Alors que la Confédération africaine de football annonçait, il y a quelques jours, les dates officielles des deux rencontres des Verts confirmant le déroulement du match de la 6^e et dernière journée des éliminatoires de la CAN à Blida face au Botswana, le 29 mars à 20h, cette partie risque sérieusement de ne pas se jouer, du moins pas en Algérie.

En effet, face aux décisions prises par les hautes autorités du pays pour empêcher la propagation des variants anglais et surtout sud-africain en Algérie, et ce que vient d’endurer le CRB, pour jouer son match contre Sundowns, il est fort possible que l’EN soit dans l’obligation de trouver un autre terrain pour y recevoir l’équipe dirigée par l’Algérien Adel Amrouche. En effet, vendredi passé, le président botswanais Mokgweetsi Masisi a annoncé que le variant du nouveau coronavirus détecté à l’origine en Afrique du Sud voisine était désormais dominant dans son pays.

Situation critique

Dans un discours à la nation sur la situation sanitaire, il a indiqué que d’après les recherches, 80% des cas d’infection nationaux étaient dus à ce nouveau variant, lequel est davantage contagieux. Le Botswana avait fermé ses frontières avec l’Afrique du Sud à l’exception des déplacements essentiels, avant de les rouvrir en décembre dernier s’exposant à ce variant, et afin de contrôler l’épidémie, les responsables de santé au Botswana ont décrété un couvre-feu nocturne qui est prolongé jusqu’au 31 mars. La situation est donc critique dans le pays d’un des deux prochains adversaires des Verts, et cela veut dire tout simplement que l’accès leur sera refusé à la fin du mois courant, il s’agit d’un voisin de l’Afrique du Sud qui présente les mêmes caractéristiques, et que le Coronavirus a épargné au début, mais l’arrivée du variant voisin a changé la donne. Les déclarations du président de ce pays résument un petit peu la situation, et en face, celles du Pr Bekkat Berkani sont catégoriques, et le CRB en a fait les frais. 

Un mal pour un bien ?

Il est presque certain que les Botwanais n’auront pas d’autorisation pour accéder à notre pays à la fin de ce mois, et la FAF le sait, les démarches nécessaires pour régler ce souci auraient même été entamées, nous dit-on. Belmadi aurait été mis au parfum et le problème a été officiellement soulevé avec lui, mais est-ce réellement un problème pour le driver des Fennecs ? Pas sûr lorsqu’on sait que l’ancien Marseillais a déclaré lors de la récente interview accordée a la télévision nationale à Oran que son objectif est de mettre en difficulté son équipe, il a évoqué le match de la Zambie comme étant un match très intéressant, et a même souhaité rencontrer les pires problèmes possible afin de faire profiter ses joueurs et leur offrir une leçon de plus qui leur servira en juin lors du déplacement attendu au Burkina Faso où l’EN jouera son 2^e match des éliminatoires du Mondial 2022. En d’autres termes, la FAF pourrait entamer les démarches pour jouer ce 2^e match à cette date et le dernier des éliminatoires de la CAN sous d’autres cieux, en Tanzanie, au Soudan ou même en Zambie, peu importe ! Ce qui est sûr c’est que l’EN jouera le 25 contre la Zambie (si tout va bien dans ce pays d’ici-là) Belmadi ne devrait pas trouver d’inconvénients si son team enchaine un 2^e match dans la région ou un peu plus loin vers le nord, face aux Botswanais, ça serait un 2^e vrai test en terres sub-sahariennes, soit ce qu’il faut pour préparer le groupe à la bataille de Ouaga. En tout cas, et pour le moment, on n’en est pas encore à ce stade, les donnes peuvent changer et la tenue du match en Algérie reste possible, mais liée a certains facteurs : l’évolution de la pandémie dans ce pays et surtout la position des autorités algériennes quant aux restrictions liées aux voyages vers l’Algérie.

1. M. A.