieurs joueurs, ce qui s’est répercuté sur leur niveau ou carrière, un mal pour un bien lorsqu’on regarde ce qu’a réussi Helaïmia. «Ça a pesé sur des joueurs à l’image de Benlamri, Atal ou même Belaïli, ça a aussi pesé sur certains joueurs qui ne sont pas au summum de leur forme pour manque de compétition, comme Djamel Benlamri qui a joué 30 minutes avec son club en 8 mois, il n’a pas pu jouer d’entrée le premier match pour une petite blessure, d’autres joueurs manquent aussi pour cette équipe nationale qui sont Youcef Atal et Youcef Belaïli, tout cela ça laisse la possibilité à d’autres joueurs de jouer, et de s’affirmer, j’ai envie un petit peu de retenir l’avènement de Réda Helaïmia, qui arrive vraiment à sortir de bons matches, voilà, tout cela pour moi c’est un bilan positif, et voilà l’objectif pour moi, c’est de continuer à travailler et de s’améliorer.»