Belmadi reste : La rue est rassurée

La polémique sur l’arbitrage scandaleux du Comorien Adelaid Ali Mohamed Sombé, jeudi à Lusaka, avait mis en émoi les Algériens qui soupçonneraient une campagne déstabilisatrice de l’extérieur visant à casser l’équipe d’Algérie.

Mais, heureusement, le lendemain de ce triste match, les Algériens ont appris que, contrairement aux rumeurs, Djamel Belmadi n’envisage pas de quitter son poste aussitôt, et ce, malgré le départ ‘’programmé’’ du président de la FAF Kheiredine Zetchi. Conscient des conséquences de son éventuel départ du poste de sélectionneur national, le grand architecte du sacre en Egypte, à la CAN 2019, a déclaré qu’il est hors de question d’imaginer son départ avant la concrétisation de son projet, qui est d’abord de se qualifier au prochain Mondial 2022, qui se déroulera au Qatar, et faire très bonne figure une fois en phase finale de ce plus grand évènement planétaire. Voilà les véritables raisons qui ont poussé Djamel Belmadi à réagir à propos des rumeurs qui l’annonçaient partant. En tout cas, sa sortie médiatique ce vendredi a mis du baume au cœur des supporters de l’EN, lesquels, il faut préciser, ne croyaient pas ces rumeurs propagées par les partisans de l’actuel président de la FAF. Néanmoins, ils (supporters) furent soulagés après les déclarations de Belmadi à son retour de Lusaka.

 

Il a refusé un pont d’or par le passé

D’aucuns n’avaient donné du crédit à ces rumeurs, car qu’on le veuille ou non, l’engagement de Djamel Belmadi avec l’Algérie et le projet qui lui tient à cœur sont sans faille. ‘’Il ne peut trahir la confiance de ses joueurs’’, avait réagi l’ancien sélectionneur national Nasser Sandjak sur ces mêmes colonnes mercredi. Pour revenir à l’engagement de Belmadi avec son pays, après le retour triomphal du Caire et le sacre inespéré à la CAN, il s’est dit ici et là que des offres  financières dépassant l’entendement lui ont été transmises, notamment par  la fédération d’un pays du Golfe. Mais conscient que son départ causerait un énorme préjudice à l’équipe nationale, Belmadi a décliné cette offre, en préférant poursuivre sa mission à la tête de l’EN.

 

Vahid avait tourné le dos…

La plupart de ses prédécesseurs ont été congédiés de leur poste après des mauvais résultats ; la liste est longue sauf bien entendu celui dont le comportement diffère de celui de Djamel Belmadi ; lui, c’est  Vahid Halilhodzic. En 2014, ce dernier, avant même d’aller au Brésil pour représenter le pays en Coupe du monde, s’était engagé avec le club turc de Trabzanspor. D’ailleurs, dans le dernier stage de préparation à Genève (Suisse), qui précédait le voyage au Brésil, un haut responsable de la FAF nous a mis la puce à l’oreille. ‘’Vahid a signé un précontrat avec le club turc, mais on fait semblant à la FAF de ne pas être au courant pour éviter d’entrer en polémique avec lui. Il est capable qu’il est de nous laisser sans entraîneur avant le départ pour la Coupe du monde’’, nous révélera notre interlocuteur, tout en nous priant de ne pas publier cette information dans le journal. Djamel Belmadi, qui est très attaché à sa patrie, ne fera jamais une chose pareille à son pays ; son engagement avec la sélection nationale ne l’autoriserait pas à l’abandonner en plein chemin. L’homme est convaincu de son œuvre et de ses ambitions de hisser encore plus haut l’EN avec cette fois l’objectif de la placer dans le gotha mondial. Et quand il fixe un objectif, il l’atteint souvent ; d’où sa revendication ce vendredi de laisser la sélection nationale travailler dans le calme et la sérénité. Ce sont les seules choses qu’il réclame, façon de dire aussi qu’il se focalise sur ses challenges plutôt que de l’avenir de son président à la tête de la FAF.

  1. S.

 

 

 

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